Chloé SHARROCK
Née en 1992, Chloe est très jeune baignée dans un environnement artistique où l'image se place comme medium privilégié pour exprimer des engagements. Elle se tourne dans un premier temps vers des études d’Histoire de l’Art puis de Cinéma, deux champs d’étude dont l’esthétique influence grandement son travail photographique aujourd’hui. Elle se lance finalement dans le photo-journalisme en 2016, poussée par l’envie de témoigner des soubresauts des sociétés contemporaines.
Très vite, la région du Proche-Orient s’impose à elle, de par ses problématiques géopolitiques et sociétales. Les droits des femmes, mais aussi la mémoire collective et les problématiques religieuses, sont des thèmes constants dans son travail. Après un travail sur les mutilations génitales féminines en Egypte en 2018, Chloe se rend en Inde pour la première fois en Octobre 2019 afin de poursuivre la dénonciation de l'appropriation du corps des femmes dans les sociétés patriarcales en se penchant sur la question des hystérectomies abusives.
En 2017 elle est sélectionnée parmi les « 30 femmes photographes de moins 30 ans » par le media Artpil. L’année suivante, elle remporte le Prix de la Presse du Salon de la Photo de Paris et le Prix Zoom au salon CP+ à Yokohama, Japon, pour son travail sur les restrictions d’électricité dans la Bande de Gaza. En 2020, elle est nominée pour le Joop Swart Masterclass du World Press Photo, puis remporte une bourse de production du Ministère de la Culture et de Visa Pour L'image. Représentée par l’Agence Le Pictorium, son travail a été publié dans la presse française et internationale (Newsweek Japan, Le Monde, Le Vif, Amnesty International, Neue Zürcher Zeitung...).