Maud LOUVRIER-CLERC
Née en juin 1976 en France, Maud Louvrier-Clerc développe une réflexion sur l’équilibre et l’évolution. Tournée vers une conscientisation poétique de l’écologie et du bien vivre ensemble, les thématiques essentielles de son travail sont l’identité, l’empreinte et l’interdépendance. Ses trois terrains de jeu sont l’art, le design et l’architecture.
Artiste engagée pour cocréer un développement durable, la plasticienne explore le sujet au travers d’un art figuratif, participatif ou géométrique. Pour ce dernier, elle s’intéresse à une forme qu’elle nomme le carrond née de la fusion d’un demi-carré et d’un demi-rond. Elle puise son inspiration des enjeux ou impacts de l’anthropocène : chute de la biodiversité, réchauffement climatique, pollution plastique et des transformations sociétales.
Son travail est régulièrement présenté au sein d’expositions personnelles, comme en 2016 à la villa Savoye de Le Corbusier, en 2018 au château d’Angers, en 2021 au Conservatoire des Arts de Montigny le Bretonneux.
Elle participe aussi à des biennales ou des expositions collectives, parfois en tant qu’artiste et curatrice comme pour la Biennale internationale de Design de Saint Etienne en 2015 au château de Bouthéon, au château de Maisons Laffite en 2016 en partenariat avec les Monuments Nationaux et la ville de Maisons Laffitte, en 2018 dans le cadre de la Dubai Design Week en partenariat avec l’Institut de Français et Le French design.
Son goût pour les échanges lui fait parallèlement organiser des évènements de recherche et d’intelligence collective en lien avec ses travaux en psychologie entrepreneuriale. En 2012, elle met en place « les dîners Millenium Reciprocity » reliant des personnes du monde de l’art et du développement durable. En 2017, elle anime avec l’historien d’art et journaliste Romain Arazm, un cycle de tables rondes « Esthétique, Ethique et Mode vie » qui invite philosophe comme scientifique à l’instar de Etienne Klein, à dialoguer avec elle et le public pour mieux comprendre les processus créatifs. En 2020, suite au premier confinement, elle initie « les rencontres Proxémie » qui entendent revisiter et disloquer la distance entre monde réel et monde virtuel.
