Emménagement

Nathalie Elemento est née en 1965 à Saint-Nazaire. Elle vit et travaille à Paris où elle enseigne depuis 2002 à l’Ecole nationale supérieure de création industrielle.
Plus que des sculptures ou des objets, les œuvres de Nathalie Elemento sont de véritables « architectures intérieures » qui mêlent à la fois des éléments architecturaux, de mobilier ou autres objets familiers dont elle semble sans cesse questionner le sens. Sens qu’elle détourne et dont elle se joue, comme en témoigne les titres de ses œuvres ou de ses expositions, à la fois emprunts d’ironie et de poésie, qui sont autant d’énigmes et de métaphores du monde dans lequel nous vivons.
Dans un imaginaire nourri de rêves et de psychanalyse, proche de l’univers d’Alice au pays des merveilles, les sculptures-objets de Nathalie Elemento semblent appartenir à ce monde à la fois chimérique et inquiétant.

Quatre sculptures de Nathalie Elemento, pour la première fois exposées, seront présentes dans cette exposition.

« Deuil », (2009), interrupteur réalisé avec une peinture métallisée est accroché sur le mur à l’entrée de la galerie en regard d’un groupe de ses dessins récents.
« Pour commencer », (2002) autre sculpture de Nathalie Elemento est également présentée dans l’espace d’ouverture de la galerie et en dialogue avec une peinture récente d’Emmanuel Van der Meulen dont la première exposition personnelle s’est tenue à la galerie en janvier dernier.

Dans la continuité de l’espace sont montrées une peinture sur papier de Jean-François Maurige datant de 1995, une sculpture de Nathalie Elemento « Petit meuble rouge » (2007) qui converse avec une sculpture de Peter Soriano de la série récente intitulée « Other Side » dont la tension s’inscrit sur un des angles des murs de la galerie.

Sous la verrière, Nathalie Elemento a choisi de présenter « Entre » (2007), sculpture réalisée dans le cadre d’une commande, avec une des œuvres récentes de Frédérique Lucien travaillée par la découpe d’une feuille de papier blanc et un léger tracé à la mine de plomb qui viennent évoquer le motif d’une bouche.
Toujours sous la verrière, une œuvre de Stéphane Bordarier intitulée « Planche » vient s’ériger sur le mur principe, une peinture de Nicolas Guiet fonctionnant également sur un angle des murs de la galerie, peu loin d’une fenêtre de Pierre Buraglio datant de 1981.

Nathalie Elemento pour cette exposition a choisi également de montrer une peinture sur papier récente de Claude Tétot ainsi qu’une oeuvre sur papier réalisée in situ par Pierre Mabille.


Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter Florence Simoni au 01 42 97 44 00