Raphaël Zarka
Vue d'exposition
Courtesy de l'artiste et Michel Rein, Paris/Brussels
© Florian Kleinefenn
Plusieurs questions centrales à la pratique de Raphaël Zarka se rejoignent dans son exposition Les Prismatiques : son intérêt pour la géométrie, la transposition d’éléments empruntés au champ de la peinture vers celui de la sculpture, la constitution d’un corpus de formes développé sur le modèle de la collection. Déjà présente dans plusieurs œuvres qu’a réalisées l’artiste ces dernières années, la forme autour de laquelle s’articule l’exposition – un prisme dont la base s’apparente à un triangle rectangle tronqué – est directement reprise d’un petit objet en bois, la clef de châssis, utilisé par les peintres au dos de leurs toiles pour en ajuster la tension. Elle est ici abordée comme un module à partir duquel se déploie, sur le mode la permutation, une série de sculptures et de dessins.