THAT’S HOW STRONG MY LOVE IS - Hannah Dougherty

Ce qui caractérise le travail d’Hannah Dougherty, c’est une sorte de taxonomie surréaliste si colorée et effrayante, capable de nous catapulter dans d’autres sphères. C’est comme si l’on regardait la vérité à travers un miroir déformant, on est dans l’étonnement ce qui ne nous empêchera pas de prendre du recul.

Voici donc le monde que nous peuplons avec notre culture, sur lequel nos corps laissent des empreintes. Ce monde nous le décryptons et l’imaginons grâce à nos codes sémantiques et iconographiques.

Nous admettons volontiers que l’étrangeté de notre imaginaire puisse être à la fois amusant et choquant. C’est une réalité visuelle qui devient une charmante utopie du big bang, donnant vie à des milliers de mondes qui se perpétuent en permanence.

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Such colourful and frightening taxonomy of the surreal can of course send your brain up into new spheres. It is like looking into the truth of a distorting mirror - where irritation and knowledge fight for primacy.

Such is the world our culture dominates and our biology marks, the world we wrap in semantic codes and iconographic moments. More still, we recognize how strange and shrill all our phantasies are. Thus the visual realm becomes a very charming utopian big bang which gives birth to thousands never ending worlds.

Hannah Dougherty’s look behind our mass phantasies and multicoloured multilayered images cites, files, and arranges surprisingly. Afterwards throwing our yearning back to us - as a source of liberating laughter.