Thomas Dupouy / Hélène Juillet
en quelques mots…
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Née le 12 octobre 1985 à Dijon, Hélène Juillet vit et travaille à Courtenot dans l’Aube.
Elle obtient, en juin 2010, son Diplôme nationale supérieure d’arts appliqués
avec les félicitations à l’unanimité du jury. Depuis elle assiste régulièrement l’artiste
Tadashi Kawamata, jusqu’à son dernier projet à Uster, en Suisse, intitulé Drift structure.
Son travail personnel s’articule autour de la sculpture, elle pense en volume et aime
les questions de positionnement, de point d’appuis. La surface prend une part importante
dans ses réflexions artistiques et la couleur nous offre un jeu.
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Instant | début janvier, Montréal
« Au coin de la rue Ontario et de la rue Aylwin, vous êtes là.
Recouvert de neige, sur un trottoir :Un bac surmonté d’un banc
(assemblé serait peut-être plus approprié).
Une oeuvre (pas sûr que ce soit le bon terme ?).
À ta droite, la québécoise, de l’autre côté : le bric-à-brac.
Ici, ailleurs. »
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Thomas Dupouy est né à Versailles en 1981, il a d’abord étudié le design graphique
avant de rejoindre l’École supérieure d’art et de design de Reims.
Son travail interroge les frontières souvent troubles entre l’art sonore et l’art contemporain
intégrant le son comme médium ou simple référent.
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« La proposition pour le Centre d’art contemporain / Passages s’inscrit directement
dans mon axe de recherche sur le formatage et des comportements. Ces travaux m’ont
amener à développer des espaces, des sculptures, des partitions ou comme aujourd’hui
des environnements sur l’idée du son.
« phonons and photons beam » illustre la dualité onde-corpuscule du couple son/lumière.
Phonon (du grec ancien phonê, la voix) désigne un quantum d’énergie de vibration, qualité
commune avec le photon qui est un « paquet » d’énergie élémentaire, doté un comportement
ondulatoire, et ayant simultanément des propriétés corpusculaires.
Cet environnement est complètement artificiel, apparemment muet, mettant en scène
un sky tracer (projecteur de grande puissance), braquant un faisceau de lumière trouant
l’espace d’exposition de part en part. La course de ce bâton de lumière est rendu visible
au moyen d’une nappe de fumée artificielle, sans laquelle ce rayon de protons ne saurait
« exister ». Il est l’illustration inquiétante de la fête, de la musique et des endroits dans
lesquels on la consomme, mais sans son ingrédient fondamentale.
En synthétisant les codes utilisés par les nightclubs, cet environnement questionne
la place du spectateur, et tend à créer un décalage dans son comportement. »
Adresse
Comment s'y rendre
Situé à 1h30 de Paris par le TER, il est le centre d’art contemporain le plus à l’ouest de la région qui en compte quatre avec la Synagogue de Delme, le CEAAC à Strasbourg et la Kunsthalle de Mulhouse. À l’échelle locale, il est idéalement situé à 5 min à pied de la gare de Troyes, au pied du centre historique en forme de bouchon de champagne.