Iván Navarro

Parution
Arts plastiques
Paris-Musées Paris 10
La première monographie de l’artiste chilien Iván Navarro, réalisée à la demande de la galerie Daniel Templon par l’agence Communic’Art, présente un ensemble d’oeuvres créées entre 1996 et 2007. La Galerie Daniel Templon a été la première en Europe à exposer le jeune artiste New Yorkais Iván Navarro dont les sculptures électriques détournent le langage du minimalisme pour créer un « pop-art du Tiers Monde ». Texte de John B. Ravenal 68 pages plus un dépliant / 64 illustrations couleurs / Format 23 x 30 cm / Couverture toilée avec jaquette / ISBN : 978-2-9523914-7-4 / PVP : 20 € / Bilingue anglais-français Diffusion monde excepté USA Éditions Communic’Art Date de parution : juin 2007

Complément d'information

Informations complémentaires

D’origine chilienne, Iván Navarro est né en 1972 à Santiago, où il a suivi ses études d’art à l’Universidad Catolica de 1991 à 1995. Il s’est fait connaître à New York où il travaille désormais grâce à ses sculptures post-minimales faites d’éléments industriels standards - ampoules, néons, miroirs et verre - qu’il détourne en « sculptures trompe l’oeil », meubles ou installations.
Iván Navarro grandit sous la dictature militaire d’Augusto Pinochet dont il dénoncera le régime à travers ses oeuvres.
« De cette expérience, Navarro conserve, comme beaucoup de ses compatriotes, une perception aigue des écarts entre l’apparence et la vérité. Rien de surprenant, dès lors, à ce que ses oeuvres lumineuses dénotent un intérêt pour le pouvoir et le double sens », écrit John B. Ravenal, commissaire d’art moderne et contemporain du Virginia Museum of Fine Arts, dans l’introduction du catalogue.
Au premier abord, ses outils ne sont pas sans rappeller le langage des minimalistes des années 70 et notamment les sculptures en néon de Dan Flavin, auquel Iván Navarro rend parfois hommage avec humour. Cependant, cette appropriation de l’esthétique du modernisme n’est qu’un moyen d’en subvertir les codes. Iván Navarro s’amuse à créer des pastiches ou des jeux d’illusions qui provoquent le spectateur et proposent une critique politique et sociologique de l’Amérique contemporaine. « Silla Electrica », une chaise inspirée par le design de Rietveld, devient ainsi une dénonciation de la peine de mort. « Homeless lamp », un caddie de supermarché transformé en sculpture ambulante de néons, met l’accent sur le fossé entre la frénésie consumériste américaine et une population croissante de sans-abris.
Son oeuvre a récemment été exposée au Whitney Museum, New York ; au MOCA, Miami ; Witte de With, Rotterdam. Roebling Hall, New York ; Matucana 100, Santiago ; Brooklyn Academy of Music, New York ; Art Rock Rockefeller plaza, New York ; Prague Biennale 2, Prague. Son oeuvre a récemment été acquise par la collection Saatchi, Londres ; le Hirshhorn Museum, Washington DC ; La collection Martin Z. Margulies, Miami ; et la collection LVMH, Paris.

Accès mobilité réduite

Oui

Adresse

Paris-Musées 27 rue des petite écuries 75010 Paris 10 France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020