We are in a net of roses

Ce projet est né d’un échange culturel entre deux structures, Immanence à Paris et Flat 1 à Vienne. Le titre de l’exposition est en référence à une exposition du curateur Harald Szeemann1. Mais le sujet ne fait pas seulement écho à l’exposition organisée par Szeemann, le sujet de cette exposition est de ne pas tomber dans le cliché d’artistes français et du Paris de 1900, comme le disais Szeemann lui-même « Une exposition pour ne pas tomber dans les vieux clichés du Vienne d’autour 1900 ou des actionnistes Viennois mais plutôt de créer une synthèse entre le connu et l’inconnu, c’est la capacité de surprise. »2 Il s’agit de montrer que les artistes français ne sont pas seulement des êtres raffinés, épris de modes, qu’il existe en France une scène artistique décomplexée prête à s’affirmer. Les artistes sont invités à travailler sur le thème de la surprise. Ils tisseront ensemble une narration en images et en formes selon leur pratique. Cela donnera lieu à différentes formes de création : photographie, vidéo, dessin, peinture, écriture, son, sculpture et performance.

Cette exposition permettra aux artistes artistes de déclancher un processus de production continue d’oeuvres et de pensées. Comme le souhaitait Szeemann pour son exposition, nous avons l’ambition de créer la surprise, plus pour les Autrichiens et les Viennois. Sous le titre de l’exposition se cache un hommage à la ville et à Szeemann. Cette exposition examinera le processus de création, plus particulièrement la genèse des œuvres et isolera du matériel visuel autour de cette notion. Qu’est-ce qu’un échange culturel entre deux structures non-profit dans deux pays différents ? Quelle est la particularité de ce genre de projet ? De ce genre de lieux ? Cette exposition a la capacité de surprise, un hommage à ce genre d’événement, un hommage aux deux villes.