Jean-Baptiste PLOIX

Biographie

 Jean-Baptiste Ploix, né en 1969, vit et travaille en région parisienne.   Jean-Baptiste Ploix est diplômé de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (peinture) en 1994, 

Il a exposé «Passage» en 1997 présenté hors les murs par la galerie Grey Area, Melbourne, en 1993 au Salon des Réalités Nouvelles, Paris dont il a obtenu le Prix. En 1994, le Prix Talens, 1er prix de peinture Entre temps lui est décerné. De 1998 à 2013, il est „Peintre en sommeil“ , Peintre décorateur, coloriste, peintre en batiment, menuisier…. En 2017, il expose à «Subito Presto#2» , Progress Gallery, Paris, ainsi qu’à «Hard Times Require Furious Dancing», Espace Champ Secret, Paris.

„ Je donne rarement de titre à mes peintures. Elles ne sont pas le résultat d’une idée et je n’ai pas l’envie d’en déterminer une possible interprétation, elles sont un vide que je prends pour territoire. Cela démarre toujours par la trace au sol. Geste lent, fluide, aléatoire, détaché de toute maîtrise pour rester dans une expérience continue tout au long du processus. Cette trace, je la veux exponentielle. Elle sort de son support. Je l’accumule comme autant de doutes, de contradictions qui s’érigent en structure perméable dans un choix final, poursuivant la pensée d’une peinture physiquement ouverte. Je ne peins jamais un tableau de manière autonome, avec les autres ils peuplent le sol de l’atelier, se cherchent dans des dialogues constamment mouvants. Parfois, quand la contrainte d’un rapport frontal et vertical se fait sentir, les coulures se mêlent aux tracés, je les laisse alors prendre part à la structure de la peinture et je les accepte. J’utilise principalement la gouache pour la qualité de sa lumière, sa simplicité apparente, mais aussi parce quelle ne peut pas ignorer les couches précédentes, elle vient les chercher, elle ne cache rien. S’il m’arrive de chercher une possible genèse à ma peinture, je peux certainement la relier à cette image : celle « du confiseur d’Alexandrie ». Je le regardais par la fenêtre d’un appartement donnant sur l’une de ces ruelles étroites, sombres, que l’on trouve au Maghreb. Tellement sombre que tout semblait en noir et blanc. Le confiseur sortait chaque matin fatiguer sa pâte à guimauve multicolore sur un gros clou en fer forgé planté dans le mur. Ses gestes étaient précis, ouverts, chorégraphiques. Ses couleurs faisaient trace dans l’espace. Je m’en remplissais. 2017 «Hard Times Require Furious Dancing»“.

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Source

Progress gallery

Dernière mise à jour le 2 mars 2020