quando stanno morendo / pater paintings III

Frédéric Diart / Édouard Prulhière
Exposition
Arts plastiques
le quai 294M9 / la gare Saint-Maurice-lès-Châteauneuf

E. Prulhière - F. Diart

Esox Lucius invite les peintres Frédéric Diart et Édouard Prulhière La peinture toujours…, depuis le geste du tout premier artiste, anonyme il y a quelque trente milles ans. Pourtant déclarée morte dans les années 80-90, la peinture, défiant les époques et ses nouvelles technologies et ainsi ses nouveaux modes d’expression, révèle son intemporalité, là encore et toujours, sans bruit ou avec fureur. Poussée par des forces telluriques, la peinture renaît sans cesse de ses cendres, annoncées, consumées et du magma qui bouillonne sous ses couches. C’est pour rendre compte de cette « résistance » de la peinture qu’Esox Lucius présentera cet été " Quando stanno morendo "» de Frédéric Diart et « Pater Paintings III » d’Edouard Prulhière. “ Quando stanno morendo, Pater paintings III : deux titres pour une même exposition réunissant deux artistes d’une même génération, Frédéric Diart et Édouard Prulhière. D’emblée, cette particularité donne une indication du mode selon lequel leurs œuvres respectives cohabitent dans les différents espaces de la maison qu’elles investissent pour un temps. « Cohabitation » semble bien le terme adéquat : non que les artistes aient refusé de se confronter à l’autre, d’instaurer un échange entre leurs œuvres. Au contraire, celles-ci s’approchent ou se rencontrent en divers endroits de la maison — séjour du rez-de-chaussée, palier à l’étage, chambre la plus vaste, cabinet de toilette. Mais le dialogue opère davantage par petites touches répétées, points de contact, tangentes de trajectoires individuelles bien spécifiques. Ce titre dédoublé, sur lequel il faut s’attarder un peu avant d’aborder l’exposition proprement dite, signale ainsi la forte singularité de ces œuvres, dont chacune joue sa propre partition, tout en demeurant à l’écoute de l’autre. Le titre en forme de dédicace Pater paintings choisi par Édouard Prulhière renvoie autant à une filiation d’ordre personnel qu’à une généalogie artistique. L’évocation — l’invocation, devrait-on dire — de la figure paternelle, des notions de transmission et d’héritage qu’elle porte, résonne puissamment dans ce contexte rural, et trouve son expression la plus forte dans l’imposante peinture « en forme » dans la salle de séjour du rez-de-chaussée, intitulée Le père et dont la silhouette évoque irrésistiblement celle du fauteuil du patriarche. … Chez Frédéric Diart, le titre Quando stanno morendo et la dédicace qui l’accompagne (« Natalia Estemirova in memoriam ») peuvent être « dépliés » de façon similaire. « Quando stanno morendo » (« lorsqu’ils sont en train de mourir ») relève d’une double provenance : choisi par Luigi Nono comme titre de l’une de ses pièces composée en 1982, il s’agit d’un emprunt extrait d’un poème écrit en 1912 par Khlebnikov. Cette double origine, écartelée aux deux extrémités du siècle et correspondant chaque fois à des moments critiques de l’Histoire — contexte avant-gardiste et révolutionnaire pour le poète russe ; moment de révision post-moderne et avènement des discours conjoints sur la fin de l’Histoire et la mort de la peinture pour le compositeur italien.” Cédric Loire in catalogue Quando stanno morendo et Pater paintings III Esox lucius, Ligny en Brionnais, juillet 2010

Autres artistes présentés

Frédéric Diart

Partenaires

La Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne, le Conseil Régional de Bourgogne, le Conseil Général de Saône et Loire, le Pays Charolais Brionnais,la municipalité de Ligny en Brionnais, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté, les Chocolats Bernard Dufoux, JM CLapot, trois petits pains ...Édouard Déchelette

Horaires

les jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 15h à 20h ou sur rendez-vous

Adresse

le quai 294M9 / la gare Le Quai(294M9) la Gare 140 route de la gare 71740 Saint-Maurice-lès-Châteauneuf France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020