Mains d'Œuvres
Système C - Un festival de la coïncidence
Exposition collective
Exposition
Arts plastiques
Mains d'Œuvres
•
Saint-Ouen
➜
On dit de deux choses qu’elles « coïncident » lorsqu’elles se rencontrent dans le temps et parfois dans l’espace. Si, par hasard, ces deux choses se font écho, si leur confrontation a du sens, alors naît la coïncidence. Point d’intersection de deux trajectoires, cette connexion particulière transforme un simple croisement en une véritable rencontre. Système C – un festival de la coïncidence est né de la volonté de réunir les points de vue de trois jeunes commissaires sur la place possible de la coïncidence dans le processus de création.
Complément d'information
Les performances qui rythment le festival sont autant d’occasions de susciter des rencontres, de ménager une place à l’imprévu (Noëmie Maurouard, les K.Kliniques), notamment en impliquant le public dans le processus créatif (Alice Maurel, Eddie135).
Le mot système évoque la possibilité que le monde, au-delà de ses incohérences apparentes, soit organisé selon une logique qui nous dépasse. Dans des perspectives diverses (poétique, scientifique ou didactique), les œuvres de Jan Voss, Eric Duyckaerts et Patricia Esquivias mettent en jeu cette idée que tout est lié, d’une manière ou d’une autre. Seules manquent les occasions d’en prendre conscience.
L’espace public, où se croisent des trajectoires autonomes, est propice à la survenue d’une coïncidence. Ainsi, la ville peut devenir le théâtre d’expériences esthétiques inattendues grâce à un outil aussi banal qu’un téléphone portable (collectif Microtruc et Linda Suthiry Suk), tandis que la ville rêvée nous permet d’imaginer d’autres conceptions de l’espace urbain (Yona Friedman, Thierry Mouillé).
Images du village global par excellence, Internet, et par extension l’informatique, permettent aux artistes d’explorer les potentialités du hasard dans un contexte infini, puisque virtuel : en exploitant les réseaux peer-to-peer (Florent di Bartolo) ou par la programmation d’œuvres auto-génératives (Antoine Schmitt).
Le texte, soumis à des interprétations diverses selon la subjectivité du lecteur, constitue également un support privilégié d’expérimentations : Sophie Calle transpose le récit romanesque dans le réel en s’emparant d’un personnage de Paul Auster, et Patrice Hamel évoque le rapport des mots à leur contexte en soumettant leur lecture aux contraintes du lieu.
Système C – un festival de la coïncidence propose une certaine « succession des événements », où les trajectoires singulières suscitées par les œuvres célèbrent l’irruption du hasard dans le quotidien.
Une proposition des Stéréotypes associés : Mathilde Faulcon, Géraldine Miquelot, Pierre Vialle
Voir aussi la programmation des dimanches : http://www.mainsdoeuvres.org/rubrique62.html
Le mot système évoque la possibilité que le monde, au-delà de ses incohérences apparentes, soit organisé selon une logique qui nous dépasse. Dans des perspectives diverses (poétique, scientifique ou didactique), les œuvres de Jan Voss, Eric Duyckaerts et Patricia Esquivias mettent en jeu cette idée que tout est lié, d’une manière ou d’une autre. Seules manquent les occasions d’en prendre conscience.
L’espace public, où se croisent des trajectoires autonomes, est propice à la survenue d’une coïncidence. Ainsi, la ville peut devenir le théâtre d’expériences esthétiques inattendues grâce à un outil aussi banal qu’un téléphone portable (collectif Microtruc et Linda Suthiry Suk), tandis que la ville rêvée nous permet d’imaginer d’autres conceptions de l’espace urbain (Yona Friedman, Thierry Mouillé).
Images du village global par excellence, Internet, et par extension l’informatique, permettent aux artistes d’explorer les potentialités du hasard dans un contexte infini, puisque virtuel : en exploitant les réseaux peer-to-peer (Florent di Bartolo) ou par la programmation d’œuvres auto-génératives (Antoine Schmitt).
Le texte, soumis à des interprétations diverses selon la subjectivité du lecteur, constitue également un support privilégié d’expérimentations : Sophie Calle transpose le récit romanesque dans le réel en s’emparant d’un personnage de Paul Auster, et Patrice Hamel évoque le rapport des mots à leur contexte en soumettant leur lecture aux contraintes du lieu.
Système C – un festival de la coïncidence propose une certaine « succession des événements », où les trajectoires singulières suscitées par les œuvres célèbrent l’irruption du hasard dans le quotidien.
Une proposition des Stéréotypes associés : Mathilde Faulcon, Géraldine Miquelot, Pierre Vialle
Voir aussi la programmation des dimanches : http://www.mainsdoeuvres.org/rubrique62.html
Autres artistes présentés
Sophie Calle, Florent Di Bartolo, Éric Duyckaerts, Eddie135, Jean-Noël Escande Patricia Esquivias, Richard Fauguet, Yona Friedman, Olivier Gourvil, Patrice Hamel, les K.Kliniques, Alice Maurel, Noëmie Maurouard, le collectif Microtruc, Thierry Mouillé, Antoine Schmitt, Gabriel Stollsteiner, Linda Suthiry Suk, Jan Voss, Dana Wyse.
Partenaires
Exposition réalisée avec des œuvres de la Collection publique d’art contemporain du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis, de la Collection du Fonds régional d’art contemporain d’Île-de-France, et de la Collection du Fonds municipal d’art contemporain de la Ville de Paris.
Horaires
Du mercredi au dimanche de 14h à 19h - entrée libre
Accès mobilité réduite
Oui
Adresse
Mains d'Œuvres
1 rue Charles Garnier
93400 Saint-Ouen
France
Comment s'y rendre
PAR LE MÉTRO
- ligne 4, Porte de Clignancourt
- ligne 13, Garibaldi
- ligne 14, Mairie de Saint-Ouen
PAR LE BUS
- bus 85, arrêt Paul Bert
- noctilien 14, arrêt Garibaldi
A PIED
- 12 minutes depuis le métro Porte de Clignancourt
- 12 minutes depuis le métro Mairie de Saint-Ouen
- 10 minutes depuis le métro Garibaldi
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022