Géraldine Guilbaud
extrait du dossier de presse
Je ne cherche pas à faire des sculptures peintes, ce qui déréalise à mon sens la sculpture, la
rapproche du kitsch et l’éloigne de sa présence de « chose », mais à opérer une matérialisation
de la couleur par la sculpture. Couleur et forme sont pensées et mises en action en même
temps ; la forme naît du jeu de superposition et d’ajout des matières colorées, de leur retranchement,
entaille, accumulation, sur une âme qui permet le plus de développements possible.
Je souhaite faire des figures mélangées d’humour et de dérision, joyeuses et tristes. Aussi,
un double mouvement m’anime lorsque je travaille, qui d’un côté m’amène à rechercher une
forme pauvre, moche, dérisoirement mollasse ou grotesque et de l’autre à désirer la puissante
beauté et la force de la couleur et de la matière.
Géraldine Guilbaud