Imagine
Fondation Genshagen, Berlin, Allemagne, 2010

Biographie

Né en 1962

Vit et travaille à Digne et Paris

 

Sorti de l'école d'art de la Villa Arson à Nice, Jean Daviot se distingue par l’exploitation de divers moyens d’intervention  : la vidéo, la photographie, la peinture, mais aussi des actions dans le paysage ou encore des travaux sonores. Le travail de Jean Daviot parle d’altérité, il utilise les outils du lien  : traces, langages, écritures, pour créer les formes d’un rapport à l’Autre.

À partir de 1994, il réalise des "Ombrographies" en prenant des empreintes de visages et de mains en photocopie, traces qu'il transfère sur la toile. Depuis 1999, les «  Visiteurs du soi  » sont des peintures de personnes passées dans son atelier dont il trace le contour d’un trait, le corps et son ombre se rejoignent dans une même forme  : «  la forme du corps est le corps de la forme.  ». Dans «  les Silences  », il interroge le langage des mains  : pictogrammes d’un langage universel. Dans «  Srevne  », présentée à «  la Force de l'art  » en 2006 au Grand-Palais à Paris, il fait entendre sa voix à l’endroit, à l'envers et à l'envers de l'envers. Il sculpte la langue comme un objet, qui devient alors le palimpseste d’une réflexion à voix-off. «  L'écart des mots  », sont des photographies où il insère des mots dans des paysages, des ciels, des villes, jouant sur leurs signifiés et leurs signifiants. Avec «  Vherbe  » Il fait réellement pousser dans les paysages des mots en lettres d’herbe, qui peuvent mesurer plusieurs centaine de mètres  : «  MEmoiRE  » prés de la grotte préhistorique de Pech-merle ou encore "ImaGinE" à la fondation Genshagen à Berlin. Depuis 1995, il réalise des peintures numériques "Ecritures de lumières", où il se sert d'une caméra vidéo comme d'un pinceau  : le procédé est simple, en apparence, la caméra tourne au ralenti, il dirige l'objectif vers des planètes émettant ou réfléchissant la lumière, le soleil, vénus, jupiter ou la lune ou encore des villes la nuit et laisse dans le mouvement de sa main la lumière se déposer sur le support en l'aspirant. C’est la lumière même qui se dépose en éclats de couleurs, faisceaux d’oscillations de flux sur l’écran, la toile, le mur.

Voir aussi le site de l’artiste

 

 

  1.   Jean Daviot is a French  contemporary  artist  born in Digne on February 20, 1962. He went to the art school at the Villa Arson in Nice and lives and  works  in Paris. Jean Daviot distinguishes himself by the exploitation of various ways of intervention: video, photography, painting, but also actions in the landscape or sonorous works. In 1984, he creates a fictional character: the  artist  Walter Pinkrops. From 1994, he realizes "Ombrographies" by taking imprints of faces and hands in photocopy and by transferring these traces onto the white canvas. Since 1999, he draws the outline of people coming to his workshop: "The visitors of the self". In these paintings, the body and its shadow join in the same shape: "The shape of the body is the body of the shape".  In "Silences," he questions the language of the hands: a universal language of symbols. In "Srevne", presented at "La force de l'art" in 2006 in the Grand Palais in Paris, he made his voice heard at the place, inside out and upside down backwards. He sculpts the language as an object, which then becomes an off-voice reflection of the palimpsest. "L'écart des mots" are  photographs  where he inserts words in landscapes, skies, cities, playing on their signifieds and signifiers. With "Vherbe" he really makes words grow in the landscape, words in letters of grass which can measure several hundred meters: "MEmoiRE" near the prehistoric cave of Pech-Merle, "ImaGinE"   at the foundation Genshagen in Berlin, or "Lieu et lien" in front of the Palais du Pharo in Marseille. Since 1995, Jean Daviot creates digital  paintings,  "Ecritures de lumières", where he uses a video  camera as a brush. The procedure is simple, in appearance: the camera slows down, he heads it towards planets emitting or reflecting light, the sun,Venus, Jupiter,the moon, or   towards cities at night and lets, by the movement of his hand, the light deposit itself on the support.It is the very light which deposits itself in bursts of color, streams of oscillations and of flow on the screen, the canvas, the wall. A work that Marc-Alain Ouaknin calls "The sky at his fingertips", title of a book he wrote on the artist. In his "Bocca del mondo", Jean Daviot makes huge jars speak and dialogue, by night they transform into planets. In a recent work in 2013, "en visage le paysage",   points of view on places appear through the contour of his face made of stone or metal.
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Dernière mise à jour le 2 mars 2020