Gildas Le Reste

La galerie Catherine Putman est heureuse de proposer une double invitation à Gildas Le Reste, comme artiste et commissaire d’exposition.

L’exposition Gildas Le Reste & Guests présentera ses dernières œuvres entourées d’un florilège de celles de Jean-Michel Alberola, Jean-Charles Blais, Stéphane Calais, Philippe
Cognée, Anita Molinero, Jean-Pierre Pincemin, Sam Szafran et Jacques Villeglé. L’exposition s’articulera comme un dialogue entre Gildas Le Reste et ses invités.

« Une invitation multiple ou plurielle ! Quelle belle intention ! J’ai passé effectivement plus de temps dans les marges des travaux de mes collègues qu’au centre des miens, de mes desseins. Souvent sollicité par de nombreux acteurs du monde de l’art et de la création comme pouvait le faire avec tact et bienveillance Catherine Putman. Une réunion d’amis donc, d’invités à l’image d’un repas quotidien comme une réunion de famille. Où chacun vient avec son originalité et ses attitudes, ses expériences et ses dispositions. Je sais que choisir, c’est renoncer et les absents me le diront, qu’ils sachent qu’ils sont toujours présents pour moi. « L’œuvre s’alimente au fur et à mesure de principes nouveaux fournis par d’autres », disait Jean-Pierre Pincemin en 1981, cette tâche sélective et constructive est aujourd’hui la mienne. Faisons que ce repas soit partagé par tous, gastronomes, fines bouches et connaisseurs, pour tout et pour proposer autant de visions du monde que celui-ci ne peut en recevoir. Tout expecter avec respect et délicatesse, pas de suspect, abordons tout ! Même le reste. » Gildas Le Reste, 2023

Entre 2022 et 2023, Gildas Le Reste a réalisé deux séries Le Paysage français, notes de voyage et Les Tulipes. Ces œuvres, de format moyen, résultent de la somme de couches d’encre, altérées par des effacements à la gomme. Le sujet rentre dans le papier Arches jusqu’à la limite du déchirement. Faire et défaire, jusqu’au moment où l’image apparaît dans une atmosphère étrange dans laquelle le regard s’égare pour construire et reconstruire ces paysages. « …en ce sens, Gildas Le Reste, peintre, aurait pris très au sérieux son nom propre, pour peindre du monde ce qu’il en reste. » Bernard Lamarche-Vadel, 1988