Pétunia

Aide à l'édition
Parution
Arts plastiques
Triangle - Astérides Marseille
Pétunia fut initié en 2004 par Claude, Valérie Chartrain, Lili Reynaud Dewar et Mai Tran. En 2008, le projet retrouve le chemin d’une réalisation concrète suite à une discussion entre Lili Reynaud Dewar et Dorothée Dupuis. La note d’intention élaborée initialement en 2004, curieusement, semble rester d’actualité au moment de sortie de ce premier numéro. En guise de préambule, en voici un extrait : « Revue très illustrée, Pétunia présente des textes en langue anglaise et française, sans traduction. Les numéros de Pétunia sont organisés autour d’urgences subjectives. Il ne s’agira pas de poser des problématiques en éditorial et de consacrer le reste du numéro à les illustrer. Il n’y aura pas d’éditorial. Pétunia n’est synchrone ni avec des questions de territoire ni avec l’actualité. Il n’y aura pas de rubriques mais diverses formes textuelles, du texte théorique au journal en passant par la fiction, qui parleront essentiellement d’art contemporain. La forme de Pétunia sera partie intégrante de chaque numéro et sera un objet au graphisme très présent et revendiqué. Les projets d’artistes viendront compléter l’ensemble. Chacun de ces numéros pourra donc s’envisager non comme une somme sur un sujet, ou une réponse à une tendance, mais comme un livret ouvert, autonome, spécial. Pétunia veut être un objet non répertorié, inadéquat et “incasable”, alors qu’elle affirme par ailleurs une identité forte, du fait de son prisme : s’intéresser principalement aux critiques, commissaires, artistes, etc., femmes. Ainsi, Pétunia est une revue féministe dans le sens où elle pratique une forme de discrimination positive, partant du constat d’un déséquilibre de la place et du rôle des femmes dans le dit “monde de l’art”. Pétunia réactive avec nostalgie et humour les formes assimilées de l’engagement idéologique des femmes dans l’art et dans la production critique tout en nourrissant son regard de trois décades de “women studies”, “black studies”, études post-coloniales et, bien sur, post-féministes. » Avec le concours du Centre national des arts plastiques, ministère de la Culture et de la Communication (aide à l'édition)

Accès mobilité réduite

Oui

Adresse

Triangle - Astérides Friche la Belle de Mai 41 rue Jobin 13003 Marseille France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020