La page blanche
Dans le cadre du festival Concordan(s)e
Pour sa neuvième édition, le festival itinérant invite des écrivains et des chorégraphes qui ne se connaissent pas à imaginer en duo un projet de création "www.concordanse.com":http://
La contrainte est, pour eux deux, un moteur. Thomas ne souhaite pas une écriture trop envahissante. Deux phrases, des mots, pas forcément un récit. C’est le lieu qui produira un texte, sur le moment. Pour Julie, la danse – comprise au sens large d’actions dans l’espace – naîtra des spécificités de l’espace investi. Thomas a accepté de danser. S’il danse, Julie peut lire ou écrire, en direct, les textes qui naîtront de leur rencontre de plateau. Une danse in situ, une écriture contextuelle. « Ce qui nous rapproche, c’est cette foi dans l’espace poétique créé par les mots, les présences scéniques. »
Depuis quinze ans, Julie Desprairies crée des projets chorégraphiques contextuels. S’appuyant sur une étude détaillée des sites et de la commande, elle écrit une « danse appliquée » qui implique souvent usagers et habitants. Ses créations sont d’envergures variables, pour un bâtiment, un quartier, une ville, un paysage.
Thomas Clerc, écrivain, a récemment publié Intérieur (éditions Gallimard, 2013), une description intégrale de son appartement. Il est également chroniqueur à France […] Culture, éditeur du cours de Roland Barthes au Collège de France sur le neutre et des œuvres de Guillaume Dustan chez POL.
Tarifs :
5 euros / tarif réduit 4 euros