Following and to followed (Coming back) : Steven Parrino, Rob Pruitt, François Curlet...

communiqué de presse

Following and to be followed (coming back)Steven Parrino, Rob Pruitt, François Curlet...
Au Consortium / L'Usine (1er étage), 37 rue de Longvic, Dijon
14 mai - 12 juillet 2003
ouvert du mardi au samedi de 14h00 à 18h00
entrée libre

Following and to be followed emprunte son
intitulé à l’oeuvre réalisée par Daniel Buren dans
le cadre d’une présentation dans l’atelier de
Peter Nadin à New York (en 1978) où, suivant le
principe du « cadavre exquis », l’oeuvre d’un
artiste s’ajoutait aux précédentes à l’intérieur
d’un processus accumulatif progressif.
Un premier cycle de Following and to be followed
s’est tenu du 26 mars au 12 juin 1999 à l’Usine,
au rez-de-chaussée : successivement Steven
Parrino (Trashed Black Room), Stephane Dafflon
(Mural), Simone Westerwinter (Deko & Polo)
puis Kendell Geers (Cry Wolf) sont intervenus
sans rien effacer.
Le second cycle débute ce 14 mai 2003 à l’Usine
toujours mais change d’étage. Trashed Black
Room de Stephen Parrino est réinstallée au
premier : une déconstruction sauvage dont
l’enregistrement filmique du geste est diffusé
dans ce qui s’impose comme l’évidence sans
affectations d’une salle peinte à coups de masse.
Elle retrouve une peinture murale, mais d’un
artiste new-yorkais cette fois, Rob Pruitt :
utilisation dans une version noir et grise du motif
des montagnes tel que stylisé sur les bouteilles
d’eau d’Evian pour une référence aux nouveaux
paradis artificiels qui se constituent à coups de
nostalgie naturelle - et souvenir partiel de
l’exposition personnelle de cet artiste à l’Usine
entre octobre et janvier 2003.
Enrichissant un état transitoire et à l’évidence
incomplet (premier moment de ce second cycle),
est venue s’ajouter à ces deux pièces
américaines, Coconut de François Curlet : un
travail qu’il définit lui-même comme « un
réceptacle pour un Robinson urbain en visite
dans le White Cube, permettant de tamiser le
flux continu des signes extérieurs, où le rythme
du balancement de l’objet scande la lecture
continue du réel et la loi de la gravité ramène le
tout au droit commun».
Il est clair que quelque chose se dessine là...
Prochaines étapes : fin mai, l’apport de Matthew
Mc Caslin, ainsi qu'un concert interpreté dans le
cadre de l'exposition : Cordes Mutantes - Atelier
imaginaire #3, DUO I (violoncelle/guitare), par
Vincent Segal & Seb Martel.
Cette proposition musicale viendra s'insérer aux
oeuvres présentées dans l'espace de l'étage, le
temps d'un concert, le mercredi 11 juin à 20h30.
Un violoncelle, deux musiciens, un quotidien
nomade, ambulant et peuplé d'instruments à
corde, cordes électriques, véritables perussions,
ficelles et voix... autant de cordes mutantes...
L'usine, première étape de ce parcours musical
fidèle à l'univers de Vincent Segal,
morceaux-rencontres très "prise directe",
improvisations jazz pour rendez-vous
inattendus...