Le Banquet
À priori, Guillaume Durrieu est peintre ; il en manipule les outils, les supports, le cadre historique et référentiel ainsi que les usages de l’accrochage. C’est une peinture abstraite, radicale ; sèche, dit-il. Pas de gestuelle chargée d’affects, pas de figuration ou d’improvisation sur la toile, l’artiste use d’un minimum d’effets pour un effet plastique maximum. Chaque peinture est structurée par une grille, trame, cadre, quadrillage réfléchie au préalable au format d’un carnet de croquis. Le dessein ? Éprouver la peinture, dans ses limites et son autorité. Et en dépasser le cadre. Ainsi, ici, Guillaume Durrieu nous embarquera dans « les divagations existentielles d'un personnage lors d'un banquet », une fiction d’exposition où le premier média convoqué est le cinéma, pour sa puissance narrative, énigmatique, émotionnelle et le premier medium, la composition musicale,
l’autre pratique de l’artiste.
Complément d'information
Ses œuvres sont présentes dans les collections des Abattoirs – Frac et d’Yvon Lambert. Il a reçu le prix CIC’ART en 2013.En 2015, il a conçu les décors de « Passion » de Sondheim au Théâtre du Châtelet.
Il collabore comme compositeur et musicien aux films de Samir Ramdani avec Philippe Dubernet et Gabriel Hibert (Prix qualité du CNC, Prix de la meilleure musique originale du Festival de court-métrage de Clermont- Ferrand, Prix Renard au festival Côté Court de Pantin).
Diplômé de l’isdaT en 2006, Guillaume Durrieu vit et travaille à Paris ; il est représenté par la galerie Rabouan Moussion – Paris.