Guérilla

Une proposition du Pôle Culturel des Abattoirs Exposition du 5 mai au 5 juin 2010 / Pôle Culturel des Abattoirs à Billère Vernissage : mardi 4 mai 2010 à partir de 19h Commissaires d’exposition : Ibai Hernandorena et François Loustau Le Pôle Culturel, espace dédié à la création contemporaine, accueille du 5 mai au 5 juin 2010 « Guérilla » une exposition d’art contemporain réunissant quinze œuvres (vidéos, installations, sculptures) d’artistes français, irlandais et espagnols. « Guérilla » est une exposition qui sur le regard que l’on peut porter sur la ville, sur l’espace de jeu géant qu’elle peut devenir. L’exposition propose des incursions dans l’univers des cultures urbaines : graffiti, skate board et jeux vidéos. Si le titre de l’exposition sonne guerrier, il n’en reste pas moins que l’exposition revêt un caractère ludique indéniable. Le jeu peut être aussi perçu comme une manière différente de s'emparer de l'espace, de le détourner de ses fonctions initiales. C'est une forme de contestation qui peut s'apparenter à une guérilla en sourdine. Les œuvres de Damien Aspe et Kepa Peñil offrent un regard dénonciateur sur l'environnement urbain, tandis que les propositions de Raphaël Zarka et Sergio Prego tentent de réhumaniser cet espace ou d’entrer en résistance comme dans les pièces de Laurent Tixador et du Collectif Hehe. « Prendre la ville et jouer avec, un peu comme avec un skate ou un jeu vidéo. De l'intérieur, dans la pratique, c’est pas pareil… Quand notre environnement nous échappe… Qu’il se déroule sous nous… Qu'il est régi par des règles étranges… Quand il nous ressemble de moins en moins… alors il est peut-être temps d'occuper la place. Skater ! Jouer ! entre virtuel et réalité, la ville se donne à voir, une autre réalité est enfin possible ! Vient alors le moment de se montrer, de tomber, de perdre des vies ou bien de se cacher. Mais de toute façon vient le moment de s'emparer de cet espace, de traverser les rues et les murs, de modifier les codes. Et peut-être d'expérimenter des situations étranges. Et tels d'audacieux chevaliers, songeons à reprendre la ville. » Ibai Hernandorena et François Loustau