Biographie

En 1981, âgé de 10 ans, il est contraint de fuir l’Iran avec sa famille. Ils passent la frontière, de nuit, déguisés en kurdes. A Paris, il s’oriente vers des études d’art, qu’il effectue d’abord à l’Ecole Boulle. Il s’ouvre ensuite à la mode, en intégrant l’Ecole Duperré. En 1992, il rentre au studio de création de Thierry Mugler en tant que styliste, pendant deux ans. En 1996, il est admis à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. De janvier à juin 1998, il effectue un échange avec le département peinture du Royal College of Art de Londres. Il sort diplômé des Beaux-Arts deux ans plus tard, avec les félicitations du jury à l’unanimité.

A 26 ans, suite à une exposition de son travail de plasticien et de photographe à la Galerie 213, dans laquelle s’exprime sa fascination pour le culte de la beauté, le corps de l’homme et ses détournements, Ali Mahdavi est repéré par l’univers de la mode et commence à shooter pour des magazines prestigieux. S’ensuivent des
campagnes de publicité pour de grandes marques (photographies et vidéos) et des photographies de
nombreuses personnalités de la mode et du cinéma. Il s’impose en quelques années comme « l’ambassadeur du Glamour », jouant avec la lumière pour magnifier et révéler une beauté exubérante et mystérieuse, inspiré par l’éclat hollywoodien des années 30, 40 et 50. Dans cette continuité, il devient directeur artistique du Crazy Horse Paris, où il met en scène, avec le chorégraphe Philippe Decouflé, la revue Désirs. En 2011, il est lauréat du Grand Prix du Centre du Luxe.

Parallèlement, il continue d’explorer, à travers une recherche artistique personnelle, la Beauté et les rapports de l’homme à celle-ci, à son corps et à ses limites, notamment par l’exercice de l’autoportrait, revisité par son imagination pour aboutir à des formes étonnantes, florissant depuis un inconscient à qui il laisse volontairement les rênes.

Son travail est exposé en 2001 à la Galerie Edouard Mitterrand à Genève, en 2003 à la Scout Gallery à Londres. Ses œuvres ont été acquises par la Maison Européenne de la Photographie de Paris, le Design Museum de Londres et le Centre Culturel des Arts de Berlin.

En 2013, il réalise un court-métrage dans lequel il explore les ténèbres de l’inceste et de la mort, Forbidden Love. Il co-écrit actuellement un long- métrage avec Jean-Claude Carrière, Kâbâret Golestan.

Site internet et réseaux sociaux

Site internet : http://ali-mahdavi.com/
Dernière mise à jour le 2 décembre 2020