Le Cnap, partenaire des institutions et des professionnels

Le Cnap, partenaire des institutions et des professionnels

Le Cnap soutient les projets qu’il juge innovants et ambitieux sur l’ensemble du territoire national et international. Travaillant en lien avec l’ensemble du réseau de l’art contemporain, il développe des partenariats afin de diffuser et de faire connaître la collection et promouvoir la scène française, auprès d’un public toujours plus large et des territoires éloignés des propositions contemporaines.
Pour valoriser les soutiens apportés aux théoriciens et chercheurs ainsi qu’aux éditeurs et artistes, il engage des partenariats avec des structures culturelles comme Le BAL, dans le cadre de séminaires ou de rencontres professionnelles.
Il poursuit également sa collaboration de façon régulière avec des directeurs et des conservateurs de musées, de centres d’art et de Frac, notamment à l’occasion de demandes de prêt pour des expositions ou des missions de récolement. Des partenariats réguliers avec des écoles d’art et universités françaises (Paris-Sorbonne 1 et 4, Paris 8, l’Institut supérieur des arts de Toulouse, l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy,…), permettent enfin de concevoir des projets dans le domaine de la formation et de la recherche, de la production ou du commissariat d’exposition.

Une collection sans murs

Le Cnap est le partenaire de plus de 200 lieux, dont un tiers à l’étranger, auxquels il prête ou dépose environ 2 000 œuvres chaque année. Les œuvres d’art achetées ou commandées par l’État sont depuis toujours destinées à être mises en dépôt dans les musées, dans les administrations ou dans l’espace public. Si les établissements qui bénéficiaient de ces envois étaient relativement variés – musées, mairies, églises, cathédrales, évêchés, universités, hôpitaux, palais de justice, préfectures, édifices militaires – les dépôts concernent dorénavant en premier lieu les institutions culturelles publiques, notamment les musées, les fonds régionaux d’art contemporain, mais également les ministères et les grandes institutions de l’État. On compte près de 22 400 mises en dépôt dans des musées et établissements culturels (musée des Beaux-Arts de Dôle, MuCEM à Marseille, musée des Beaux-Arts de Rennes, Carré d’Art à Nîmes, LAAC de Dunkerque,…), 28 800 dans des administrations en France et 5 200 à l’étranger. Plus de 1000 œuvres sont déposées en Frac.
Plus récemment, le Cnap a poursuivi ses dépôts au musée national d’Art moderne, visibles notamment dans l’exposition « Modernités plurielles, images du monde éclaté », en 2015. Notons encore, en 2016, le dépôt exceptionnel de plus de 170 œuvres au musée régional d’Art contemporain Occitanie/Pyrénées-Méditerranée à Sérignan (Mrac), qui a permis au musée de construire un nouveau projet scientifique et culturel et a marqué l’un des temps forts de la réouverture de ce musée d’Art contemporain en région.
Le Cnap devient alors conseiller et partenaire, et diffuse sa collection selon trois axes stratégiques : la démarche partenariale, la mise en dépôt des œuvres dans les musées, suivie ou non par une exposition de valorisation de la scène française au sens large. Ces partenariats permettent une articulation entre les différentes actions du Cnap – soutiens, dépôts, prêts, commandes – qui, se renforçant mutuellement, placent l’établissement porteur de la politique du ministère au cœur du réseau de l’art contemporain.

Ces expositions créent de nouveaux points de vue et dialogue avec des commissaires indépendants, des conservateurs, des directeurs de structures mais aussi des artistes, qui mettent en valeur des œuvres emblématiques. La manifestation « Transhumance », organisée sous la forme d’un parcours au Centre international d’art et du paysage de Vassivière et dans six communes environnantes en 2017, en est un exemple.

À l’étranger, le Cnap travaille à la mise en place de projets – expositions, projections, à terme installation d’œuvres dans l’espace public – et de dépôts dans des zones géographiques diverses : pays francophones, Amérique du Sud, Moyen-Orient et zone Pacifique. Organisée en partenariat avec les Beaux-Arts de Paris, l’exposition au musée national de Chine à Pékin portant sur l’académisme et l’art des salons, exposa en 2018 les œuvres des collections des deux institutions. Des projets sont aussi à venir avec des institutions en Israël, Algérie et au Japon. Des manifestations qui, par leur visibilité, génèrent de nouvelles demandes de dépôts par d’autres institutions.

L'éducation artistique et culturelle

Pour aider dans la transmission d’un patrimoine commun et à la compréhension de la démarche de création, le Cnap mène des actions sur l’ensemble du territoire national, dans une perspective d’équité.

- Applications de médiation : la série « partcours » lancée en 2016 à l’occasion de la Foire internationale d’art contemporain (FIAC) met en valeur les œuvres déposées, dans le jardin des Tuileries pour la première, conçue en partenariat avec le musée du Louvre, et au domaine de Kerguéhennec pour la seconde (2017).

- Outils pédagogiques : à destination des enseignants et des services éducatifs des lieux d’exposition dont il est le partenaire, des outils sont conçus en concertation avec des spécialistes de la pédagogie.
Autour du design graphique, la série de kits pédagogiques « Série graphique » invite les enseignants à mener avec leurs élèves un travail de sensibilisation aux créations de design graphique, afin de mieux les accompagner dans la compréhension du monde qui les entoure.
Un livret pédagogique est aussi proposé en accompagnement de l’application Mon Musée Du Design.
Le Cnap met également à la disposition des professionnels de la médiation une matériauthèque, conçue pour permettre aux visiteurs de toucher les matériaux composant certaines des œuvres de la collection du Cnap. Il s’implique aussi régulièrement dans des projets éducatifs, au travers de nombreux partenariats : en 2017-2018, il participe au projet du MuMo – le Musée mobile, en proposant, en partenariat avec Canopé, une série de films à vocation pédagogique.
Enfin, le Cnap contribue à l’annuaire d’histoire des arts du ministère de la Culture, avec la mise en ligne de notices d’œuvres de sa collection sur le portail « Histoire des arts ».

Les éditions

La politique éditoriale du Cnap participe à la diffusion de l’art contemporain et à la valorisation de la collection. Si chaque projet est conduit en collaboration avec un partenaire public ou un éditeur privé, le Cnap privilégie les contributions extérieures, de façon à varier le regard sur les œuvres, les artistes et les projets. Une attention toute particulière est portée au design graphique.

Différents ouvrages permettent de dévoiler des pans entiers de la collection. Ainsi, Y he aquí la luz (Et voici la lumière), 2017, permet de découvrir un ensemble d’installations, de films et de vidéos du fonds. En 2018, un ouvrage, coédité avec les Éditions Dilecta, présente la commande d’estampes Nouvelles Vagues, réunissant 25 artistes et imprimeurs d’art.
À l’initiative du Cnap, depuis 2013, la collection bilingue de coffrets livre-DVD « Variations sur… », coéditée avec a.p.r.e.s Éditions, est dédiée aux œuvres ou aux artistes singuliers du fonds. L’édition 2019, conçue avec Le Grec et intitulée La Première Image, invite 10 artistes et cinéastes « à donner à voir leur première image ».
Le Cnap continue sa collaboration avec les éditions Flammarion autour de la collection de monographies d’artistes, « Nouvelle Création contemporaine » : Jean-Luc Vilmouth, puis Sarkis en 2018.

En 2017, Design graphique, les formes de l’histoire, coédité avec B42, contribue, dans le prolongement du colloque éponyme organisé avec le Centre Pompidou, l’École nationale supérieure des arts décoratifs (Ensad) et le Labex Arts-H2H – université Paris 8, à la réflexion sur la fabrique de l’histoire singulière du design graphique.

Le Cnap s’est associé aux éditions Shelter Press pour éditer la recherche de Francesca Zappia, commissaire d’exposition et lauréate d’une bourse curatoriale en 2015. Son projet donne à voir la collection du Cnap sous l’angle de la reproduction et de la réappropriation d’œuvres d’art par les artistes acquis.
Enfin, le Cnap et Le BAL poursuivent leurs actions communes pour donner à voir la photographie contemporaine : la coédition des « Carnets du Bal », qui questionne les enjeux de l’image aujourd’hui grâce à de nombreuses contributions scientifiques et artistiques, en est une.

Des ressources professionnelles 

Le site du Cnap fournit aux professionnels l’information et l’aide nécessaires à la pratique de leurs métiers, grâce à un annuaire commenté dans lequel figurent près de 2 200 lieux, mais aussi l’offre culturelle en France, les aides, les prix, les bourses, les résidences ou les projets d’écriture adaptés à sa recherche. Des guides de l’art contemporain – 223 résidences d’arts visuels en France (2016), 140 aides privées et publiques en faveur des artistes (2012) ainsi que le guide La Commande de design graphique (2014) – sont publiés à partir de cette base de données.

Le site internet est également une ressource apportant des réponses concrètes aux questions posées par les différents acteurs de l’art contemporain, qu’il s’agisse des artistes (au sujet des statuts juridique, fiscal ou social, des conditions d’exercice professionnel, du soutien à la création, à la diffusion), des professionnels, des entreprises (mécénat) ou du grand public. Le guide 141 questions-réponses sur l’activité des artistes plasticiens, mis à jour chaque année, en est un condensé.

www.cnap.fr informe sur les dispositifs de soutien existants, les procédures d’acquisition, de prêt et de dépôt d’œuvres du Cnap, ainsi que sur les appels à projets et candidatures dont l’établissement a la charge.

Dans sa rubrique « Calendrier », 400 à 500 événements d’art contemporain sont annoncés chaque semaine.

L'importance du design graphique 

Le design graphique et la typographie sont présents dans l’ensemble des missions du Cnap. Chaque dossier de présentation, plaquette, rapport d’activité, site et ouvrage sont confiés à des graphistes différents.
Des acquisitions d’ensembles de design graphique et de caractères typographiques intègrent chaque année la collection depuis 2010, puis sont régulièrement prêtées pour des expositions en France et à l’étranger. En 2016, l’ensemble du travail de création des pictogrammes d’animation touristique des autoroutes a été acheté à Jean Widmer et Nicole Sauvage. Des commandes de caractères typographiques, l’Infini, réalisé par Sandrine Nugue en 2015 et Faune, d’Alice Savoie, en 2017, permettent également d’enrichir la collection avec des études, croquis et recherches.
Des projets d’édition sont régulièrement soutenus (Éditions Entremonde, La Nouvelle Typographie de Jan Tschichold en 2015), ainsi que des projets de recherche artistique (Aurélien Farina, Très tendre, et plein de secret jusqu’à la fin, 2017) ou de théorie et critique d’art (Anthony Masure pour le projet en ligne Formes de l’invisible. Archéologies graphiques du design avec le numérique, 2017).
Le Cnap a également coproduit, avec Canopé, « Série graphique », un kit pédagogique à destination des enseignants de collèges conçu par Fanette Mellier, en 2015 et le « Ludographe » destiné aux enseignants d’école élémentaire et réalisé par Paul Cox, en 2019.
Depuis 1994, le Cnap édite Graphisme en France, revue thématique annuelle diffusée gratuitement et disponible depuis 2014 dans une version numérique en anglais. Un site internet dédié, plateforme d’information thématique, prolonge la publication par des ressources en ligne – notamment un calendrier des événements organisés tout au long de l’année.
Enfin, le guide sur La Commande de design graphique (2014) et les « Salons graphiques », visant à susciter des échanges entre graphistes et commanditaires autour de thématiques communes, participe à l’information aux professionnels.

Dernière mise à jour le 5 novembre 2019