Hippocampe

Tadzio
Exposition
Arts plastiques
Les Tanneries Amilly

L’invitation faite à Tadzio d’investir la Petite galerie lui permet de mettre en relation trois ensembles d’œuvres générés par une exploration des effets du temps et de la mémoire sur la perception. Le titre de l’exposition, Hippocampe, fait référence à une partie du cerveau qui sert à mémoriser. C’est également celui d’une série de dessins que l’artiste effectue de mémoire, à partir de photographies réalisées à partir de 2013 à Tokyo, au Japon.
L’hippocampe est aussi le nom qui a été donné à un satellite découvert cette année aux confins du Système solaire. Un même mouvement de mise en tension entre plusieurs travaux, autour de la série de photographies Architectures, structure l’exposition.

Les espaces « entre » sont désignés au Japon par la notion de Ma. Roland Barthes s’est intéressé à cette notion inexistante en Occident qui désigne « quelque chose de commun à l’espace et au temps ». Les fragments d’architectures que Tadzio photographie ont été privés de la lumière nécessaire à une prise de vue réaliste et fragmentés de façon à les convertir en des tableaux abstraits. Ces réminiscences lointaines de l’objet premier, riches en nuances picturales de noirs et de gris, ont été rapprochées des tableaux d’Ad Reinhardt par l’historien d’art Daniel Abadie.

Ce travail de mise en abstraction obtenu par un traitement déclinant de la lumière a interpellé le compositeur Jérôme Combier qui en a interprété la variation temporelle. Ce jeu de correspondance sonore épouse l’évolution réelle de la lumière le jour de la prise de vue, depuis le lever du jour jusqu’à la tombée de la nuit. Ce segment temporel se traduit par une installation vidéo éditant un ensemble d’images et une composition sonore.

Du jour à la nuit, de la réminiscence d’une forme à son effacement complet, Tadzio fait voyager le regard et l’ouïe à travers un prisme perceptif ouvrant tout l’éventail de ses variations. Ainsi retranscrit en un glissando continu, le temps généralement perçu de façon homogène, ou « temps des horloges », ainsi que qualifié par le philosophe du temps réel Henri Bergson, se fait sentir dans sa durée hétérogène et changeante, à travers une matérialité sensible que les enregistrements visuels et sonores fouillent, capturent et révèlent.

Tarifs :

Entrée libre

Complément d'information

Pour le vernissage de samedi 25 mai, nous mettons à votre disposition une navette au départ 
de la gare de Montargis à 15h15, en lien avec le train au départ
 de Paris Gare de Bercy (14h11, arrivée 15h09).
 Retour à 17h40 pour le train de 18h04 qui arrive à Paris Gare de Lyon à 19h43.
Renseignements et réservations à : contact-tanneries@amilly45.fr
 – Pour la presse : communication-tanneries@amilly45.fr

Partenaires

Le Centre d’art contemporain Les Tanneries est porté par la Ville d’Amilly. Il reçoit le soutien du Ministère de la Culture – DRAC Centre-Val de Loire, du Conseil Régional Centre-Val de Loire, du département du Loiret, de l’Agglomération Montargoise Et Rives du Loing. Sa création a été cofinancée par le Feder et le CPER, ainsi que par la Fondation Total dans le cadre de son partenariat avec la Fondation du Patrimoine. Cette opération est cofinancée par l’Union Européenne. L’Europe s’engage en Région Centre-Val de Loire avec le Fonds européen de développement régional.

Horaires

Ouvert du mercredi au dimanche de 14h30 à 18h

Adresse

Les Tanneries 234 rue des Ponts 45200 Amilly France

Comment s'y rendre

Par le train Ligne nationale Paris-Nevers au départ de la gare de Paris Bercy 1h de trajet Ligne TER Paris-Montargis au départ de la gare de Lyon 1h40 de trajet En bus depuis Montargis
 De la gare de Montargis, rejoindre la place Mirabeau (10 min à pied ou bus 1) et prendre la ligne de bus 3 en direction d’Amilly Centre.
 Descendre à l’arrêt Libération (à côté de la mairie). Depuis le centre bourg, 10 minutes à pied jusqu’au 234 rue des Ponts Par la route Depuis Paris, A6 direction Lyon puis A77 Montargis, sortie D943 Amilly Centre
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022