Peter Downsbrough : The book(s) 1968-2010
A l’occasion de la parution du livre « Peter Downsbrough: The Book(s) » , la librairie Florence Loewy propose une exposition rétrospective, pour découvrir ou redécouvrir, l’œuvre de cet artiste conceptuel. Avec 85 ouvrages publiés depuis 1972, l’artiste appartient à cette première génération qui, à l’instar de Robert Barry, Sol LeWitt, Lawrence Weiner, John Baldessari, Ed Ruscha et Allan Ruppersberg, a utilisé le livre comme medium à part entière. Peter Downsbrough envisage le livre comme un volume, un espace, utilisant les mots comme des outils conjugués avec des éléments graphiques divers (lignes, ponctuations, plans, cartes) pour former sans cesse de nouvelles configurations. Très architecturé, son travail questionne les notions de localisation, de « place » et de « placement ». Ce sont les relations engendrées par le rapport entre les coordonnées spatiales et temporelles d’un objet qui intéressent l’artiste. L’ensemble présenté ici, collecté depuis les premières publications par la librairie, nous permet de comprendre la place primordiale accordée au livre dans le travail de l’artiste. Il nous donne à voir également le renouvellement constant d’un travail développé à partir d’éléments spécifiques qui constituent pour l’artiste ce que l’on pourrait appeler un vocabulaire de base Remerciements à Kaatje Cusse.
Complément d'information
Peter Downsbrough considers the book as a volume, a space, using words as tools, combining them with a wide variety of graphic elements (lines, punctuation marks, plans, and maps), to constantly create new configurations. Very architectured, from the beginning, his work focuses mainly on the status of location and on the implication of locating something in relation to space and time.
The ensemble presented here, collected over the past twenty years, gives a true understanding of not only the importance of the book in the artist’s oeuvre, but also its perpetual renewal and enrichment, starting from what one might call a basic vocabulary.
Special thank to Kaatje Cusse.