Mathew Hale
Vue d'exposition
Courtesy de l'artiste et Michel Rein, Paris/Brussels
© Florian Kleinefenn
“La crise est un modèle culturel : ce modèle même qui a marqué la pensée occidentale de l’organique (avec Hippocrate), du poétique et du logique (catharsis et syllogisme aristotéliciens).”
Roland Barthes, 1970
DER WILLKOMMENE FREMDE*, deuxième exposition personnelle de Mathew Hale à la Galerie Michel Rein (TASUK ! TSUKKU-SAN ! 2007) est centrée autour d’une nouvelle installation, MARIA UND JOSEPH: It becomes a morbid time. Cette œuvre longue de 10 mètres, composée de treize collages, en relation mais indépendants, mélangeant textes, images, matériaux divers, sur des sujets aussi variés que les récentes émeutes au Royaume-Uni (encore inexplicables pour les médias), un fantasme royal SM (Charles, Camilla et Diana), le mouvement punk de 1977 (spécifiquement mais indirectement les Sex Pistols), les media (la photographie comme instant de douleur), l’affirmation de Freud selon laquelle les petits enfants confondent souvent sexe et violence, ignorant la réponse à la question « d’où viennent les bébés », un régicide par décapitation, ou encore l’héritier et le changement de génération.