tout brûler, tout semer

Céleste Richard Zimmermann questionne la culture populaire, la culture du quotidien, la culture des images en s’appropriant ses codes, mythes et croyances au travers de la sculpture, la peinture, ou encore de l’installation. 

Certaines de ces réalités esthétiques l’intéressent tout particulièrement comme le grotesque et l’excès. Ce sujet met en exergue une humanité perpétuellement actrice dans des rapports de force et de contradiction. De ces formes émergent des images renversées, métamorphosées ou rapidement anthropomorphisme et humour grinçant apparaissent.
L’exposition « Tout semer tout brûler » est la continuité de ce travail où du feu nouveau du carnaval, au feu des cocktails Molotov où à celui des plantes pyrophytes* et pyrophiles*, l’embrasement semble être la seule issue à une nouvelle germination. Dans un espace aux allures de jardin romantique, statues et reliefs du passé aux étranges tonalités du présent jouxtent une végétation artificielle entre fossile, vestige et terre cendrée. La politique de la terre brulée ne serait elle pas finalement le constat que tout écosystème vivant nécessite un certains chaos pour éclore ?

*Les plantes pyrophiles et pyrophytes sont celles qui tirent profit du feu (notamment des incendies) pour se reproduire, se propager, ou pour mieux se développer

Née en 1993, Céleste Richard-Zimmermann vit et travaille à Nantes.