Véronique Boudier / Florence Paradeis

Exposition
Arts plastiques
Wharf-Centre d'art contemporain de Basse-Normandie - 14200 Hérouville-Saint-Clair

L’exposition Véronique Boudier, Florence Paradeis est une coproduction de wharf, Centre d'Art Contemporain de Basse-Normandie et du Fonds Régional d’Art Contemporain de Basse-Normandie. Ce projet a donné lieu à la production de deux nouvelles oeuvres de Véronique Boudier et de Florence Paradeis.

Complément d'information

Véronique Boudier / Florence Paradeis

Cette exposition occupera l’ensemble des espaces du Centre d'Art Contemporain de Basse-Normandie et elle est bien à considérer comme deux expositions solo. Cette exposition
sera comme un moment privilégié pour la découverte ou redécouverte de certaines de leurs pièces plus anciennes, mais également pour la présentation de deux nouvelles oeuvres
qu’elles produiront spécialement pour ce projet. Véronique Boudier et Florence Paradeis, à l’occasion de ce projet, tenterons un dialogue entre leur deux univers et langage pictural. Ce trait d’union ou de dialogue sera tenté par une apposition de certaines images et installations.









Communiqué de presse exposition Florence
Paradeis

- Que signifie chez toi « faire image » ?
- « Lorsqu’il y a plusieurs images, ce serait plus
juste de parler à ce stade de documents visuels
qui (re) prennent forme en une seule et unique
image possible. Il y a deux sortes d’image : des
images d’instants (vécus, lus, entendus, rêvés,
...) qui appartiennent à la mémoire visuelle et
des images construites, de « synthèses », qui
sont liées à une réflexion visuelle. »

« Je n’essaye pas de dire une chose plus qu’une
autre. Le sens n’est jamais verrouillé. J’ai plutôt
le sentiment de le déconstruire, de traquer ses
paradoxes et de les maintenir ensemble, dans
un cadre pour voir ce qui se produit. La plupart
des images sont d’ailleurs construites sur un
paradoxe : elles sont à la fois ce qu’elles
décrivent et son contraire. »

Florence Paradeis entretien avec Alexis Vaillant,
in catalogue Florence Paradeis,
pages 89-91, Centre d’art contemporain de
Brétigny Espace Jules Verne, 2002.


D’une certaine manière, cette démarche laissait
supposer que pour mieux appréhender le réel, il
était nécessaire de le maîtriser et qu’une
restitution des plus justes, des plus objectives de
ce dernier - pour reprendre un terme qui
représente tant dans l’histoire de la
photographie - obligeait à l’interpréter de
manière définitive. Ainsi le réel était devenu le
support de sa propre représentation.

Xavier Franscheschi, In catalogue Florence
Paradeis, p. 103,
Centre d’art contemporain de Brétigny Espace
Jules Verne, 2002.








Communiqué de presse de Véronique Boudier

Son art n’a rien à voir avec le talent, la
perfection, toutes ces fabrioles. Il naît d’un
trouble parfois minuscule dans le flux familier
des travaux et des jours. D’une attention
extrême aux effractions, à ce qui fait basculer
l’ordre des choses, ébranle les certitudes.
Dans l’une de ses toutes dernières installations,
chez Valentin, elle avait accroché au mur un
miroir brisé sur lequel on pouvait lire « Sept ans
de bonheur », expression qui s’affichait comme
un pied de nez au destin, une façon de retourner
la situation, en somme.
Véronique Boudier aime bien les pieds de nez,
renverser les situations, considérer que l’activité
de l’artiste ne s’arrête jamais et tordre le nez au
hasard.

Michel Nuridsany, In Véronique Boudier Galerie
Chez Valentin,
art contemporain, p3 Paris mars 1997.


Autre geste de l’artiste, au sein d’une série
intitulée les « Gentilles prouesses » : se toucher
le nez du bout de la langue. Performance qu’il
nous faut bien accepter comme étant
l’attestation d’un savoir faire- aussi dérisoire
puisse-t-il être-, d’une espèce très particulière
de génie. Mais aussi, comme pour l’oeuvre
précédente, la conception sans cesse épurée
d’une équation minimaliste de signes, de geste,
de matières à même de produire de la grâce.

L’humour, en effet, s’il acquiesce de fait à l’idée
de l’esthétique comme « physiologie appliquée
», n’en exige pas moins de l’art d’être un savoir
autant qu’un pur excitant de nos affects.
L’humour impose l’affectif au coeur de l’absolu.
Et force est de reconnaître que dans le cas de
Véronique Boudier, si la grâce et l’humour n’ont
pas le même nom, ils se conjuguent du moins
selon les mêmes désinences.

Jean-Yves Jouannais In Véronique Boudier
Galerie Chez Valentin,
art contemporain, p13 Paris mars 1997.


Exposition ouverte du mardi au samedi de 14 h
à 18 h 30

wharf centre d’art contemporain de
basse-normandie
Le Centre d’Art Contemporain de
Basse-Normandie est financé par
le Ministère de la Culture et de la
Communication,
la Direction Régionale des Affaires Culturelles de
Basse-Normandie, la Ville d’Hérouville
Saint-Clair,
le Conseil Général du Calvados (O.D.A.C.C.), le
Conseil Régional de Basse-Normandiie

Horaires

voir programme détaillé

Adresse

Wharf-Centre d'art contemporain de Basse-Normandie - 14200 7, passage de la poste B.P. 59 14200 Hérouville-Saint-Clair France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020