Stelios Faitakis

Biographie

Né en 1976, vit et travaille à Athènes (Grèce).

Sur fonds dorés ou argentés avec touches de pinceaux apparentes, les peintures de Stelios Faitakis décomposent l’architecture, les symboles sacrés de la géométrie, la typographie et remixent les références, du muralisme mexicain à Dürer en passant par les icônes byzantines et l’héritage du graffiti.

Si Faitakis a reçu une formation académique à la Athens School of Fine Art, c’est dans la rue qu’il s’est imposé au cœur de la scène naissante du Street Art à Athènes au milieu des années 1990. Désormais peintre d’atelier, ses icônes désacralisées mettent en scènes des auréoles enflammées, des résistants palestiniens, des émeutes, les excès du capitalisme dissous dans des paysages où des businessmen sont pendus et où la jeunesse dorée sombre dans une débauche bling bling. Sa peinture étire les temps passés et présents : travaillant souvent à partir d’archives historiques ou de l’actualité, on peut reconnaître dans ses références des images de presse faisant surgir des fragments du présent le plus chaud dans ses compositions, mais décontextualisés. Il est représenté par la galerie The Breeder (Athènes).

Les peintures d’Histoire de Stelios Faitakis (né en 1976, vit à Athènes) décomposent l’architecture, les symboles géométriques, la typographie et remixent les références et les techniques. Ses icônes désacralisées mettent en scène des auréoles enflammées, des résistants palestiniens, des émeutes, les excès du capitalisme ou plus récemment les traversées mortuaires des migrants.

« Pour définir mes tableaux, je me réfère à l’idée d’une “peinture religieuse”, j’essaie de parler de sujets spirituels. Je suis convaincu qu’en m’intéressant à ces sujets, c’est aussi une manière d’évoquer simultanément ce qui se passe dans le monde. Les gens se réfèrent souvent à “l’art politique” en parlant de mon travail, ce que je trouve étrange et parfois même amusant. Lorsque j’utilise des références politiques et sociales, c’est toujours à un niveau superficiel. Je ne peindrais pas s’il s’agissait seulement de parler de ces sujets qui donnent une vision du monde trop évidente. (…) J’ai passé beaucoup de temps dans la rue, j’ai donc été témoin de ce qui s’y passe. Je me suis souvent retrouvé au premier plan, sur le terrain, pour voir de mes propres yeux la réalité des événements. Ce n’est plus le cas aujourd'hui : je peins désormais en m’isolant dans mon atelier, dans mon monde, avec mon matériel. »

(citation extraite d’un entretien avec Hugo Vitrani, décembre 2013, publié dans le catalogue de l’exposition « Shit and Die », Palazzo Cavour, Turin, novembre 2014).

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Source

Galerie Rabouan Moussion

Dernière mise à jour le 2 mars 2020