INVOLUTION DES LICHENS
Une exposition d’Émilien Adage avec Rémi Voche et des oeuvres de la collection de l’artothèque du GAC
Le projet d’exposition L’involution des lichens prend comme ligne conductrice l’histoire fascinante de la rencontre entre les algues et les fungi (champignons) à l’origine de la naissance des lichens il y a 600 millions d’années. Comme toute forme de vie, l’art est un processus, une succession de rencontres, de partenariats et d’événements incessants.
J’envisage cette exposition comme la possibilité de tisser des liens - un réseau - entre ma pratique sculpturale, une sélection d’oeuvres existantes empruntées au GAC, ainsi que le travail performatif de Rémi Voche.
Mon intention est de créer une série de sculptures en continuité avec mes recherches actuelles sur les formes débridées de nature et de paysage. Dans mes installations se côtoient des assemblages d’éléments artificiels, naturels, et de matières premières. Je construis des objets hybrides (lacs de verre, stalactites de mousse, casquettes fossilisées, outils de mesure mobiles, animaux pétrifiés, bonnets calcinés, fruits en plastique, tertres de béton...) ; se déployant dans des espaces inventés (grottes, îlots, bivouac...).
Ces créations seront alimentées par les oeuvres de la collection du GAC par jeux de ricochets
esthétiques, formels et/ou théoriques. De manière à augmenter le récit, il sera également proposé à l’artiste Rémi Voche de s’approprier et d’activer les pièces exposées sous forme de performance.
Ainsi un événement adjacent pourra avoir lieu pendant le temps de l’exposition.
L’enjeu sera de trouver un format d’exposition particulier, un cheminement enchevêtré sur trois étages mêlant sculptures, estampes et performance. À l’instar de l’attitude coopérative observée entre organismes dans la nature, ma proposition est de mettre en avant l’idée d’une involution. La notion d’involution défendue par les anthropologues Natasha Myers et Carla
Hustak est un phénomène d’association perpétuel et extravagant où tout les participants s’aventurent au-delà des limites qui étaient précédemment les leurs. Contrairement au terme d’évolution, l’involution serait une forme dynamique plus enroulée, tournée vers l’intérieur, lovée.
L’INVOLUTION DES LICHENS
Une exposition d’Émilien Adage avec Rémi Voche et des oeuvres de la collection de l’artothèque du GAC
Le projet d’exposition L’involution des lichens prend comme ligne conductrice l’histoire fascinante de la rencontre entre les algues et les fungi (champignons) à l’origine de la naissance des lichens il y a 600 millions d’années. Comme toute forme de vie, l’art est un processus, une succession de rencontres, de partenariats et d’événements incessants.
J’envisage cette exposition comme la possibilité de tisser des liens - un réseau - entre ma pratique sculpturale, une sélection d’oeuvres existantes empruntées au GAC, ainsi que le travail performatif de Rémi Voche.
Mon intention est de créer une série de sculptures en continuité avec mes recherches actuelles sur les formes débridées de nature et de paysage. Dans mes installations se côtoient des assemblages d’éléments artificiels, naturels, et de matières premières. Je construis des objets hybrides (lacs de verre, stalactites de mousse, casquettes fossilisées, outils de mesure mobiles, animaux pétrifiés, bonnets calcinés, fruits en plastique, tertres de béton...) ; se déployant dans des espaces inventés (grottes, îlots, bivouac...).
Ces créations seront alimentées par les oeuvres de la collection du GAC par jeux de ricochets
esthétiques, formels et/ou théoriques. De manière à augmenter le récit, il sera également proposé à l’artiste Rémi Voche de s’approprier et d’activer les pièces exposées sous forme de performance.
Ainsi un événement adjacent pourra avoir lieu pendant le temps de l’exposition.
L’enjeu sera de trouver un format d’exposition particulier, un cheminement enchevêtré sur trois étages mêlant sculptures, estampes et performance. À l’instar de l’attitude coopérative observée entre organismes dans la nature, ma proposition est de mettre en avant l’idée d’une involution. La notion d’involution défendue par les anthropologues Natasha Myers et Carla
Hustak est un phénomène d’association perpétuel et extravagant où tout les participants s’aventurent au-delà des limites qui étaient précédemment les leurs. Contrairement au terme d’évolution, l’involution serait une forme dynamique plus enroulée, tournée vers l’intérieur, lovée.
Autres artistes présentés
ÉMILIEN ADAGE
(Né en 1985 à Saint-Martin-d’Hères, Isère). Il vit et travaille en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Après avoir obtenu un DNSEP en 2008 à l’école d’art d’Annecy, son travail apparaît au
sein d’expositions personnelles et collectives dans différentes institutions culturelles (La
Halle de Pont-en-Royans, La Villa Arson à Nice, le centre d’art Bastille de Grenoble, La
Villa du Parc à Annemasse, la Galerie Tator à Lyon, Mains d’OEuvres à Saint-Ouen, l’Assaut
de la menuiserie à Saint-Étienne...).
Co-commissaire d’exposition et codirecteur artistique au sein de la structure Solarium
Tournant qu’il a cofondée avec Anthony Lenoir ; Émilien Adage est à l’initiative de projets
de résidences d’artistes et d’expositions dont l’objectif est un dialogue entre le patrimoine
historique de la ville d’Aix-les-Bains et l’art contemporain.
Partenaires
ANGLE et le Groupe Art Contemporain/ GAC
Horaires
du mercredi au samedi de 14h à 18h