Ludovic BOULARD LE FUR

Ludovic Boulard Le Fur - Né en 1981, vit et travaille à La Tranche-sur-Mer (Vendée)
Représenté par le Galerie Celal, Paris

« Ludovic Boulard Le Fur invente les fétiches d'un mythe qui n'a pas de nom. Ses dessins et installations laissent entrevoir une œuvre-monde en perpétuel mouvement. Remettant sans cesse en question les moyens employés pour la faire exister (peintures, dessins sur papier, bois gravés, frottages, bas-reliefs, sculptures, constructions...), il se fait archéologue d'un passé mystérieux dont les racines pourraient se trouver dans sa fascination pour les vestiges dévastés d'anciennes civilisations, dans les comics américains des années 70 ou dans les traditions ancestrales des campagnes françaises.
Tas de gravas, titans abandonnés, épouvantails, fragments de statues, guerriers, randonneurs, baladins, gredins... Ces figures habitées naissent et meurent dans les paysages ardents que dessine continuellement l'artiste. À ses yeux, l'état de ruine n'est pas synonyme de fin mais de renouveau. » […]

Sammy Stein, extrait d'entretien dans la Revue en ligne Collection, 2010-2015

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Ludovic Boulard Le Fur - Born in 1981, lives and works in La Tranche-sur-Mer (Vendée)
Represented by Galerie Celal, Paris

“Ludovic Boulard Le Fur invents the fetishes of a nameless myth. His drawings and installations suggest an ever-changing work/world. By constantly questioning the mediums he uses to bring this world to life (painting, drawing on paper, engraved wood, rubbing, bas-relief, sculpture, construction…), he becomes the archaeologist of a mysterious past, the roots of which could be found in his fascination for the devastated ruins of ancient civilisations, whether in American comics from the 70s or in the ancestral traditions of rural France.
Piles of rubble, abandoned titans, scarecrows, fragments of statues, warriors, hikers, street performers, rogues… All these outlandish figures are born and die in the intense landscapes that the artist continuously draws. To him, the state of ruin is not an end but a beginning.” […]

Sammy Stein, excerpt of an interview published in the online magazine Collection, 2010-2015
Translated by Lucy Pons