Louis Janmot, Sainte Cécile , chef d’œuvre méconnu de la peinture lyonnaise

Par Xavier-Philippe Guiochon
Louis Janmot, Sainte Cécile, 1869

Louis Janmot, Sainte Cécile, 1869 (FNAC FH 869-215)

Sainte Cécile de Louis Janmot, détail

Louis Janmot, Sainte Cécile, 1869 (Achat en salon à l'artiste en 1869 (Salon des Artistes Vivants, n°1252. Paris.), Inv. : FNAC FH 869-215). Détail des deux figures d’anges de droite, situées derrière sainte Cécile.
Il s’agit du portrait des deux filles de l'artiste, Charlotte et Aldonce, comme en témoigne un dessin préparatoire conservé au Département des arts graphiques du Musée du Louvre (RF 41313, recto), 1869.

Sainte Cécile de Louis Janmot, détail

Louis Janmot, Sainte Cécile, 1869 (Achat en salon à l'artiste en 1869 (Salon des Artistes Vivants, n°1252. Paris.), Inv. : FNAC FH 869-215). Détail de la signature en bas à gauche.

Giotto enfant de Pierre-Henri Révoil

Pierre-Henri Révoil (1776-1842), Giotto enfant, 1840 (Achat à l'artiste en 1842, Inv. : FNAC PFH-4921)

 


Ce tableau illustre l’un des mythes du XIXe siècle, celui de l’enfance et de la vocation précoce des grands maîtres. Il décrit en effet le moment (relaté par Lorenzo Ghiberti et Giorgio Vasari) où « Giotto enfant aurait commencé par garder les chèvres de son père Bondone, et le peintre Cimabue, le surprenant à dessiner sur une pierre avec un charbon près d'un cours d'eau, émerveillé de son génie précoce, aurait emmené le jeune berger, âgé d'une douzaine d'années, dans son atelier ». Exposé au Salon des Artistes Vivants de 1841 sous le numéro 1683, le tableau sera envoyé la même année au Musée des Beaux-Arts de Grenoble.

Paysage de Antoine-Jean Duclaux

Antoine-Jean Duclaux, Paysage, 1819 (Achat à l'artiste en 1819, Inv. : FNAC PFH-5890)
Evocation de la vie pastorale, il témoigne de l’habileté de l’école lyonnaise dans la pratique de la peinture de genre, caractérisée par un rendu minutieux proche de la peinture sur porcelaine, témoignant d’une fidélité aux techniques de la peinture hollandaise des XVIIe et XVIIIe siècle.

Fleurs et fruits de Elise Bruyère

Elise Bruyère (1776-1842), Fleurs et fruits, 1817 (Achat à l'artiste en 1819, Inv. : FNAC PFH-6327)
 

Peinture de Simon Saint-Jean

Simon Saint-Jean (1808-1860), Guirlande de fleurs suspendue autour d’une niche gothique contenant une statue de la Vierge, dite Offrande à la Vierge, 1842 (Achat à l'artiste en 1843 (Achat avec participation de la ville de Lyon), Inv. : FNAC PFH-5636)

Datée de 1842, cette huile sur toile (145 x 118 cm) présentée en 1842 au Salon de la Société des Amis des Arts de Lyon, puis au Salon des Artistes Vivants de 1843, sous le numéro 1053, à Paris où elle est achetée par l’Etat (avec une participation de la ville de Lyon) pour la somme de 3 000 francs, est peut-être le chef d’œuvre de l’artiste. Peintre de fleurs, une spécialité lyonnaise liée à l’importante présence des ateliers de soierie dans la ville, formé à l’École des Beaux-Arts de celle-ci, l’artiste combine ici inspiration médiévale, goût romantique du passé catholique, et rappel de la grande tradition hollandaise de la peinture de fleurs. L’œuvre est déposée depuis 1843 au Musée des Beaux-Arts de Lyon.

Détail de la figure de la Vierge

Simon Saint-Jean (1808-1860), Guirlande de fleurs suspendue autour d’une niche gothique contenant une statue de la Vierge, dite Offrande à la Vierge, 1842. Détail de la figure de la Vierge.
 

Détail de fleurs

Simon Saint-Jean (1808-1860), Guirlande de fleurs suspendue autour d’une niche gothique contenant une statue de la Vierge, dite Offrande à la Vierge, 1842. Ce détail atteste de la virtuosité technique et picturale du peintre à rendre le relief et la gamme chromatique des fleurs, dans un parfait effet de trompe-l’œil.
 

Le Dante conduit par Virgile, de Hippolyte-Jean Flandrin

Hippolyte-Jean Flandrin (1809-1864), Le Dante conduit par Virgile, offre des consolations aux âmes des envieux, 1834-1835 (Achat à l'artiste en 1836, Inv. : FNAC PFH-5893)

Illustrant La Divine comédie du poète italien Dante, acheté à l’artiste en 1836 pour la somme de 3 500 francs, ce grand tableau de chevalet (295 x 245 cm) est un envoi réglementaire de Rome, alors que Flandrin est pensionnaire de la villa Médicis, après le Prix de Rome obtenu en 1832. Commencé en septembre 1834 et achevé en mars 1835, il est présenté au Salon des Artistes Vivants de 1836, sous le numéro 697 où cette composition obtient la Médaille d’or de Seconde classe. Il est déposé dès 1837 au Musée des Beaux-Arts de Lyon. L’artiste a dépeint un épisode du Chant III du Purgatoire, celui où Dante, accompagné de son guide le poète latin Virgile, s’entretient avec les âmes des Envieux, aveugles de corps et d’esprit.

Un vœu à la Madone de Claude Bonnefond

Claude Bonnefond (1796-1860), Un vœu à la Madone (Scène romaine), 1835 (Achat Mme Veuve Bonnefond en 1862, Inv. : FNAC FH 862-28)
Représentatif de la peinture de genre romantique de cette période, issue de la description du pittoresque de la vie romaine. 

La Palingénésie sociale de Paul Chenavard

Paul Chenavard (1807-1895), La Palingénésie sociale ou La Philosophie de l’histoire, vers 1850 (Achat par commande à l'artiste en 1848, Inv. : FNAC PFH-5887)
Cette monumentale huile sur toile appartient à l’ensemble du cycle intitulé La Palingénésie universelle commandé à l’artiste le 18 avril 1848 pour la décoration du Panthéon que les autorités de la Seconde République souhaitent alors transformer en temple de l’Humanité. Chenavard entreprend alors de créer un cycle de pas moins de 60 épisodes retraçant l’épopée humaine depuis le chaos originel jusqu’à la Révolution française.

Le Christ enfant instruisant de Gabriel Tyr

Gabriel Tyr (1817-1868), Le Christ enfant instruisant, 1850 (Achat par commande à l'artiste en 1849, Inv. : FNAC PFH-5481)

Œuvre du peintre lyonnais Gabriel Tyr, cette huile sur toile (104 x 68 cm), signée et datée de 1850, est un achat par commande à l’artiste le 28 février 1849 pour la somme de 1200 francs. Exposé au Salon des Artistes Vivants de 1850 sous le titre L’Ancien et le Nouveau Testament (numéro 2974 du livret), ce tableau est particulièrement représentatif de la peinture religieuse lyonnaise de cette époque et montre la fascination des peintres lyonnais, dont Janmot, pour les primitifs italiens. Il est aujourd’hui déposé au Puy-en-Velay.

Paysage de Antoine Chintreuil

Antoine Chintreuil (1816-1873), Paysage, 1858 (Achat par commande à l'artiste en 1858, Inv. : FNAC PFH-2811)
Le peintre Antoine Chintreuil est particulièrement bien représenté sur les inventaires du Fonds national d’art contemporain. En effet pas moins de 14 tableaux ont été acquis tout au long de sa carrière, dont plusieurs représentations de son département natal, l’Ain. Il témoigne du développement de la peinture de paysage et du plein-airisme d’après le motif, à la suite de l’école de Barbizon.

L’Automne de Pierre Puvis de Chavannes

Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898), L’Automne, 1864 (Achat en salon à l'artiste en 1864 (Salon des Artistes Vivants, n°1590. Paris.), Inv. : FNAC FH 864-261)
En relation avec l’ensemble des œuvres exécutées pour le décor de l’escalier du Musée de Picardie à Amiens.

Alors que les musées de Lyon et de Bourg-en-Bresse célèbrent actuellement le rôle de nombreux peintres lyonnais dans la redécouverte du passé national et l’invention du genre de la peinture troubadour1, il semble nécessaire de revenir sur un peintre trop méconnu, Louis Janmot. Aujourd’hui conservé au Musée des Beaux-Arts de Lyon, l’étude de ce singulier tableau religieux permet à la fois de replacer la figure de Louis Janmot dans le champ de la création artistique française et européenne du XIXe siècle, de faire ressurgir la place singulière de Lyon comme grand centre artistique régional, mais aussi de voir comment l’État a pu se positionner face à des artistes ou des créations pouvant se placer en marge des Salons parisiens officiels, et faire ainsi redécouvrir d’autres acteurs de la modernité historique.

Louis Janmot, un peintre singulier, acteur des cercles intellectuels et philosophiques de Lyon

Louis Janmot, né à Lyon en 1814 (où il meurt en 1892), est un acteur majeur de l'idéalisme lyonnais, et peut-être l'un des artiste-apôtres du romantisme les plus emblématiques. Il se forme à l’école des Beaux-Arts de Lyon à partir de 1831 puis à Paris où il devient l’élève du lyonnais Victor Orsel et du peintre Jean-Dominique Ingres, qu’il suivra à Rome en 1836. À partir de 1835, il conçoit un vaste cycle, intitulé Le Poème de l’Âme, dont les trente-quatre panneaux et mille quatre cent quatre-vingt-douze vers sont achevés définitivement en 1880. Cet ensemble suit la transmutation sur terre de deux âmes-sœurs, pour regagner leur patrie céleste. Cette doctrine est développée originellement dans L'Homme de désir, publié à Lyon en 1790 par l'illuministe Claude de Saint-Martin. Cette œuvre picturale et littéraire marquée du sceau de l’étrangeté attire très vite l’attention de ses contemporains. Théophile Gautier dès 1854, puis Baudelaire sont attirés par les dix-huit toiles du Poème de l'âme, admises à l'Exposition Universelle de 1855 grâce à l’appui d’Eugène Delacroix. Les sources illuministes inscrivent Le Poème de l'âme dans la vaste famille européenne des disciples, proches ou lointains, du mystique Jakob Böhme, de William Blake ou du peintre allemand Philipp Otto Runge dans ses propres tableaux liés aux Heures du Jour. La peinture et l’œuvre de Janmot ne peuvent aussi se comprendre sans les replacer dans le contexte intellectuel si particulier de Lyon, berceau du catholicisme social, marqué par un fort sentiment de singularité dans une ville partagée entre « la colline qui prie » de Fourvière, et « la colline qui travaille » de la Croix-Rousse industrieuse2, et aussi empreinte d’un mysticisme issu du souvenir des martyrs des premiers chrétiens de la Capitale des Gaules tout comme d’une nostalgie royaliste envers le Moyen-Age. Janmot appartient également au proche cercle intellectuel catholique de Frédéric Ozanam, Henri Lacordaire et Lamennais. Cependant il n’arrivera pas à obtenir tous les honneurs officiels parisiens tant espérés : il ne bénéficiera en effet, vers la fin de sa vie, que de quelques achats de la part de l’Etat, dont ce tableau de Sainte Cécile3.

La Sainte Cécile de Janmot : un tableau programme, emblématique du préraphaélisme français ?

Acheté pour la somme de 2 000 francs au Salon des Artistes Vivants en 1869 où il est exposé sous le numéro 1252, l’inquiétante étrangeté du tableau est flagrante : tout d’abord son format ovale alors déjà désuet (mais renvoyant à la forme du tondo de la Renaissance), sa gamme chromatique profondément irréelle, le choix d’une architecture céleste, la déformation tout aussi symboliste des visages et de la composition, le profond mysticisme émanant du groupe de la jeune martyre et des quatre anges figurés sous des traits enfantins féminins alliés à un érotisme et une suavité qui ne sont pas sans provoquer un certain malaise pour le regard contemporain. Les deux figures d’anges de droite sont en fait les portraits des deux filles de l'artiste, Charlotte et Aldonce, renforçant l’aspect énigmatique du tableau. Issu à la fois de l’étrangeté irréductible de la peinture ingresque, mais aussi d’une étude attentive des maîtres du Quattrocento dont le Pérugin et son élève Raphaël, Lyon ayant été au XIXe siècle (et tout particulièrement les collections du Musée des Beaux-Arts) un lieu essentiel pour la diffusion du goût pour les Primitifs italiens, le tableau de Janmot s’inscrit effectivement dans le processus créatif rétrospectif complexe qui traverse alors une large part de la création européenne, des Nazaréens allemands aux Préraphaélites français puis anglais. Les figures féminines de Janmot partagent en effet avec ces derniers une même ferveur dantesque et énigmatique ; elles anticipent à la fois Odilon Redon et nombre de figures mystérieuses du Symbolisme européen. Mais l’œuvre de Janmot est aussi à relier aux créations des nombreux artistes lyonnais comme Fleury-Richard, Revoil, Victor Orsel, les frères Hippolyte et Paul Flandrin ou encore Jean-Baptiste Frenet. Enfin le mysticisme philosophique de Janmot est à rapprocher de l’œuvre d’un autre artiste lyonnais Joseph Chenavard qui mériterait à lui seul un développement spécifique, tout comme il semble anticiper l’art secret et symboliste d’un Puvis de Chavannes4.

Le parcours administratif singulier de l'œuvre : un chef d'œuvre lyonnais revenu récemment dans sa ville natale

Il ne faudra pas moins de 120 ans pour que le tableau de Janmot regagne les rives du Rhône et de la Saône. En effet dès son acquisition en 1869, il doit être envoyé dans l’église paroissiale de Lunel dans l’Hérault. Sa taille ne permettra pas cependant de concrétiser ce projet, il sera alors déposé en 1872 au château royal de Blois, puis finalement redéposé en 1999 au Musée des Beaux-Arts de Lyon, complétant ainsi le corpus des artistes lyonnais.

De Pierre-Henri Révoil à Puvis De Chavannes, les multiples facettes de l'art lyonnais dans les collections du Cnap

La collection nationale de l’État a porté sur ses inventaires de nombreux tableaux d’artistes de l’école Lyonnaise, permettant une traversée esthétique de cette école si singulière, des prémices de la peinture Troubadour aux horizons nouveaux du Symbolisme.

En effet, outre plusieurs tableaux emblématiques de la peinture dite « troubadour » (Pierre-Henri Revoil, Charles Quint, FNAC PFH-827 ; Giotto, PFH-4921), plusieurs courants et artistes lyonnais sont particulièrement bien représentés : peinture de paysage (Antoine-Jean Duclaux, Paysage, FNAC PFH-5890), peinture de fleurs (Simon Saint-Jean, Fleurs dans un chapeau, FNAC PFH-263, Guirlande de fleurs, FNAC PFH-5636, La Jardinière, FNAC PFH-8116, Elise Bruyère, Fleurs et fruits, 1817, FNAC PFH-6327), peinture religieuse ou d’histoire (Gabriel Tyr, Le Christ enfant instruisant, 1850, FNAC PFH-5481, Michel Philibert Genod, Une scène de l’inondation des Brotteaux (Lyon) en 1856, FNAC PFH-5620 ; Claude Bonnefond, Un vœu à la Madone, 1835, FNAC FH 862-28 ; Hippolyte-Jean Flandrin, Le Dante conduit par Virgile, FNAC PFH-5893, Euripide composant ses tragédies, 1836, FNAC 23144 ; Sébastien Melchior Cornu, Bacchanales, 1831, FNAC PFH-5120, mais aussi Claudius Lavergne ou Joseph Benoît Guichard). Paul Chenavard est représenté par l’exceptionnel ensemble des projets pour le décor du Panthéon. Enfin les peintres de la modernité comme Jacques Barthélemy dit Adolphe Appian (près de 12 tableaux dont Temps gris, marais de la Burbanche (Ain), 1868, FNAC FH 868-7, Antoine Chintreuil avec pas moins de 14 tableaux), sans oublier également Jean Louis Ernest Meissonnier ont également été achetés, mais c’est Puvis de Chavannes, acteur inclassable qui se dégage avec un ensemble exceptionnel de compositions monumentales : outre les décors du Musée de Picardie (Concordia et Bellum, FNAC FH 861-184, Jeunes picards s’exerçant à la lance, 1882, FNAC 403), du Panthéon, mais aussi de la mairie de Poitiers, l’artiste lyonnais est représenté par de grands tableaux de salons dont L’Automne, 1864, FNAC FH 864-261, anticipant les achats plus tardifs d’artistes comme Victor Koos ou Pierre Combet-Descombes.

 

Xavier-Philippe Guiochon
Conservateur en chef du patrimoine
 

Pour en savoir plus

Le temps de la peinture : Lyon 1800-1914 : [exposition, Lyon, Musée des Beaux-arts, 20 avril-30 juillet 2007] / conception et réalisation, Sylvie Ramond, Gérard Bruyère et Léna Widerkehr ; auteurs, Yuriko Anne Baccon, Stephen Bann, Aloÿs de Becdelièvre,... [et al.]. - Lyon : Fage, cop. 2007.

L'esprit d'un siècle : Lyon, 1800-1914 : [catalogue d'expositions, Lyon, avril-juillet 2007] / [Benoît Bardet, Bruno Benoît, Dominique Bertin, et al.]. - Lyon : Fage éd., 2007.

Paul Chenavard, 1807-1895 : le peintre et le prophète : [exposition, Lyon, Musée des beaux-arts, 8 juin-27 août 2000] / sous la dir. de Marie-Claude Chaudonneret. - Paris : Réunion des musées nationaux ; Lyon : Musée des beaux-arts de Lyon, 2000.

Puvis de Chavannes au Musée des beaux-arts de Lyon [Texte imprimé] : [exposition, Musée de beaux-arts de Lyon, 1er octobre-6 décembre 1998] / [catalogue par Philippe Durey, Dominique Brachlianoff, Pierre Vaisse, et al.]. - Paris : Réunion des musées nationaux, 1998.

La peinture lyonnaise au XIXe siècle [Texte imprimé] / Élisabeth Hardouin-Fugier, Étienne Grafe. - Paris : les Éd. de l'amateur, 1995.

Louis Janmot précurseur du symbolisme [Texte imprimé] / études et documents réunis et présentés par Wofgang Drost, Elisabeth Hardouin-Fugier. avec le texte intégral du Poème de l'âme, 1881 / établi par Birgit Gottschalk. - Heidelberg : C. Winter, 1994.

Louis Janmot : 1814-1892 / Élisabeth Hardouin-Fugier. - Lyon : Presses universitaires de Lyon, 1981.

Les Peintres de l'âme : art lyonnais du XIXème siècle : [exposition], Musée des beaux-arts de Lyon, juin-septembre 1981. - Lyon : Musée des beaux-arts, 1981.

1 Cette exposition portant le titre L’Invention du Passé. Histoires de cœur et d’épée en Europe, a débuté le 19 avril 2014.

2 Cette caractérisation des collines de Lyon est issue de l’ouvrage de Jules Michelet, Le Banquet, paru en 1878 : « Je vis bien dès ce jour l'opposition des deux montagnes, de la montagne mystique et de celle du travail : mais je ne sentis pas leur guerre ».  

Outre 3 copies exécutées pour le Musée européen des copies de Charles Blanc (conservées à l’ENSBA de Paris) et une réplique datant de 1877 du Portrait de Henri Lacordaire (Musée de Versailles, RF 226, MV 5152), 4 autres oeuvres de Janmot sont inscrites sur les inventaires du Fonds national d’art contemporain : un achat de 1867 (La Vierge et l’Enfant Jésus, saint Vincent de Paul et sainte Sophie, FNAC FH 867-148), un de 1868 (La Sainte Famille, FNAC FH 868-198), un de 1872 (La Décollation de saint Jean-Baptiste, FNAC PFH-8100) et enfin un en 1878 une Vierge glorieuse (FNAC PFH-8101).

Le catalogue de l’exposition de 2007 du Musée des Beaux-Arts de Lyon, Le temps de la peinture : Lyon 1800-1914, reste l’ouvrage de référence sur l’art lyonnais du XIXe siècle.  

Dernière mise à jour le 21 avril 2021