Jean Laube

Chez Jean Laube il y a un constant va et vient entre couleur et structure où la couleur est tenue et rythmée par la structure toute en la débordant, comme si chaque peinture, au lieu de clore cette question, l’ouvrait et la relançait sans cesse. Frédérique Valabrègue notait que dans sa peinture il n’y a pas de série. Il n’y a pas une sorte de raisonnement qui se mettrait à courir d’une peinture à l’autre. Il y a un va-tout risqué à partir de structures éprouvées et dont l’ordre est contesté par leur élargissement ou leur débordement. Sur un acquis de l’élémentaire, un élémentaire d’une importance capitale dont les problèmes pourraient être les suivants : comment arriver à un véritable dialogue entre structure graphique et spatialisation colorée.