TEMPO # 2 : en partant de là et trois jours en arrière

Jeanne Chopy

Jeanne Chopy est artiste, chorégraphe et directrice artistique du lieu d'art contemporain le basculeur, pour lequel elle est curatrice. Elle a également une pratique culinaire avec Robin Tornambe. Elle a présenté son travail à l'Abbaye St-André CAC (Meymac), à somme toute (Clermont-Ferrand), au 19 CRAC (Montbéliard), et à home alonE (Clermont-Ferrand). Elle a été scénographe pour la Cie Vernis Rouge (Lyon) et pour Mille formes (C-Fd). En 2023, elle a montré son travail à Boom’Structur (Clermont-Ferrand) et a présenté une exposition personnelle au Polaris (Corbas), sur une invitation de Leila Couradin, pour laquelle elle a bénéficié d’une résidence à la Factatory (Lyon).

Jeanne Chopy produit beaucoup de choses différentes, des films, des histoires, des dessins, des danses, des objets, des habits, des décors, des éditions, des récits archéologiques, des chorégraphies, des peintures, des glaçons, des scénographies, des rideaux, des événements… Elle joue avec les supports, les formats, les temporalités pour ne pas s’ennuyer.

Eugénie Faurie

Née en 1997 à Poitiers, Eugénie Faurie vit et travaille depuis quelques mois à Clermont-Ferrand. Durant tout son cursus à l’École Supérieure d’Art et de Design de Saint-Étienne, Eugénie s’est dans un premier temps intéressée à la peinture. Puis après l’obtention de son diplôme en 2021, elle a orienté son travail plastique autour de la sculpture et plus particulièrement de la céramique.

À la fois futuristes et archaïques, ses figures incarnent des récits, nourris des transmissions de nos aïeux. À travers une observation naturaliste et l’emploi de la psychomagie, ses créations/ créatures servent d’interfaces entre la réalité ordinaire et des mondes invisibles ; le dialogue avec ces entités nous invite à l’exploration de notre intimité et ses métamorphoses. Son processus créatif passe par l’apprivoisement d’un lieu, la rencontre des êtres qui l’habitent, leurs interactions, qu’iels soient humains, animaux, végétaux ou minéraux. Elle travaille les changements d’états physiques : la terre, le textile, les cristaux de roche, et leurs transformations. Dans une juxtaposition paradoxale de matériaux nobles et de matières synthétiques de récupération, elle cherche des affinités entre alchimie et artisanat.

Émilie Richelet est née en 1985 à Clermont-Ferrand, vit et travaille dans le Thouarsais dans les Deux Sèvres. Elle est diplômée d’un DNSEP à l’Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole et a suivi un Master en action culturelle et musicologie à l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand en 2010.

Tantôt enseignante en art, visuel merchandiser et médiatrice culturelle, Émilie imagine dans sa recherche plastique des sortes de rencontres de matières et de sens pour créer un nouveau sens. À travers des vidéos, des photographies, et des volumes, qu’elle envisage comme des instantanés, elle souhaite proposer aux publics des amorces narratives, des fragments de fictions potentielles. Elle emprunte au souvenir collectif comme au souvenir personnel pour concevoir des paysages imaginaires à partir de “post-it” numériques dans des montages vidéos où la saccade et les sonorités électroniques se mêlent.