Juan Esteves
Pour sa première exposition individuelle à Paris, Juan Esteves nous propose des œuvres contemporaines, crées à partir d'extraits de livres et d’interviews de grands penseurs (Friedrich Nietzsche, Edgar Morin, Simone de Beauvoir, Elizabeth Badinter, Hannah Arendt, Umberto Eco, Renato Janine Ribeiro, Benedito Nunes, etc..) et d’une sélection d’éléments, allant de photographies et de textes en demi-teintes, à des illustrations et des applications couleur, travaillés numériquement par l'artiste, pour créer une série de sérigraphies sans précédent.
En choisissant pour titre une phrase extraite de l'ouvrage de Guy Debord, Panégyrique : « les citations sont utiles à une époque où prévalent l’ignorance et l’obscurantisme » Juan souligne l’analogie qui existe entre la teneur de cette phrase et la réalité actuelle du Brésil qui tend vers la misogynie, l'homophobie et le négationnisme, sans cependant renoncer à l'humour.
En effet, Juan Esteves nous propose aussi une recherche ludique qui nous permettra de découvrir par nous-mêmes qui sont les personnages, quelles sont leurs œuvres littéraires et artistiques, nous incitant ainsi à réaliser un exercice intellectuel menant à la remise en question du statu quo brésilien.
Complément d'information
Juan Esteves a commencé à travailler comme photojournaliste en 1985 à Folha de S.Paulo, le plus grand journal brésilien et d’autres publications importantes telles que Marie Claire Magazine, Elle Magazine... et collaboré avec des maisons d’édition internationales comme Penguin Books (Angleterre), Rizolli (Italie), Édition Autrement (France), Editorial Crítica (Espagne), Rive Gauche (Chine), The University Press (États-Unis), entre autres.
Depuis 1980, il a publié dans différents pays, plus de 200 livres, la plupart présentant ses portraits.
Depuis 2000, Esteves a publié ses propres livres comme 55 Portraits (Ed. Lippi, 2000), Presença / Presence (Ed. Terceiro Nome, 2006) sur de grands noms de la culture brésilienne et internationale tels que des artistes plasticiens, sculpteurs, graveurs, réalisateurs, photographes, écrivains, poètes, musiciens et chorégraphes. Ensuite, se consacrant à l'architecture historique de la ville de São Paulo, la plus grande ville brésilienne, il a publié Capital São Paulo et son patrimoine architectural (Ed. Atitude Brasil, 2010) et Campos Elíseos, History and Images (Ed. Cult Art, 2018) entre autres.
Juan Esteves possède des photographies dans les principales collections brésiliennes telles que le Musée d'Art de São Paulo (MASP), le Musée d'Art Moderne de Rio de Janeiro (MAM-RJ), le Musée d'Art Moderne de São Paulo (MAM-SP), le Musée d'Art Contemporain de l'Université de São Paulo (MAC-USP), la Pinacothèque de São Paulo (Pina_), le Musée Afro Brasil, l’Instituto Itaú Cultural, l’Instituto Moreira Salles (IMS), Chapel Art Collection, la Fondation Iberê Camargo, le Musée Oscar Niemeyer (MON), le Musée l'Elysée à Lausanne et la Bibliothèque nationale de France (BnF) à Paris. Ainsi que dans les collections privées telles que Rubens Fernandes Junior, la collection Werner Herzog et la collection Joaquim Paiva.
Esteves a présenté son travail au Musée Oscar Niemeyer (MON), au Musée d'Art de São Paulo (MASP), au Musée d'Art Moderne de Rio de Janeiro (MAM-RJ), au Musée d'Art Contemporain de l'Université de São Paulo (MAC-USP) , Pinacothèque de São Paulo (Pina_) Instituto Moreira Salles (IMS), Rio de Janeiro, Itaú Cultural, Stedelijk Museum Het Domein, Sittard au Pays-Bas; Städtisches Museum in der alten Post, Mülheim an der Ruhr en Allemagne. PS1 (MoMA) New York, États-Unis; Galerie Aschenbach, Amsterdam; Point Ephémère, Paris, France, Montreux Art Gallery, Suisse; Time and Style Gallery, Tokio, Japón; Fundación Juan March, Madrid, Espagne, dans plus de 200 expositions internationales, entre collectives et individuelles.
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