Tant Que Les Heures Passent

Le jardin du cloître de la Basilique résonnera en 2009 des alliages subtils de la voix et de la musique électroacoustique proposés par Bérangère Maximin. Ses créations multiples rivalisent avec ses nombreux engagements sur les terrains encore peu fréquentés des arts sonores tant en France qu’en de nombreux pays étrangers où elle a posé avec succès ses haut-parleurs. Née en 1976, elle passe son enfance dans le pays natal de sa mère, l’Ile de la Réunion et s’installe en Métropole en 1991. Elle débute la musique dans diverses formations Rock et World et entre dans la classe de composition électroacoustique de Denis Dufour au Conservatoire National de Région de Perpignan. C’est à Paris où elle s’installe en 2002 qu’elle enchaîne les expériences professionnelles, au côté de Denis Dufour dans l’organisation de concerts [elle a longtemps été assistante à la direction de Motus, structure de production de concerts et d’éditions musicales et du festival international d’art acousmatique Futura], mais aussi en tant que compositeur indépendant. C’est bien sûr à ce dernier titre qu’Esox Lucius l’a invitée à venir présenter un programme issu de son dernier opus « Tant que les heures passent » au public du Charolais-Brionnais. Artiste multiforme mais résolument tournée vers le sonore, Bérangère Maximin fabrique des pièces de concert qui nécessitent une écoute attentive, mais aussi des émissions et reportages radio sur les musiques transversales [chroniques radio mensuelles Travelling Poursuite, émission mensuelle Voyages Morphologiques sur Altermusica.net], en passant par des esquisses sonores pour la scène et la vidéo. Ses créations intègrent ainsi divers programmes de festivals, cycles de musique contemporaine, veillées lounge électroniques musicaux et radio. Début 2008, l’Ina-GRM invite Bérangère Maximin à deux reprises, pour un direct sur France Musique à l’occasion de la Folle Journée de Nantes avec Michel Guillet et Sébastien Roux, puis lors des célébrations de son cinquantième anniversaire à la Maison des Métallos en juin. En Janvier et mai 2008, elle est en résidence dans l’émission Tapage Nocturne (France Musique) pour deux créations radiophoniques, Le Scrime, centre de recherches et de création de Bordeaux [France] l’invite à se produire en concert monographique au Forum culturel de Talence. En 2006, l’Ina-GRM passe commande à Bérangère Maximin de l’oeuvre La Mécanique des ombres pour la saison Multiphonies à la Maison de Radio France. En 2004 et 2005, elle réalise les musiques des pièces de danse de la chorégraphe américaine Jocelyne Danchick [Breath Cycle 20 mn, Transplant 30 mn], et est l’auteur de la musique du film expérimental de Michaël Roulier, Encre Noire [France, 23mn, 2005, sélection en compétition du festival Vidéoformes de Clermont-Ferrand, Prix Musique pour le Multimedia au 37e Concours International d’Art Sonore Synthèse, Imeb, Bourges,2007]. Comme pour les précédentes éditions, Esox Lucius proposera une installation spatialisée de 8 haut-parleurs répartis sur la périphérie du cloître pour permettre à la musique de Bérangère Maximin d’être diffusée avec toute la précision et la sensibilité qui en font son essence. Entre autres concerts, Bérangère Maxinmin s’est produite entre 2005 et 2007 : Musée National d’Art Moderne MoT ( Tokyo - Japon) Uni-Rio University Concerts (Rio De Janeiro - Brésil) Devantgarde festival Munich Mix (Allemagne), Scrime/Labri (Bordeaux, France), Musiques et Jardins (Manège acousmatique, Paris, France), Palais de Tokyo (Paris, France) V Dance International Festival (Tel Aviv, Israël), Musicacoustica Beijing Festival (Année de la France en Chine)