Image mixte, mi photographie mi peinture. La photographie représente un trottoir, vu de très bas et frontalement, on voit le bas d'un tronc d'arbre, une bouche d'incendie rouge et des portes fenêtres grillagées en arrière plan. Des masques stylisés traditionnels sont peints en surimpression.

Made in China 4, série Le tour des origines du nouveau monde, 2011.

 Impression sur toile, acrylique, encre de chine et pastel, 97 x 147 cm.

Biographie

Vit et travaille à La Réunion.

Kako grandit dans les hauts de l’île de La Réunion où la nature est omniprésente, luxuriante. Dès l’enfance, il développe un intérêt intense pour cet environnement et, en particulier, une fascination pour les arbres. En les observant, il perçoit des signes, des mouvements, une forme surprenante de langage. Et c’est ainsi que l’arbre est devenu une figure de référence dans son travail plastique. Dans son dessin, sa peinture, ses installations, la silhouette de l’arbre découpe l’espace, recadre l’image et semble s’interposer entre le spectateur et la scène qui se déroule derrière ses ramures. L’artiste utilise l’analogie au système racinaire pour étudier de l’Histoire du peuplement de La Réunion qu’il appelle « Le Nouveau Monde » en raison du caractère forcé de ce mélange de cultures. Il part alors mener son enquête à travers la zone indo-océanique et restitue dans ses pièces la poésie et l’étonnement nés de la friction entre son imaginaire et les bouts de mondes qui se sont glissés entre ses racines.

Marie Birot, 2020

Kako spent his childhood in the heights of the Réunion Island, surrounded by the omnipresent lushness of nature. From a young age, he developed a keen interest in these surroundings and became particularly fascinated by trees. By observing them, he detected signs, movements, and a surprising form of language. And so trees have become reference figures in his art. In his drawings, paintings and installations, the silhouette of the tree outlines space, reframes the image, and seems to stand between the viewer and the scene that is unfolding behind its branches. The artist uses the analogy of the root system to address the history of the people of the Réunion, which he calls “The New World” because of the forced nature of its cultural mixing. Pushing his investigations further into the Indo-Oceanic region, he manages to convey the sense of poetry and wonder born from the friction between his imagination and the fragments of worlds that have slipped between his roots. 

Marie Birot, 2020.

Traduction : Lucy Pons, dans le cadre du Partenariat Centre national des arts plastiques / Réseau documents d'artistes.

 

/// Le dossier de l'artiste sur le site ddalareunion.org

Site internet et réseaux sociaux

Site internet : http://www.kako.re
Source

Documents d'artistes La Réunion

Dernière mise à jour le 14 décembre 2021