L’Orient de Théodore Valerio

Par Stéphane Allavena
Théodore Valerio, Turc slave de Bosnie, 1852

Théodore Valerio, Turc slave de Bosnie (FNAC PFH-8798 (76)). Crayon et aquarelle sur papier, 27,9 cm x 20,8 cm Daté, signé en bas à gauche : VALERIO 1852 STURLITZ. En dépôt à l’ENSBA depuis 1869.

Note : « Les touristes ont leurs habitudes. Ils affectionnent de certains pays et ne poussent pas leurs excursions au-delà. Les artistes eux-mêmes, que la curiosité pittoresque et le désir de trouver de nouveaux types sembleraient devoir entraîner vers les contrées moins connues, s’en tiennent toujours à l’Italie ou tout au plus à l’Espagne et à l’Afrique française. M. Théodore Valerio n’est pas de ceux-là, et il s’est bravement avancé en explorateur à travers des régions pour ainsi dire aussi vierges que les forêts de l’Amérique, bien qu’elles occupent une grande surface de l’Europe et fassent partie d’un empire civilisé. Un bien petit nombre de voyageurs y ont pénétré, et parmi ceux-là presque tous étaient étrangers à l’art et aux lettres et n’ont point fixé leurs souvenirs ». Théophile Gautier, « Album ethnographique de la monarchie autrichienne par Théodore Valério», Moniteur universel, 11 mars 1854.

Le monde rural traditionnel constitue le principal objet d’étude de Valerio. L’artiste étudie de manière systématique, dégageant les caractéristiques physiques et morales propres à chaque communauté. Au sein de cette mosaïque, les cultivateurs forment une catégorie que Valerio se complaît à présenter par paire ou individuellement, portant une attention soutenue aux richesses de la parure tout comme aux détails de certains attributs. 

Paysan des environs de Presbourg, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Paysan des environs de Presbourg, 1851 (Inscription à l'inventaire, Inv. : FNAC PFH-8798 (35))

Paysanne des environs de Presbourg, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Paysanne des environs de Presbourg, 1851 (Inscription à l'inventaire, Inv. : FNAC PFH-8798 (36))
 

Paysans valaques des environs de Lugos, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Paysans valaques des environs de Lugos, 1851 (Inscription à l'inventaire, Inv : FNAC PFH-8798 (62))
 

Paysan des environs de Tyrnau, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Paysan des environs de Tyrnau, 1851 (Inscription sur l'inventaire, Inv : FNAC PFH-8798 (38))
 

Paysan de Tileguhaza, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Paysan de Tileguhaza, 1851 (Inscription à l'inventaire, Inv : FNAC PFH-8798 (19))
 

Femme mariée de Jasz-Bereny, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Femme mariée de Jasz-Bereny, 1851 (Inscription sur l'inventaire, FNAC PFH-8798 (21))
 

Enfant slovaque des environs de Morderdorf, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Enfant slovaque des environs de Morderdorf, 1851 (Inscription sur l'inventaire, FNAC PFH-8798 (37))
 

Juhasz de Szakallas, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Juhasz de Szakallas, 1851 (Inscription à l'inventaire, FNAC PFH-8798 (37))
 

Pâtre valaque de Sistarovecz, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Pâtre valaque de Sistarovecz, 1851 (Inscription sur l'inventaire, FNAC PFH-8798 (63))
 

Pâtre valaque de Zabalcz, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Pâtre valaque de Zabalcz, 1852 (Inscription à l'inventaire, FNAC PFH-8798 (65))
 

Berger des environs de Malyevacz, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Berger des environs de Malyevacz, 1852 (Inscription à l'inventaire, FNAC PFH-8798 (72))
 

Betyare du comitat de Csongrad, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Betyare du comitat de Csongrad, 1851 (Inscription à l'inventaire, FNAC PFH-8798 (31))
 

Betyare (vagabond), aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Betyare (vagabond), 1852 (Inscription sur l'inventaire, FNAC PFH-8798 (30))
 

Musicien tzigane d'environ d'Arad, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Musicien tzigane d'environ d'Arad, 1851 (Inscription sur l'inventaire, FNAC PFH-8798 (59))

Forgeron tzigane des montagnes de Matra, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Forgeron tzigane des montagnes de Matra, 1852 (Inscription sur l'inventaire, FNAC PFH-8798 (56))
 

Homme tzigane de Uy-Szasz, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Homme tzigane de Uy-Szasz, 1852 (Inscription sur l'inventaire, FNAC PFH-8798 (52))
 

Tzigane des environs d'Arad, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Tzigane des environs d'Arad, 1851 (Inscription sur l'inventaire, FNAC PFH-8798 (55))
 

Tzigane des environs d'Arad, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Tzigane des environs d'Arad, 1851 (Inscription sur l'inventaire, FNAC PFH-8798 (57))
 

Femme tzigane de Mezo-Tur, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Femme tzigane de Mezo-Tur, 1852 (Inscription sur l'inFNAC PFH-8798 (51))
 

Femme tzigane de Uy-Szasz, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Femme tzigane de Uy-Szasz, 1852 (Inscription sur l'inventaire, FNAC PFH-8798 (54))
 

Jeune fille grecque de Bosnie, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Jeune fille grecque de Bosnie, 1852 (Inscription sur l'inventaire, FNAC PFH-8798 (75))

Femme grecque de Bosnie, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Femme grecque de Bosnie, 1852 (Inscription sur l'inventaire, Inv. : FNAC PFH-8798 (90))
 

Serrechaner de Zavaglie, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Serrechaner de Zavaglie, 1852 (Inscription sur l'inventaire, Inv. : FNAC PFH-8798 (68))
 

Serrechaner d'Ottochacz, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Serrechaner d'Ottochacz, 1852 (Inscription sur l'inventaire, Inv. : FNAC PFH-8798 (69))
 

Bozo Raatic oberbacha du régiment de Sluin, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Bozo Raatic oberbacha du régiment de Sluin, 1852 (Inscription sur l'inventaire, Inv. : FNAC PFH-8798 (66))
 

Homme de Silistrie, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Homme de Silistrie, 1854 (Inscription sur l'inventaire, Inv. : FNAC PFH-8798 (82))
 

Homme de Silistrie, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Homme de Silistrie, 1854 (Inscription sur l'inventaire, Inv. : FNAC PFH-8798 (83))

Soldat de Bucarest, aquarelle de Théodore Valerio

Théodore Valerio, Soldat de Bucarest, 1854 (Inscription sur l'inventaire, Inv. : FNAC PFH-8798 (87))
 

Les Beaux-Arts de Paris conservent une remarquable collection de portraits aquarellés, exécutés entre 1851 et 1854 par l’artiste voyageur Théodore Valerio. Cette suite de dessins, attribuée à l’école par l’ancienne Surintendance des Beaux-Arts le 31 mars 1869, illustre la traditionnelle fascination des artistes du XIXe siècle pour l’Orient ainsi que l’intérêt grandissant, manifesté par certains d’entre eux, pour un art à vocation documentaire et ethnographique.

De l'Est de la France aux marches de l'Empire Ottoman : portrait d'un artiste voyageur

Né en Meurthe-et-Moselle le 18 février 1819 à Herserange, petit bourg situé non loin de la frontière luxembourgeoise, Théodore Valerio est un artiste lorrain dont la vocation pour le dessin et les voyages semblent avoir été particulièrement précoce. Élève dès 1834 du dessinateur et lithographe parisien Nicolas-Toussaint Charlet (1792-1845), le jeune homme expose sa première peinture au Salon des Artistes Vivants de 1838 à l’âge de 19 ans (Intérieur de corps-de-garde flamand, n° 1711). À cette oeuvre au thème assez convenu, encore largement influencée par les scènes de l’épopée napoléonienne produites par son maître, succèdent lors des dernières années de la monarchie de Juillet d’autres réalisations qui témoignent de l’intérêt qu’il porte à l’étude des populations. Inspirées par les séjours que l’artiste effectue en Allemagne, en Suisse et en Italie entre 1841 et 1843, ces dernières sont alors entièrement dédiées à la représentation du monde rural.

Cet engouement pour l’itinérance et l’exploration, devenues source essentielle de l’inspiration artistique, se confirme après la Révolution de 1848. Suivant l’exemple d’Horace Vernet (1789-1863), Théodore Chassériau (1819-1856) et Eugène Fromentin (1820-1876), auteurs de voyages « anthropologiques » en Égypte et en Algérie dans les années 1840, Valerio décide d’entreprendre plusieurs séjours en Europe orientale afin d’y étudier la mosaïque des peuples qui composent la monarchie austro-hongroise. Le but de son entreprise, encouragée par le géographe et explorateur Alexander Von Humboldt (1769-1859), est de conserver par le dessin les types physiques et les traits caractéristiques d’un monde dont l’identité et le devenir sont menacés par les mutations du monde moderne.

Saluées par Théophile Gautier dans le « Moniteur universel » des 11 et 18 mars 1854 pour leur intérêt documentaire et esthétique, une partie des aquarelles réalisées par l’artiste au cours de ces différents périples est présentée à l’Exposition universelle de 1855. Celles-ci remportent auprès du public un vif succès et permettent au dessinateur d’être pleinement reconnu comme artiste-ethnographe. Ce dernier, interrompant ces pérégrinations dans l’est de l’Europe, consacre alors le reste de sa carrière à traduire en eaux fortes ou en peintures les nombreux travaux exécutés lors de ses voyages. Entre 1857 et 1879, date de sa mort à Vichy dans l’Allier, le peintre n’expose en effet pas moins de 97 œuvres dont 34 peintures, 34 eaux fortes et 29 dessins qui contribuent ainsi à diffuser la connaissance de civilisations encore peu connues du grand public. Une grande partie de cette production est également inspirée, à partir de 1870, par les séjours qu’il effectue en Bretagne. 

Les 90 aquarelles de l'Ensba, un dépôt unique

Acquise après l’Exposition universelle de 1855, la collection déposée par l’État à l’Ensba réunit 90 dessins qui, en dépit de leur grande diversité, n’en sont pas moins marqués par une forte homogénéité stylistique. Tous sont des portraits, présentés en pied ou en buste sur un fond uni, accompagnés en marge d’une mention précisant le statut social du personnage et sa localité d’appartenance. Le choix de cette mise en page, sobre et dépouillée, permet ainsi à l’artiste de se concentrer exclusivement sur le costume et les traits du modèle, vu à la fois comme un type physique, représentatif d’une « race », et un individu, doué de sa propre psychologie.

Datés et signés de la main de Valerio (à l’exception de cinq d’entre eux), l’ensemble de ces dessins a été réalisé au cours de trois expéditions différentes : les deux premières en Hongrie entre 1851 et 1852, la troisième dans les provinces danubiennes en 1854. C’est à sa propre initiative que l’artiste semble avoir accompli les deux premiers voyages en terre magyare. Placé sous la tutelle étroite de l’empire d’Autriche depuis 1711 avant d’être officiellement réunifié à ce dernier en 1867, le pays rassemble alors un grand nombre de peuples qui ont la particularité d’y avoir conservé leurs coutumes et leurs traditions intactes. Allemands, Arméniens, Grecs, Juifs, Ruthéniens, Slaves, Slovaques et Tziganes, y cohabitent depuis plusieurs siècles, répartis au sein d’un vaste territoire dont les confins sont délimités à l’est par la chaîne des Carpates, au sud par l’imposante silhouette des Balkans.

Muni de lettres de recommandations signées du prince Esterhasy, l’artiste y visite une première fois Vienne, Pressbourg (actuelle Bratislava), Pest (futur Budapest) ainsi que les contrées les plus reculées du pays, atteignant à la fin de son parcours la région dite du banat située en bordure de l’actuelle Roumanie. Loin des centres urbains qu’il ne fait que traverser, son attention se porte essentiellement sur le monde paysan dont il partage alors les dures conditions de vie, effectuant l’ensemble de ses traversées à pied ou à cheval, descendant et dînant en de modestes auberges ou dormant à la belle étoile en compagnie des bergers. Lors de son second périple, au cours duquel il réalise plus de 60 aquarelles, Valerio pousse son entreprise jusqu’aux frontières militaires du sud-est, pénétrant en Bosnie, région alors placée sous la domination de l’empire ottoman. Tandis qu’il approfondit sa connaissance du monde rural, sa curiosité se penche sur le sort des populations nomades dont il effectue alors d’admirables portraits qui comptent parmi les plus émouvants qu’il ait brossés. Comme le souligne l’auteur dans le compte rendu de ses voyages paru en 1858 dans « l’Artiste »,  l’opération n’est pas sans risque, bon nombre des membres de cette communauté observant à son encontre une méfiance appuyée qu’il parvient néanmoins à déjouer grâce à son audace et à son sens aigu des relations humaines.

La guerre de Crimée, qui oppose à partir de 1853 l’Empire ottoman au tzar de Russie Nicolas 1er, est à l’origine de son troisième voyage. Chargé en vertu du décret du 23 juin 1854 par le ministère de l’Instruction publique d’une mission officielle d’art et de sciences en Transylvanie et Valachie (Roumanie et Bulgarie actuelles), Valerio y visite les camps militaires du Danube où le sultan Omer-Pacha a réuni une grande partie de son armée issue des provinces les plus diverses de l’Empire. À Viddin, Kalafat, Rouschtchouk ou Silistrie, l’artiste croque la silhouette d’une multitude de soldats et de civils (Bachi-bouzouks, arnautes, derviches ) complétant ainsi l’inventaire des populations de l’Europe orientale qu’il a initié depuis 1851. Son  répertoire s’enrichit de nouveaux types physiques et de costumes inédits dont la richesse et l’opulence apportent à sa palette un coloris chaud et lumineux qui tranche avec les tonalités bleu brun des voyages précédents.

Une nouvelle forme d'orientalisme

Influencés par le rapprochement entre l’art et la science si chers à de nombreux contemporains, les travaux de Valerio occupent une place originale dans l’histoire de l’orientalisme français. Dédiés à des contrées encore peu connues du grand public, ils ne manquent pas de renouveler les horizons d’un mouvement qui depuis la fin du XVIIIe siècle puise l’essentiel de ses sources d’inspiration dans les voyages accomplis par les artistes au Maroc, en Algérie, Égypte ou Asie mineure. 

Bien que plus proches géographiquement de l’Occident, les terres explorées par l’artiste lorrain n’ont en effet guère attiré les voyageurs. Rares sont ceux qui dans la première moitié du XIXe siècle osent s’y aventurer, hormis les peintres Auguste Raffet (1804-1860), présent en Hongrie, Moldavie et Valachie en 1837 et Jean-Léon Gérôme (1824-1904) qui en 1854, lors de son séjour à Galatz en Roumanie, y trouve une source d’inspiration pour son immense tableau Le siècle d’Auguste, présenté à l’Exposition universelle de 1855. Dans les années qui suivent, le nombre de candidats au voyage demeure encore bien faible, les expéditions menées par Émile-Étienne Esbens (1821- ?), Jaroslav Cermak (1831-1878) ou Adolphe Yvon (1817-1893), auteurs de scènes tirées de la vie des peuples d’Europe orientale, constituant une exception notable. 

À cette particularité géographique s’ajoute également un souci de vérité documentaire qui tranche avec la représentation traditionnelle que les peintres donnent de l’Orient. Alors que ces derniers privilégient depuis le début du XIXe siècle les sujets à dominante littéraire, historique ou pittoresque, l’art de Valerio s’inscrit dans une démarche scientifique qui ouvre la voie à une appréhension différente de l’exotisme fondée sur un désir de connaissance et d’ouverture. Ce souci d’objectivité se retrouve chez d’autres artistes tels Charles Cournault (1815-1904), observateur attentif des mœurs et des paysages de l’Algérie, et Jules Bourgoin (1838-1908), dont les 1176 dessins architecturaux sur l’art arabe, réalisés lors de ses voyages en Égypte, sont acquis par l’État en 1892.

Imprégnées par une curiosité sincère, associée à un profond respect pour les peuples et les cultures, les aquarelles de Valerio sont bien le fruit d’une véritable enquête ethnologique qui s’inscrit dans un contexte propice à l’étude des civilisations orientales. Éloignés néanmoins de tout esprit « européanocentriste », ses résultats apportent à l’observateur d’aujourd’hui une somme d’informations exceptionnelles sur un monde que l’éveil des nationalités puis la Première Guerre Mondiale ne tarderont pas à modifier en profondeur.

Stéphane Allavena
Conservateur du patrimoine
Mission de récolement
Centre national des arts plastiques

Bibliographie

Marie-Madeleine AUBRUN. « Théodore Valerio (1819-1879) ». Exposition, Galerie Gaubert, Paris, 22 octobre-24 novembre 1980.
Christine PELTRE. « Le voyage en Hongrie de Théodore Valerio (1819-1879) », Le Pays Lorrain, 1986, n° 2, pp 611-612.
Christine PELTRE, L’atelier du voyage : les peintres en Orient au XIXe siècle, Paris, le promeneur, 1995.
Christine PELTE. « Les géographies de l’art : physionomies, races et mythes dans la peinture ethnographique », Romantisme, n° 130, 2005.
Christine PELTRE, Dictionnaire culturel de l’orientalisme, Paris, Hazan, 2008.

Sources imprimées

Théophile GAUTIER. « Album ethnographique de la monarchie autrichienne par Théodore Valério», Moniteur universel, 11 et 18 mars 1854.
Théophile GAUTIER. « Album ethnographique (mission du ministère de l’Instruction publique sur les bords du Danube en 1854) », Moniteur universel, 7   mai 1855.
Théodore VALERIO. « Essais ethnographiques sur les populations hongroises », L’Artiste, 1858.

Archives

Archives nationales :
-AJ/52/444. Acquisition des dessins de Valerio lors de ses voyages en Hongrie, Croatie et provinces danubiennes.

Dernière mise à jour le 21 avril 2021