A the new tate à Ivry,

Complément d'information

La première visite d’atelier avec Vincent Beaurin en 2003, m’a permis de découvrir avec jubilation, la singularité du travail de cet artiste, qui depuis les années 80 et pendant quinze ans a nourrit une passionnante relation avec les objets.
Né en 1960, Vincent Beaurin échappe aujourd’hui à tous les courants artistiques établis. Ce « singulier » existe pleinement hors catégories.
Ses oeuvres ne sont pas des démonstrations d’idées et il laisse volontiers le spectateur libre de son propre cheminement.
Il sculpte le polystyrène avec des outils rudimentaires. Le polystyrène, c’est léger. C’est proche du degré zéro de matérialité. C’est blanc comme la neige dans les Ardennes d’où il vient, et qui scintille comme les paillettes dont il recouvre ses sculptures.
Vincent Beaurin crée un univers insolite, archaïque et merveilleux où dans une lumière tantôt glaciale, tantôt orange ou doré se croisent des hybrides zoomorphes et minéraux.
On y évoque à la fois un mastabas, le musée d’histoire naturelle et les parcs de divertissement.
Tout est suspendu dans cette exposition titrée « Avant la panique ».

Claire Le Restif,
Octobre 2006