Ni une Ni deux

Pour célébrer le premier anniversaire de la galerie au 45 quai Rambaud, Georges Verney-Carron a choisi d'inviter Cécile Bart et Michel Verjux afin de collaborer - in situ - à la réalisation d'une exposition à quatre mains. Ni 1 ni 2, mais 3 ; ni une oeuvre ni deux oeuvres, mais plutôt trois. Ou encore, 1 + 1 = 1, c'est-à-dire une oeuvre + une oeuvre = une autre oeuvre. À deux, vous en être un autre. Le titre cependant est trompeur. La collaboration, en effet, est souple, selon une gradation qui va du face à face, du dialogue et de l'écho, à l'élaboration d'une oeuvre à quatre mains, en passant par la juxtaposition, la superposition, l'interférence, etc. Ce duo a déjà été tenté à Lille en 2004, à la galerie Intérieur. Dans le même ordre de processus, il faut bien sûr aussi compter Le Tour (de l'exposition), à la galerie Georges Verney-Carron, à Villeurbanne, en 1994 – un fameux tour qui fut réalisé, lui, en trio avec Felice Varini. Cecile Bart intervient également dans le paysage urbain de Lyon avec Peinture d'accompagnement (1998-2001) à l'Hopital Saint Luc Saint Joseph. L'empreinte laissée sur la façade du centre hospitalier n'est pas sans rappeler les fameuses surfaces “peintures-écran” de Tergal que l'artiste emploie pour dynamiser l'espace d'exposition.