Michel François, Théâtre des Opérations

Exposition
Arts plastiques
CPIF Pontault-Combault

Stratégie de la circulation, mise en scène d’un vocabulaire plastique en constante mutation (plantes, projecteurs, revolvers...), instrumentalisation du geste et de l’action, c’est sur le lieu même de la manipulation que nous emmène le nouvel opus de Michel François - Théâtre des Opérations - présenté au Centre Photographique d’Ile-de-France (CPIF) du 17 décembre 2004 au 27 février 2005. Réalisée en coproduction avec la Maison de la Culture d’Amiens, le Frac-collection Aquitaine et le Frac Haute-Normandie, c’est au Centre Photographique d’Ile de France que débutera cette exposition évolutive où photographies, installations et vidéo de l’artiste s’articulent autour de la mise en scène de l’image.

Complément d'information

communiqué de presse

«Théâtre des Opérations», Michel François

Stratégie de la circulation, mise en scène d’un vocabulaire plastique en constante mutation (plantes, projecteurs, revolvers...), instrumentalisation du geste et de l’action, c’est sur le lieu même de la manipulation que nous emmène le nouvel opus de Michel François - Théâtre des Opérations - présenté au Centre Photographique d’Ile-de-France (CPIF) du 17 décembre 2004 au 27 février 2005.

Réalisée en coproduction avec la Maison de la Culture d’Amiens, le Frac-collection Aquitaine et le Frac Haute-Normandie, c’est au Centre Photographique d’Ile de France que débutera cette exposition évolutive où photographies, installations et vidéo de l’artiste s’articulent autour de la mise en scène de l’image. La photographie y est présentée à travers une installation inédite - Studio - reconstitution d’un studio photographique qui renvoie le spectateur à ses pulsions primales par la présence d’une arme autour de laquelle se noue l’action.

L’artiste poursuit le phénomène de contamination des images et de rencontres fortuites à travers le projet de distribution d’affiches amorcé en 1994. Il réalise pour l’exposition Projecteur et Studio - deux affiches offertes aux spectateurs. Elles relèvent également d’une mise en abîme de l’image ad libitum. A travers la réactivation d’éléments soumis à des transformations infinies, elles participent à la réélaboration du sens : l’affiche Projecteur est née d’une installation du même nom qui présentait un projecteur et son double en image projetée. Michel François réutilise aujourd’hui la diapositive usée qui permettait cette projection. Brûlée, vieillie, l’image imprimée sur l’affiche donne à voir le passage du temps sur l’oeuvre photographique. Parallèlement, à l’image d’un studio de cinéma vu en plongée -Studio - fera écho l’installation du même nom ; la photographie et le cinéma offrant tous deux un regard médiatisé de l’image.

Métamorphosé en « théâtre des opérations », l’espace d’exposition donne lieu à une déambulation ludique et devient sous la houlette de Michel François véritable « laboratoire », lieu d’observation et de participation à l’expérience et à l’action. Une vidéo - Hallu - joue sur un effet de miroir et d’allusions anthropomorphiques : deux mains triturent un morceau de papier aluminium, un véritable jeu de devinettes s’initie avec le spectateur qui cherche à reconnaître les formes qui apparaissent à l’écran. Une installation - gradins - forum de discussion caractérisé par un dispositif scénique où trône un micro et ponctué de sons étranges suscite irrésistiblement la prise de parole. Métal-Aimants oscille entre tableau abstrait et ardoise magique : le spectateur recompose l’oeuvre à chaque fois qu’il déplace des pièces magnétiques sur des plaques d’acier. L’installation Agave construite sur un principe similaire à l’installation projecteur met en scène une plante et son image projetée et interroge le paradoxe entre la nature et l’artifice, l’image figée et l’organique. Chaque image y exprime son propre noeud, au spectateur de prendre part au dénouement.

Artistes

Adresse

CPIF 107 avenue de la République Cour de la ferme briarde 77340 Pontault-Combault France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020