Franz Schimpl Sans Domicile Fixe
La Galerie Françoise besson offre ses murs et cimaises à un ami et collectionneur, Franz Schimpl aujourd’hui artiste. Cette première exposition personnelle intitulée sans domicile fixe se tiendra à la galerie du 06 décembre au 15 janvier 2012.
Galeriste dans une autre vie (de 2005 à 2008, il fonde et dirige la galerie d’Art contemporain ART G à Annecy), il a toujours entretenu un lien très étroit avec le monde de l’art, nourrit de ses rencontres entres autres avec Jacques Monory, Christian Lapie, Romain Bernini, Olivier Masmonteil, Daniel Clarke…
Autodidacte, il dessine depuis son enfance, mais n’a jamais eu la possibilité de suivre un cursus artistique au sens scolaire du terme.
Après avoir travaillé comme dessinateur pour différents magasines comme Hara Kiri, Lui, Actuel ou encore Charly Hebdo, Il collabore actuellement en tant qu’associé dans une agence d’architecture où il pratique quotidiennement le dessin, de manière spontanée, au crayon noir sur papier. D’où cette pratique extrêmement précise, que l’on retrouve dans ses aquarelles. Le dessin l’a toujours fasciné. Rien d’étonnant que ses gouts artistiques se portent aussi bien sur Durer, Vinci, Doré ou encore Georges Roux, que Crumb ou Enki Bilal.
Sans domicile fixe présente une série d’aquarelles de format identique (28 x 28 cm) débutée dès 2009. Dans une répétition voulue. Tout comme le cadrage pour inviter le regardeur à explorer les nuances, et la subtile diversité.
Sans domicile Fixe nous propose un regard sur le thème de l’errance, de l’aventure peut–être. Une certaine prise de risques en opposition à l’idée bien actuelle de sédentarisation pour se rassurer, faire comme tout le monde. L’artiste explore également en pointillés dans une vision plus sociale, la précarité des êtres, de l’existence.
« C’est le début de cette ballade, qui par les lieux, mes déguisements, me fait dialoguer avec mes souvenirs, mes rencontres et tous ces absents que la société, faute de tolérance a laissés-pour-compte »
Une recherche de Vertige mais aussi d’Equilibre, de verticalité.
La liberté affleure, mais est ce que nous, occidentaux, nous l’acceptons comme telle ?
Complément d'information
Vernissage le 6 décembre 2012 de 18h à 21h