Graphisme dans la rue

17ème édition
Manifestation/Festival
Design graphique
Graphisme dans la rue - 94120 Fontenay-sous-Bois

Depuis 1988 la ville de Fontenay-sous-Bois donne droit de cité à l’affiche en apportant les moyens de la production d’images de grands formats, imprimées en sérigraphie et montrées sur les panneaux municipaux. En 1993 avec la manifestation "graphisme dans la rue ", elle affirme la place d’un graphisme d’auteur de qualité.
En 2007 le festival ouvre un concours international d’affiches. Pour sa 17e édition, le festival "graphisme dans la rue" n'abandonne pas le médium de l'affiche, il s'intéresse depuis plusieurs années à des formes qui n'appartenaient qu'au domaine plastique (installation, performance, vidéo), et choisit d'orienter les graphistes à appréhender l'espace public, apporter une qualité et un sens aux signes et aux images. Les champs d'utilisation du graphisme sont devenus multiples, englobant la notion plastique, architecturale et sociale. Le graphisme contribue par l'accumulation des signes (souvent polluant) à interférer sur l'architecture et transformer la ville. Il est donc important que les graphistes prennent en compte cette donnée, explorent de nouveaux territoires et requalifient l'espace architectural. En les invitant à intervenir dans la ville de Fontenay-sous-Bois par des actions graphiques nous ouvrons un laboratoire sur la ville. Les écoles d'art prennent de plus en plus de place dans le Festival. Nous leur offrons le territoire de la ville comme espace de recherche à ciel ouvert.
La manifestation impulse tout au long de l'année des actions de sensibilisation au graphisme et à l'image en direction de tous les publics. Cette édition invite: Jean Widmer / Les graphistes portugais R2 / Vincent Perrottet / Ici MEME / les étudiants des écoles des beaux-arts d’Orléans / les étudiants de l'école des arts décoratifs (Paris) et la participation des étudiants des beaux arts de Pondichéry (inde) au concours d'affiches. Et pour la deuxième année le festival ouvre une épicerie d'art graphique.

Complément d'information

vernissage samedi 30 mai
de 15h à 20h au 20 rue Dalayrac Fontenay-sous-Bois

La manifestation est organisée par Fontenay-en-Scènes - ville de Fontenay-sous-Bois
www.lagaleru.org - contact : philippe.chat@lagaleru.org - 01 53 99 23 68

Autres artistes présentés

PROGRAMME : Sélection du Concours international d’affiches Montrée dans le jardin du 20 rue Dalayrac et diffusée sur le site www.lagaleru.org
Jean Widmer Installation à la galeru (vitrine d’art) Les quatre formes associées en binôme (Le triangle, le cercle, le carré et l'hexagone) sont animées par un jeu poétique expressif et abstrait. La magie des formes se déplacent en mouvement circulaire, se couvrent, disparaissent et se reforment le temps d'un tour de cercle, d'une conjugaison entre forme et couleur élémentaire. La nuit, les couleurs fluorescentes et le blanc s'intensifient par le mystère de la lumière noire. Jean Widmer est le concepteur de nombreux programmes d'identités visuelles : le Centre de Création Industrielle, le Centre Georges Pompidou, le Musée d'Orsay, la Ville de Berlin, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, la Bibliothèque nationale de France, la Galerie nationale du Jeu de Paume, et aussi pour le conseil général du Val de Marne. Grand spécialiste de la signalétique, il s'est vu confier celles des Autoroutes du sud de la France (ces panneaux de signalisation et d'animation que l'on voit le long de nos autoroutes), des Aéroports de Paris en 1994, de la Cité de la musique en 1995 et bien d'autres. Jean Widmer a enseigné à l'École nationale supérieure des Arts décoratifs à Paris. Vincent Perrottet Travaille d’abord tu t’amuseras ensuite Projet réalisé dans le cadre d’une allocation de recherche du centre national des arts plastiques (cnap) « Travail d’abord tu t’amuseras ensuite » est une série de dix affiches format 80 x 100 recto-verso réalisée en association avec le photographe Myr Muratet. J’ai essayé de créer et de produire des images alternatives à une société essentiellement organisée autour d’un consumérisme compulsif. Ce sont des affiches politiques, dont le recto est une photo sans aucun commentaire, portrait où paysage, image de notre époque qui se donne à regarder et à réfléchir comme n’importe quelle œuvre d’art photographique. Au verso, beaucoup de chose à lire. En trois couches de sens, un mot d’ordre très fort (« LA CONCURRENCE C’EST DÉGUEULASSE » ou « PAUVRE CON sommateur » …) sur lequel se surimpriment des textes et citations de personnes aussi diverses que généreusement brillantes comme André Gorz, Raoul Vaneigem, Gilles Deleuze, Max Frisch, André Comte-sponville, Robert Walser … La thématique générale est l’expression de formes graphiques et de pensées résistantes « au Marché », seul modèle d’organisation économique et sociale proposé dans l’immense majorité des espaces publics ou privés et des grands médias au travers de la publicité et des journalistes qu’elle rémunère plus ou moins directement. Ces images sont destinées à être exposées dans des lieux publics, associatifs, éducatifs, artistiques, dans la rue en maintes occasions de manifestations contre le libéralisme et partout où il est nécessaire et possible de subvertir joyeusement le regard. Elles sont imprimées chez un des derniers très bon sérigraphes français « Lézard graphique » et pendant le temps de cette impression, tout un travail plastique se réalise en jouant sur la surimpression des images et des textes plus ou moins contrôlé, produisant une série d’images originales que l’on appelle dans le jargon de l’imprimerie des macules ». Chacune de ces affiches est aussi imprimée sous forme de tract (recto-verso) donné aux publics de façon à pouvoir être relu, transmis… Vincent Perrottet janvier 2009 Né en 1958 à Saint-Denis. De 1978 à 1984, il étudie à l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs, section vidéo/cinéma. En 1983, c’est la rencontre décisive avec le collectif Grapus avec lequel il travaillera jusqu'en 1989En 1989, Vincent Perrottet et Gérard Paris-Clavel créent les Graphistes Associés, l’un des trois ateliers issus de Grapus avec Jean-Marc Ballée, Anne-Marie Latrémolière et Odile José. Les Graphistes Associés se définissent comme un atelier de conception d'images publiques d'utilité sociale cherchant à développer en France une pratique du graphisme responsable. Gérard Paris-Clavel quitte le groupe en juin 1992. Les Graphistes Associés (Sylvain Enguehard, Odile José, Anne-Marie Latrémolière, Mathias Schweitzer et Vincent Perrottet) se séparent en mai 2000. Vincent Perrotet est actuellement graphiste libre et indépendant, travaillant en association avec Anette Lenz pour le théâtre d’Angoulême. Parallèlement à son activité de graphiste, Vincent Perrottet est enseignant depuis 1999, à l’École d’art du Havre. En 1998 il est primé au concours d’affiches du festival « graphisme dans la rue ». R2 Liza Defossez Ramalho et Artur Rebelo « Index » quelques signes qui rendent présent le Portugal. Cette liste rassemble objets, animaux, personnages, édifices, aliments, transports. Liza Ramalho crée avec Artur Rebelo , en 1995, l’atelier R2 Design. De très nombreuses institutions culturelles (musées, théâtres…) font appel au studio pour de grandes campagnes d’identités visuelles, des affiches et la réalisation de catalogues, R2 Design participe à de nombreuses expositions internationales et reçoit plusieurs prix prestigieux. Ici MEME "RETOUR A L'ANORMAL", par le groupe ULTRA "RETOUR A L'ANORMAL" propose la découverte d'actions graphiques minimales, muettes et vivantes au fil d'un parcours. Un activisme graphique de poche, corporel, minimal. Où l'on évoquera le discours du Général de Gaulle un certain 30 mai, le structuralisme, et différentes options sur les stocks. Concrètement. L'intervention mobilise 3 comédiens au fil d'une visite des œuvres présentées pour Graphisme dans la rue. Les comédiens sont mêlés aux visiteurs. Rien ne les distingue a priori. Ils se démarqueront du public progressivement et ponctueront le parcours d'une dizaine d'interventions. Les actions seront définies par rapport au parcours, préparées et répétées à Fontenay-sous-Bois. Chroniques du devenir urbain, les performances d’Ici MEME interrogent la place de la ville dans l’homme … ou l’inverse. Interventions à géométrie variable, les créations d’Ici MEME proposent des liens publics et des usages exploratoires de la ville. La participation des écoles d'arts En l’espace de 20 ans, la création d’images graphiques a connu une forte mutation de ses savoirs-faire techniques, avec l’arrivée de l’outil informatique. L’appropriation de cet outil a concentré les efforts des créateurs d’images avant que ceux-ci puissent à nouveau prendre du recul sur la technique. Aujourd’hui c’est dans la manière de réfléchir aux projets que les changements se dessinent. Par des rencontres avec d’autres disciplines, les pratiques et les formes se renouvellent : les questionnements sur l’image peuvent se lier aux sciences sociales, au design d’objet, aux arts vivants, au journalisme, à la politique, à la mode, aux technologies numériques, à la musique, à l’urbanisme… extrait d’un texte de pierre Bernard à propos d’une exposition de projets d’étudiants Français à Téhéran parmi ceux-ci le projet Rubanisation mis en place su l’invitation de graphisme dans la rue en 2008. Institut d’arts visuels d’Orléans (IAV) Les étudiants de l’IAV travaillent sur la signalétique du festival graphisme dans la rue L’école supérieure des arts décoratifs de Paris ENSAD Les élèves de 1ème année de l’ENSAD participe au festival par des propositions graphiques dans la ville de Fontenay. Installation graphique des étudiants de l’école supérieure d’art de Cambrai Square des Carrières Les affiches du concours primées Les affiches primées seront montrées au 20 rue Dalayrac et aussi dans toute la ville sur les panneaux municipaux du 16 au 30 juin. Une épicerie d'art graphique Un espace dédié à la diffusion de publications graphiques. Un Sourire de toi et j’quitte ma mère Depuis sa création, l’association Un Sourire de toi et j’quitte ma mère travaille généreusement à la promotion de la création artistique. Après avoir soutenu, plus particulièrement, les illustrateurs avec la publication d’ouvrages et l’organisation d’expositions, son travail s’oriente désormais vers la création engagée dans des actions citoyennes ou investie dans des problématiques de société. Avec pour mission de les valoriser, les encourager et, pourquoi pas, les produire (édition, exposition, rencontres, site internet). Le projet Au Boulot !? propose de mettre en place une plateforme de rencontre, centre de ressources et lieu d’échange, sur les liens entre le travail et la création. Ce projet se compose de deux volets : des rencontres et des actions artistiques. Les rencontres ont pour but de croiser les regards d’artistes, de chercheurs, d’acteurs du monde du travail dans différents lieux (université, entreprise, lieu culturel). Peau de lapin Peau de Lapin est né, en novembre 2005, de l'affection de deux amoureux du dessin qui décidèrent de créer un graphisme destiné au grand public rencontré lors des opérations de colportage dans les rues, les vernissages, et les salons et foires. A court terme Peau de Lapin s'orientera vers l'édition spécialisée dans le dessin contemporain et la création de livres d'artistes à tirage limité. Le Coltin Graphik Depuis toujours Siranouche envisage le concept de colportage comme un outil de démocratisation du dessin artistique et une manière originale, hors institution, de faire connaître les artistes confirmés et les jeunes talents de demain. Par cette action de colporter, elle retourne à un moment fondateur de la communication et instaure une véritable relation à autrui où le corps, l’oralité, l’artiste et le dessin ne font qu’un avec le public. Mais la motivation de Siranouche n’est pas seulement de parcourir la ville, elle souhaite aussi, que son procédé de diffusion rencontre le circuit des galeries et des salons. Allemane Passionné d’édition, Allemane produit des livres d’une qualité extraordinaire et inédite avec deux bouts de bois et trois bouts de ficelle. C’est grâce à ce matériel rudimentaire qu’il imprime dans sa cuisine tous les chefs-d’œuvre de l’édition de ce nouveau siècle. “La sérigraphie est une technique d’impression chaleureuse qui répand sur le support de la noblesse et de la sensualité. De ce fait, chaque livre d’images imprimé par cette technique prend une dimension tactile qui le rend livre objet”. Allemane est le magicien de la sérigraphie.
La Forge crée en 1994, est une association et un collectif d’artistes qui a son siège dans l’ancienne forge de Molliens au bois (80). Elle est un espace singulier pluriel de questionnement, un atelier de production collective où l’on façonne, à chaud, des idées en signes publics. La forge édite et diffuse ses productions, traces des actions et des rencontres. La forge aujourd’hui, c’est : Elodie Cavel, Valérie Debure, Isabelle Jégo et Alex Jordan, graphistes de l’atelier Nous Travaillons Ensemble ; Denis Lachaud, écrivain ; Eric Larrayadieu, photographe ; François Mairey, pratiques sociales ; Marie Claude Quignon, plasticienne.
Publications Éditions d’une brochure sur le travail des étudiants de Cambrai.L’atelier « ah! la rue » En direction des scolaires et du tout Public
Déambulation graphique dans la ville, visite de l'exposition du concours international d'affiches, lecture des images et des signes.

Adresse

Graphisme dans la rue - 94120 1 place du Général Leclerc 94120 Fontenay-sous-Bois France
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022