TONO STANO

Invité à l’atelier de feu Josef Sudek et sensibilisé au vœu exprimé par l’artiste que ses appareils lui survivent, Tono Stano est amené à manipuler une chambre bois 24x30 cm, vestige du 19ème siècle déjà bien émoussée. Le champ est ouvert sur un nouveau format et, bientôt, sur un nouvel espace d’expérimentations. Par pénurie de pellicules, Tono Stano étudie les moyens pour que l’image s’imprègne directement en positif sur le papier placé à même la chambre. Il rêve dès lors d’un monde où tout serait en négatif. Au-delà de ces « white shadows », l’artiste slovaque réputé pour ses photos de nu présente des œuvres issues d’une recherche studio plus traditionnelle.