à la recherche d'images / bildersuchlauf

collection dkw. Kunstmuseum Dieselkraftwerk Cottbus - Brandenburgisches Landesmuseum für Moderne Kunst
Exposition
Arts plastiques
Passerelle Brest

Contrastant en apparence avec l’engagement critique de la modernité occidentale – le postmodernisme – il règne en ex-Allemagne de l’Est (RDA) un esprit encore très conservateur assuré en partie, et ce depuis longtemps, contre les doctrines publiques, les traditions liées au modernisme classique et où l’image reste le pivot central – la by Browse to Save" href="http://www.cac-passerelle.com/index.php?option=com_content&view=article&id=463&Itemid=100003&bd7d1eff504038707ab1bed78b1a249a=ff6316d15bef525e3e5b36c8cccdfd14#">pierre angulaire de la confiance.

Le Kunstmuseum Dieselkraftwerk de Cottbus (Allemagne) a été créé en 1977 comme la « Galerie de la Collection d’art de Cottbus », l’une des rares entreprises muséales de l’ex-Allemagne de l’Est. Ce musée a été conçu de manière à ce que les photographies et les affiches prennent place égale aux peintures, sculptures et autres arts graphiques. Le noyau de départ régional s’est ensuite élargi à toute l’ex-Allemagne de l’Est.

L’exposition « à la recherche d’images / bildersuchlauf » montre pour la première fois des morceaux choisis parmi toutes les lignes représentatives de la collection et reflète ainsi l’histoire même de ce musée. Une centaine de peintures, photographies, affiches liées à 40 années d’histoire de l’art allemand (1950-1989) sont exposées. Ces œuvres questionnent à la fois « le réalisme socialiste » qui marque l’image officielle et les processus critiques naissants qui ont émergé, au fil des ans, à travers des manuscrits subjectifs. Cet art, souvent apparenté à un art proche de l’Etat, prouve, dans la collection du musée de Cottbus, une diversité passionnante et de nombreuses découvertes.

Au-delà la question de la spécificité de cette collection et du contexte historique de l’art dans l’ex-Allemagne de l’Est, cette exposition s’interroge sur les représentations des réalités quotidiennes à travers quatre chapitres qui sont : le travail, l’espace public/privé, la famille et la contre-culture.

Dans les années 50 jusque dans les années 80, les artistes de l’Allemagne de l’Est n’avaient pour référence moderne que la peinture expressionniste. L’accessibilité à l’information et la disponibilité culturelle était fortement contrôlée et les artistes, les écrivains se sentaient déconnectés du reste du monde. Ils ont trouvé dans l’imagerie expressionniste la dissociation qui correspondait à leurs sentiments. En référence à Otto Dix, notamment, les artistes ont développé une approche plus ironique de la réalité, une critique sociale plus réaliste que certains expressionnistes.

La construction des images photographiques, à cette époque, faisait référence à la modernité proche du Bauhaus, à la différence du traitement documentaire de la photographie réaliste. Cependant, les photographes avaient une plus grande autonomie que les peintres : la mobilité de l’appareil, la circulation des pellicules de l’autre côté du Rideau de fer, le développement domestique des photographies permettaient aux photographes une plus grande liberté.
De même que les photographes, les affichistes continuaient leurs productions « à la maison » de façon moins contrôlable par l’État.

Tarifs :

3€ / gratuit pour les adhérents

Complément d'information

dans le cadre des célébrations du Cinquantenaire du Traité de l’Elysée

Commissaires d'exposition

Horaires

le mardi de 14h à 20h et du mercredi au samedi de 14h à 18h30 fermé les dimanches, lundis et jours fériés

Adresse

Passerelle 41 rue Charles Berthelot 29200 Brest France
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022