Sarah Tritz
Sarah Tritz sculpte, dessine, créé des bijoux, imagine des affiches, mais ne nous y trompons pas, tout chez elle est prétexte à un travail autour de la peinture, de ses enjeux et de son territoire. En lectrice de Fontana et de son Manifeste blanc**, qui déclarait que « la toile n’est pas ou plus un support mais une illusion », Tritz opère à sa façon cette transition de la peinture vers son environnement. La peinture acquiert un rapport à l’espace et à l’architecture grâce à la sculpture, elle s’échappe, sort de son cadre, fait des fugues à la manière d’une adolescente, se pose un instant sur un muret carrelé, investit l’instant d’après une sculpture qu’elle vient orner comme une parure précieuse. La peinture n’existe plus seulement pour le regard de l’observateur qui s’abîme en elle mais au contraire s’ouvre largement aux hasards de son environnement non pictural, le travail invite par ce biais le spectateur à une promenade, une flânerie qui engage tout autant son corps que son imaginaire.
Tarifs :
entrée libre