Session 1

20 éditeurs ont bénéficié en 2024 du soutien à l'édition, imprimée et numérique/hors livre, à la suite de la commission dédiée qui s’est déroulée le 7 mars.

Édition imprimée

Actes Sud pour un ouvrage de Jean-Michel André

Chambre 207, ouvrage du photographe Jean-Michel André
Avec un texte de Clément Chéroux
Conception graphique : Christel Fontes

Le 5 août 1983, le père de Jean-Michel André est assassiné avec six autres personnes dans un hôtel à Avignon. Ils étaient sur la route des vacances. Chambre 207 est un projet photographique qui s’inscrit dans la veine de l’autofiction et qui repose sur la reconstitution de souvenirs disparus suite à ce trauma d’enfance. Jean-Michel André a mené un travail de recherche et de création en composant un recueil questionnant la mémoire, le deuil et la réparation. Le livre, au format standard des dossiers d’enquête, A4, est conçu comme un essai visuel partagé en deux grands chapitres. Le premier est un retour vers cette nuit du 5 août 1983 : les faits, les protagonistes, les pièces à conviction, les publications dans la presse, l’enquête judiciaire, les objets appartenant à son père.

Atelier EXB pour un ouvrage de Jean-Christian Bourcart

Carnets new-yorkais, monographie du photographe Jean-Christian Bourcart
Avec un texte de Guillaume Blanc

Conception graphique : Elisabeth Welter

Ce projet propose de pénétrer dans la matrice visuelle qui compose l’œuvre de Jean-Christian Bourcart, à partir des 48 carnets qu’il a constitués lors de sa période new-yorkaise entre 1998 et 2005. Le photographe réalise alors des tirages de lecture qu’il organise, sélectionne, classe par sujet, en planches de quatre, dans ces albums considérés comme des atlas visuels. Pour Boucart, ils sont à la fois un outil de travail – première étape de sélection de ses photographies avant la conception de séries –, un répertoire de formes avec ses jeux d’échos et ses réminiscences formelles, ainsi que le témoignage de l’actualité d’une époque. Ces carnets révèlent la façon dont le photographe s’empare, vit et capte le monde telle une caisse de résonance, ainsi que la singularité de son écriture protéiforme. Transgressant toutes les règles de la photographie documentaire, ses images racontent des fragments d’histoires de notre époque dans une écriture photographique qui mêle enquête, expérience personnelle et invention formelle.

Bom Dia Boa Tarde Boa Noite pour une monographie de Jean Sabrier

Jean Sabrier, monographie éponyme de l’artiste
En coédition avec le Capc Musée d’art contemporain de Bordeaux
Avec des textes de : Didier Arnaudet, Celia Bernasconi, Alice Cavender, Dominique Gilbert Laporte, Bernard Noël, Marc Saboya, Adrienne, Claude et Léonore Sabrier, Jean Suquet, Guy Tortosa    
Conception graphique : Studio Manuel Raeder    

Cet ouvrage monographique dédié à l'artiste Jean Sabrier (1951-2020) – une forme de catalogue raisonné de l’artiste complété d’essais critiques, de textes inédits et d’extraits de correspondance – reviendra sur le mode opératoire de l’artiste (économie de moyens, autonomie de production, sophistication de l’œuvre plastique et perfectionnisme) et rendra compte du foisonnement créatif, de la productivité et de l’intensité de sa pratique. Il cherchera aussi à rendre hommage au travail méthodique d’archivage de Jean Sabrier sur son œuvre, avec la mise en avant de documents iconographiques inédits et un reportage photographique à la fois de son appartement-atelier, mais aussi l’exposition au Capc Musée d'art contemporain et un index quasi exhaustif de ses créations.

Capture éditions pour un ouvrage d’Élisabeth Ballet

Travail à façon, livre de l’artiste Élisabeth Ballet
Avec des conversations de l’artiste avec les entrepreneurs, ouvrières et ouvriers et un entretien d’Élisabeth Lebovici

Conception graphique : Jocelyne Fracheboud

Une entrée dans l'univers de l'activité textile à travers le regard de l'artiste Élisabeth Ballet et sa mise en forme d'une collecte de données, de paroles mettant en lumière des métiers dans un monde rural. C'est aussi un moment de lecture de l’architecture industrielle qui est ici détaillée dans une forme descriptive normée pour, en fin de parcours, reprendre de manière distanciée l'entretien mené avec Élisabeth Lebovici révélant une recherche et un positionnement de l'artiste face à des enjeux économiques et sociétaux.

Date pour un ouvrage sous la direction de Georgia René-Worms

Nos corps anarchiques, ouvrage collectif sous la direction de Georgia René-Worms
Avec des contributions de Marianne Berenhaut, Laurie Charles, Won-Jin Choi, Marianne Derrien, Liliane Giraudon, Marine Lang, Roxanne Maillet, Tanja Nis-Hansen, Georgia René-Worms, Lili Reynaud-DewarIsabelle Santis, Sequoia Scavullo et Jo Spence

Conception graphique : Roxanne Maillet

Le postulat de Nos corps anarchiques est d’aborder dans un geste émancipateur l’histoire des corps malades, avec les outils de l’art. Nos corps anarchiques s'intéressent aux stratégies de visibilisation et de défense de leurs droits mis en place par des femmes artistes à partir de leur expérience de la maladie. Un des points central de ce projet est le rapport à la narration depuis nos corps malades, qu’est-ce que la maladie fait à notre vocabulaire ? Comment intervient-elle, comment transforme t’elle nos corps mais aussi nos pratiques artistiques et critiques ?

Cette édition a vocation à prolonger l'exposition éponyme présentée en 2023 à Mécènes du Sud, au-delà d'un catalogue il s'agit plutôt d'une forme qui complémente. Présentant des textes inédits des artistes de l'exposition et de nouvelles production théoriques autour de la britannique Jo Spence, du travail de l'association historique la fabricart ou de l'archive féministe de Marianne Berenhaut. Nos corps anarchiques est une édition envisagée sous la forme d’un magazine, à l’image fantasmée de ceux que l’on ne trouve pas dans les salles d’attente de nos médecins.

Éditions B42 pour des écrits de Pierre Charpin

La Fabrique de Pierre Charpin
Avec des textes de Pierre Charpin
Conception graphique : deValence

Cet ouvrage réunit les textes écrits par le designer, plasticien et scénographe français Pierre Charpin au cours des deux dernières décennies. Écrits pour la plupart en amont des projets, ces textes cherchent à restituer leur dimension sensible ainsi que les enjeux et les développements parfois hasardeux et jamais linéaires qui les traversent. À leur manière, ces textes font partie intégrante de son travail. De ces collaborations avec des commanditaires comme Alessi ou la Cristallerie Saint-Louis, en passant par sa pratique du dessin ou la place qu’occupe son atelier ou le rôle de ses différents collaborateurs dans sa pratique, ces écrits ouvrent une perspective inédite sur la démarche d’un designer au tournant du XXIe siècle, mais aussi sur les doutes et les hésitations qui habitent toute entreprise créative.

Pensé sous la forme d’un journal, cet ouvrage retrace ainsi quelques grands jalons de la carrière du designer mais porte également une dimension introspective et renseigne sur le « hors-champ » de la profession de designer. En se dépeignant comme amateur du langage des formes, Pierre Charpin développe au fil de ces textes un rapport presque intime au langage des signes. Une façon de poser par moments un regard rétrospectif et critique sur son propre travail mais également d’envisager les contours d’une carrière qui oscille entre travail de commande, collaboration avec des galeries et pratique du dessin.

Éditions Macula pour un ouvrage de Flora Katz

Les notes de Pierre Huyghe : la fin des miroirs, ouvrage théorique de Flora Katz
Conception graphique : Bureau Schaffter Sahli

Cet ouvrage est issu de la thèse de doctorat de Flora Katz, défendue en mai 2022, à l’École des Arts de la Sorbonne consacrée à l’œuvre de l’artiste Pierre Huyghe par le prisme de ses notes de travail. Entièrement remanié, le texte a été allégé de toutes les scories universitaires pour se concentrer sur les œuvres de l’artiste et plus spécifiquement ces très belles notes de travail qui permettent d’appréhender son œuvre au fil des ans. Prenant comme point de départ la mythique pièce Untilled (Liegender Frauenakt) créé pour la Documenta 13 de Kassel, Flora Katz nous emmène aux fils des pages à travers l’atelier de l’artiste qui lui a ouvert ces carnets pour nous conter la manière que Pierre Huygue a de penser l’anthropocène. Cette ère géologique demande d’envisager le monde non plus comme un espace naturel habité par des humains, mais comme un écosystème où chaque élément (une plante, la pluie, un rocher, un humain, un sac plastique) est le maillon d’une chaîne cyclique.

Gufo pour un hors-série de la revue HOOT

Hors-série de la revue HOOT avec Estelle Benazet Heugenhauzer et Robyn Chien
Conception graphique : Traduttore, traditore

Pour ce numéro spécial, Gufo invite Estelle Benazet Heugenhauzer et Robyn Chien à une série de conversations à deux, puis à trois. Les rencontres et les paroles échangées sont la matière première de la revue. Plusieurs rendez-vous lors desquels sont enregistrés les échanges, que Gufo retranscrit.
Ce numéro est pensé autour de ce qui lie les propositions artistiques de Robyn et le travail d’écriture d’Estelle. Robyn « se met au travail quand les choses ne lui semblent pas correctes. Lorsque la situation est trop inextricable, l'art, la fiction et la magie lui permettent de changer la donne ». Avec ses avatars, Robyn Chien, Lucie Fer et d’autres, elle cherche à réparer le destin. Tandis que les textes d’Estelle mettent en scène des corps qui s’éprouvent : désir, faim, dépense. Ils génèrent l’action et métabolisent l’exercice du pouvoir. Son travail d’écriture mêle théorie et fiction. Toutes les deux ont pour outil la fiction, la mise en scène des systèmes normatifs et moralisants. Leur pratique respective met à l’épreuve les contraintes subies, les corps silenciés, minorisés et leurs représentations. Elles ne sont pas équilibristes, mais affamées.

Gwinzegal pour un ouvrage de Caroline Cieslik

Les Sauvages, ouvrage de la photographe Caroline Cieslik
Conception graphique : Marine Le Thellec

Les métropoles sont depuis plusieurs années engagées dans un processus de profond renouvellement urbain. Ces dynamiques profitent bien souvent du néolibéralisme et accélèrent aussi le processus de gentrification. Les friches urbaines disparaissent progressivement, transformées en Zone d’Aménagement Concerté, ou bien elles sont converties en parcs naturels urbains, aménagées pour le loisir, le divertissement, mais bien souvent au détriment d’usages jugés marginaux comme le squat ou les pratiques de jardinage « sauvage ». Ce projet tend à questionner le processus de fabrication du paysage en tant que commun.

Les prairies Saint-Martin sont un site d’anciennes tanneries et de jardins familiaux en centre-ville de Rennes, transformées en parc naturel urbain. La friche a longtemps coexisté avec le chantier. En 2011, l’Institut National d’Écologie et d’Environnement a souhaité la mise en place d’un observatoire d’écologie urbaine. Au sein de celui-ci, je mène depuis 2013 un Observatoire Photographique du Paysage : vingt-quatre points de vue sont reconduits à la chambre photographique quatre fois par an pour suivre le rythme des saisons.

À travers les représentations photographiques de l’évolution de ces paysages et leur analyse, Caroline Cieslik questionne le statut et la place des friches dans notre société d’un point de vue social, écologique, politique et esthétique.

Hemeria pour une monographie de Pascal Monteil

Monographie Pascal Monteil
Avec des textes de Rayas Richa et Pascale Samuel et un entretien de Paula Aisemberg
Conception graphique : Jocelyne Frachebout

Pascal Monteil a commencé à travailler à partir de différents médiums, photographie, peinture, collage numérique. En 2015, il opte pour un medium exclusivement textile qu'il développe avec un corpus à ce jour d’une cinquantaine de tapisseries. Alors que le musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme consacrera une exposition personnelle dans ses collections autour de ses grands formats, ce livre ambitionne de rassembler la plupart de ses œuvres textiles.

Joca Seria pour un ouvrage de David Ryan

Civil Hope, ouvrage thématique de David Ryan
Avec des textes d'Erik Avert, Cédrick Fauq et Dany Morrison
Conception graphique : Yann Febvre

Le projet d'édition s'appuie sur trois ensembles de travail connexes. Elle revient sur un travail intense et vaste conduit depuis 2020 qui interroge la question de la réparation ramenée à la situation du conflit qui se manifeste dans le nord de l'Irlande depuis les années 1960.  Le point de vue est celui d'un artiste - irlandais par sa mère -  qui se confronte a des systèmes de domination et d’oppression depuis son enfance (ayant à voir avec l'espace de l’intime tout autant que des situations plus vaste et collective) et cherche les passages pour l'unité des émancipations et des épanouissements individuels et collectifs.

Light Cone pour un ouvrage de Paolo Gioli

Paolo Gioli, L’homme sans caméra, monographie de Paolo Gioli
Avec des textes de Jean-Michel Bouhours et une préface de Georges Didi-Huberman
Conception graphique : Studio Warmgrey

Cet ouvrage va réunir pour la première fois l’ensemble des textes écrits par Jean-Michel Bouhours sur Paolo Gioli sur une période de plus d’un quart de siècle. Au tournant des années 60-70, alors qu’émergent de nouvelles technologies de l’image (vidéo, ordinateurs, synthétiseurs, …), la démarche isolée de Paolo Gioli dans le champ du cinéma expérimental s’avère une leçon d’ingéniosité guidée par une poétique des images. Les films de Paolo Gioli sont d’une rare complexité visuelle ; pour autant l’artiste les obtient avec les seules ressources « domestiques » du cinéma analogique, une caméra 16mm Bolex qui, à la manière des primitifs du 7ème art, sert à la fois pour la prise de vues et le tirage. La réduction de son instrumentarium au « presque rien » fait que Paolo Gioli ne produit pas une image de plus dans un monde qui en est saturé, mais une image-pensée.

Manuella éditions pour un ouvrage anthologique consacré au Creux de l’Enfer

Le Creux de l’Enfer, ouvrage anthologique collectif
Avec des textes de Sophie Auger-Grappin, Loïc Borde, Florian Caschera, Anne Favier, Michel Lussault, Nathalie Ponsard, Mathieu Potte-Bonneville
Conception graphique : Catalogue Général

Manuella éditions réalise un livre qui revient sur l’histoire du lieu Le Creux de l’Enfer, centre d’art contemporain d’intérêt national, depuis sa création en tant qu’usine de coutellerie jusqu’à son rayonnement sur le territoire en tant que lieu d’expositions et de production artistique. À partir de récits, d’écrits d’histoires, philosophiques et sociologiques, mais aussi par le biais de créations plastiques commandées à des artistes qui ont fréquenté ou qui connaissent le Creux de l’Enfer, ce livre a pour objectif de raconter la riche histoire du centre d’art en abordant les grands thèmes qui ont traversé les appropriations artistiques depuis sa création en 1988.

Nouveau Palais éditions pour un livre conçu par Katja Stuke et Oliver Sieber

Sakae Osugi, livre conçu par les photographes Katja Stuke et Oliver Sieber
Avec un texte de Marie Tesson
Conception graphique : Katja Stuke et Oliver Sieber

Les artistes photographes allemands Katja Stuke et Oliver Sieber multiplient les séjours à Paris ces dernières années dans le cadre d’un travail de grande ampleur : «Cartographie Dynamique». En parcourant différentes métropoles à travers le monde, le duo donne à voir la ville contemporaine et son développement continu.
Sakae Osugi est le nom d’un anarchiste japonais qui a entrepris un voyage en Europe en 1923 afin d’assister à un congrès qui devait se tenir à Berlin. Bloqué à Paris, il aurait tenu un discours à la Bourse du Travail de Saint-Denis, le 1er Mai de la même année. Peu après, il sera expulsé du pays et assassiné au Japon par la police militaire. En retraçant un parcours qu’aurait pu emprunter Osugi, les artistes témoignent d’un rapport internationaliste au monde et proposent de plonger dans la réalité urbanistique du Grand Paris. Les photos prisent à hauteur de vue avec une perspective centrale et à fréquence régulière, tous les 50 mètres environ, documentent l’acte entre marche et errance des artistes.

Octopus notes pour le onzième numéro de la revue

Octopus notes 11
Avec des contributions de Christine Burgin, Vittoria Bonifati, Migle Dulskyte, Hélène Giannecchini, Megan Hoetger, Gaëlle Hippolyte, Gaspard Nectoux, Sophie Lapalu, Sibylle de Laurens, Joao dos Martins, James Robert Baker, Samuel M. Steward & Sabrina Tarasoff
Conception graphique : Marc Touitou

La revue octopus notes, créée en 2013, publiera au printemps 2024 son onzième numéro. Fruit des recherches de son équipe éditoriale et d'une communauté de chercheur.se.s construite sur plus de dix ans, il rassemble un large ensemble d'articles, d'entretiens, d'inserts d'artistes et de documents d'archives. Le numéro s'est construit de manière intuitive, par rebonds, une invitation en appelant une autre sans qu'elles soient assujetties à une ligne thématique définie. Ce numéro est l'occasion de mettre en lumière des recherches qui nous ont accompagnées récemment et qui s'inscrivent dans la continuité du travail éditorial mené dans les précédents numéros, mettant à l'honneur des figures méconnues de l'histoire de l'art telles que Nicolas Mouffareges, Jimmy DeSana, Lil Picard ou Edith Schloss. Il sera l'occasion de découvertes (celle des oeuvres de Zibuntas Miskys et Martha Edelheit), d'entretiens ambitieux retraçant la carrière de Marlene Monteiro Freitas et Paul McCarthy, mais aussi de retrouvailles, avec Liz Magor et Moyra Davey notamment, dont nous publions la deuxième partie d'un entretien entamé dans le numéro dix.

Paraguay Press pour un ouvrage de Marianne Mispelaëre

Les langues comme objets migrateurs, livre conçu par l’artiste Marianne Mispelaëre
Avec des textes de Virginie Bobin et Géraldine Gourbe
Conception graphique : Roman Seban

De 2020 à 2022, l'artiste Marianne Mispelaëre a mené à Marseille avec le soutien des Nouveaux commanditaires, le projet « Les langues comme objets migrateurs » porté par des enseignant.es en lettres et langues, des élèves et une didacticienne des langues et en collaboration avec 14 classes du collège Vieux Port, du lycée René Caillé et du lycée Victor Hugo.
La commande lui a permis de développer plusieurs œuvres : le film « Un oeil sur ta langue », la typographie « La Marseillaise », et plusieurs protocoles. Cette publication prend comme point de départ cette série d'œuvres et des textes de Virginie Bobin et Géraldine Gourbe pour proposer un ouvrage autonome permettant d’activer les protocoles et de prolonger les questionnements, les thématiques et dispositifs. L’ouvrage est à destination d’enfants et adultes dans un contexte éducatif, artistique, d’expérience ou de transmission.

Patrimoines irréguliers de France pour une monographie de Michel Goyon

Michel Goyon. Arborescences, monographie éponyme de l’artiste
Avec des textes de Marc Atallah, Laurent Derobert, Carine Fol, Michel Goyon, Thibault Leonardis et Roberta Trapani
Conception graphique : Pierre Émile Gérard

Patrimoines irréguliers de France, associé Knock Outsider/Frémok, présente une monographie de Michel Goyon à l’occasion de la première exposition rétrospective dédiée à l’artiste au musée Art et marges à Bruxelles en octobre 2024, sous la codirection de Roberta Trapani et Thibault Leonardis.Depuis les années 80, le musée explore les frontières de l'art en mettant en avant des créateurs hors-normes, dont Michel Goyon, figure emblématique de sa collection. Sa démarche artistique protéiforme, illustrée par près de 1400 pages de carnets, des dessins et des volumes, transcende les catégorisations habituelles et repousse les limites de l'art avec une virtuosité inégalée.

Poursuite éditions pour un ouvrage d’Isabelle Giovacchini

Nemi, monographie de la photographe Isabelle Giovacchini
Avec des textes de Malek Abbou et Henri Guette
Conception graphique : Grégoire Pujade-Lauraine

Nemi est le livre qui accompagne et conclut un vaste projet que mène Isabelle Giovacchini depuis 2019 sur le lac de Némi, situé dans la campagne romaine. Nemi est une proposition artistique autonome. Certaines images vivent dans le seul espace du livre, et celles qui existent déjà matériellement se réinventent au fil de la maquette.

Nemi n’est ni la restitution d’une enquête, ni un atlas ordonnant le site de Némi. Égarée volontaire bien plus qu’artiste-chercheuse, Isabelle Giovacchini a fait le choix de composer avec les nombreuses pistes la menant à lui, sur place et dans les archives le concernant. Si le point de départ de son projet est un lac, elle s’est attachée à le transformer en un labyrinthe, dont elle ne cesse d’explorer les méandres. Le livre a l’ambition de restituer cette expérience.

Temblores Publicaciones pour une monographie de Liv Schulman

Didactique économique. Écrits depuis et autour de 4 performances de Liv Schulman
Avec des textes de Bianca Friscelli, Liv Schulman et Santiago Villanueva
Conception graphique : Iván Martínez

L’ouvrage monographique prend comme point de départ l'imaginaire onirique de l’artiste franco-argentine Liv Schulman, en revisitant quatre corpus performatifs réalisés au cours des cinq dernières années. Le livre présente des scripts/fictions qui oscillent entre ironie et absurdité et tentent de démonter les clichés autour du genre et de l'identité, présents dans la société contemporaine en Europe et en Amérique Latine.

Édition numérique/hors livre

*Duuu pour un vinyle d’Émilien Chesnot, Théo Robine-Langlois et Mia Trabalon

Cross Volume, disque vinyle des artistes Émilien Chesnot, Théo Robine-Langlois et Mia Trabalon (fka Brion)

Cross Volume est un projet des artistes et poètes Emilien Chesnot, Théo Robine-Langlois et Mia Trabalon (fka Brion), invité.es par *Duuu Radio à proposer une traversée dans la musique, la poésie et les halètements. Sur le principe de vinyles destinés à être utilisés pour le scratch - procédé de manipulation des vinyles qui vise à produire un effet rythmique -, iels conçoivent une création sonore et un objet éditorial qui mêle samples et lectures. Ce vinyle est édité par *Duuu, dans le prolongement de la collection de vinyles d’artistes initiée en 2019.

Dernière mise à jour le 21 mars 2024