Woolloomooloo Bay

L'exposition

L’artiste lauréate de la 12e Biennale de la jeune création, est sculptrice, céramiste. Elle tire de son observation et de son écoute de nos environnements une recherche engagée autour de la figure humaine, du corps et de ses états. Ses pièces figuratives, hyperréalistes même, à la matière si prégnante malmènent les stéréotypes de représentation mais aussi de « conscience de soi » que notre société véhicule et stimule. Pour sa première exposition personnelle, Agathe Brahami-Ferron réunit des sujets qui lui sont chers. En découle un parcours immersif de sculptures et d’installations à la frontière du réalisme et du fantasme. Ses personnages de plain-pied, bustes, « autels », masques et animaux témoignent de notre ambivalence face aux phénomènes d’acculturation mais aussi face aux industries du tourisme et du bien-être.  

Dans le cadre de la résidence de création Un(e) artiste en ville, Agathe Brahami-Ferron conçoit une carte blanche qui fait écho à sa pratique et s'ouvre sur celles d'autres personnalités, tout champ confondu. Sa proposition regroupe des évènements (conférence Céramistes, une performance musicale et chorégraphique, une discussion-pratique autour du yoga), des ateliers et rencontres mais aussi une invitation artistique à plusieurs plasticiens dont les œuvres intègreront son parcours d'exposition.
Les artistes invités sont Madeleine Calafell, Yoann Estevenin, Elsa Guillaume (représentée par la Backslash gallery), Julia Haumont (représentée par la galerie Magda Danysz), Elisabeth Lincot et Florian Viel.

Un catalogue monographique est édité en parallèle de l'exposition et du projet, rassemblant de nouvelles productions comme de plus anciennes ainsi qu'un écrit d'Henri Guette (critique et auteur pour Beaux-arts magazine, Pointcontemporain.com ou encore jeunescritqiuesd'art.org). Il sera disponible fin avril 2019 en version numérique et papier.