ESTENOPEICA

Normal 0 21 Le printemps s’ouvre au Château des Adhémar avec une exposition consacrée au jeune artiste d’origine colombienne Marcos Avila Forero.
Issu de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Lauréat du Prix Loop 2014 à Barcelone, du Prix des Amis du Palais de Tokyo en 2012, d’une résidence à la Fondation Hermès en 2013, c’est un créateur fasciné par les déplacements des peuples, des idées et des cultures. Ainsi, à une époque de migrations et de flux, Marcos explore les territoires, le contexte politique et social, les récits des individus – véritable matrice de son travail – pour révéler l’imaginaire du voyage et de la mémoire.
Utilisant des matériaux locaux, pauvres, symboliques, très importants pour le commerce et la survie des populations (toile de jute, palettes, barques, etc.), il s’exprime dans des fresques murales, vidéos, travaux collectifs et mises à l’épreuve, toutes étant chargées de l’histoire des hommes et des traditions et révélatrices de l’identité plurielle qui est la sienne.
« Chacun de mes travaux commence toujours d’abord par une rencontre, celle d’un lieu, d’un contexte, d’une personne, d’un document, d’une histoire... et c’est à partir de là que le travail commence. Je m’intéresse aux témoignages, aux documents, à l’histoire quand elle est officielle, à l’histoire quand elle est officieuse, au vécu qu’ont gardé certains objets ou certaines matières premières... Tous ces éléments deviennent les outils dont je me sers pour échafauder chacune de mes pièces. L’être humain est le personnage principal. » M. Avila Forero.
Vivant et travaillant à l’année à Paris et à Bogota, Marcos développe dans sa démarche ce mouvement riche d’échanges et de savoirs-faire qu’il matérialise ensuite dans une réactivation des us et coutumes de la Colombie, et nous fait basculer dans son histoire questionnant simultanément la tradition et la transmission orale et visuelle.

Au château des Adhémar, Marcos Avila Forero déploie un panel d’œuvres contextuelles, récentes, en lien  avec l’histoire du « mythe de la caverne », de l’archéologie, de la trace.
Que ce soit dans la scénographie ou dans le choix des pièces, l’exposition créé un scénario qui nous fait pérégriner dans un univers aux facettes politiques et poétiques.
Avec une pratique protéiforme qui englobe la création de fresques murales, de vidéos souvent pensées en installation, de travaux collectifs qui mettent en exergue l’identité plurielle qui est la sienne, Marcos nous offre dans cette exposition une vision riche et multi sensorielle de son microcosme, abordant tant des questionnements sociétaux, qu’identitaires, et plastiques.

Normal 0 21 Collaborations : Galerie Dohyang Lee, Paris ; Galerie GDM, Paris, Galerie ADN, Barcelone.

Tarifs :