Elodie Boutry, Fabrice Cazenave, Michèle Cirès-Brigand, Frédéric Coché, Izabela Kowalczyk

Festivités
Exposition
Arts plastiques
Galerie La Ferronnerie Paris 11

Elodie Boutry (née en 1982, Evreux, France) L’in situ, le rapport au lieu est essentiel pour Elodie Boutry. Ses peintures murales, ses peintures volumes, s’inscrivent dans un espace spécifique, tant en intérieur qu’en extérieur. ‘C’est un espace panoramique, il amène à la déambulation, on est toujours dans un rapport au corps », précise Elodie Boutry, et c’est ainsi qu’elle l’investit, « le peintre à son tableau devant lui, moi je suis dans le tableau.’ […]  Fanny Drugeon, SEMEMES, 2022 (extraits)

Fabrice Cazenave (né en 1975, Mourenx, France) l’énergie et le mouvement de la nature (extraits). ‘Fabrice Cazenave tente de voir au-delà de ce qui se présente à lui. L’immersion dans les lieux de nature l’invite à être réceptif aux diverses sensations qu’il restitue ensuite dans ses œuvres sur papier…} En dessinant les yeux fermés, en pleine conscience, il transmet l’énergie qu’il reçoit au contact des éléments naturels. Il fait confiance à ce qu’il perçoit par son corps, écoute les sons de la forêt, prend le temps d’éprouver le site et accueille ce que celui-ci a à lui offrir. […). Même s’ils paraissent relever d’une écriture automatique, ses dessins sont en fait les fruits d’une attention fine au monde et à l’écoute de son intérieur..}. L’artiste prête également attention aux manières dont l’environnement modifie notre corps. Ses Hyperballad révèlent des rythmes de pas, le mouvement du vent, des sensations ressenties et une incitation à bouger selon les perceptions du corps’. Pauline Lisowski, critique (AICA), février 2021.   *dont certaines seront à voir pour Festivités.

Michèle Cirès-Brigand (née en 1952, Châteauroux, France) Les œuvres de Michèle Cirès-Brigand s’attachent à retenir la part de passion et d’émotions liées au souvenir et aux sens, de la maison au lieu   de travail, et de l’enfance à l'instant présent. Les formes plastiques -comme des patrons de couturière- qu’elle élabore évoquent par défaut l’humain. Elles abordent souvent l'idée de la fabrique et la place du corps dans cet espace. Corps ou plutôt fragments capturés avec pudeur et sensualité mêlées. De la bonne chaire à la chair. Elle y adjoint régulièrement de petites phrases, telles des Haïku liés au quotidien. Michèle Cirès-Brigand a composé pour Festivités un de ses ‘cadres-vitrine’ inspiré de Paris est une fête, d’Ernest Hemingway.

Frédéric Coché (né en 1975 à Pont-à-Mousson, France) ‘D'où vient notre fascination pour l'image ? D'où vient cette résistance à travers les cultures et le temps pour la forme figée, qu'elle soit d'un trait de suie, d'argile ou d'un subtil mélange de pigments et de liant, ou imprimée numériquement l'homme, à l'heure des nanosciences fabrique toujours et encore des images. Non seulement des artistes, mais des physiciens, des mathématiciens ou des philosophes participent à cette fabrication d'images. Mes images sont pour moi des échos. Ou plutôt des Échos, comme la nymphe homonyme, c'est à dire que l'image nous attire par notre narcissisme. Dans chaque image, je vois un reflet de l'être humain qui est et vient de moi mais que je ne reconnais pas tout à fait, et que je souhaite scruter encore et encore pour identifier la part du reconnu de cette autre part qui nous résiste et nous intrigue (ou inquiète). L'image implique inévitablement la reconnaissance. Sans elle, l'image n'existerait pas, et la mémoire est immanquablement en jeu dans la représentation'. Frédéric Coché, 2016

Izabela Kowalczyk (née en 1975, Pologne) ‘‘Mon travail oscille entre deux pratiques parallèles : la pein-ture bi-dimensionnelle, et le travail en volume. Je réalise depuis quelques années une série de peintures, et à côté, les œuvres en volume Reliefs. Elles se complètent, et se répondent en écho. Cette relation entre la surface et le volume est très sensible dans la conception de tous mes travaux, cruciale pour leur réalisation - découpage des formes en papier. Elle résulte d'une nécessité intuitive de l’expérience de l'espace, comme les Gravitations d'Eduardo Chillida - un travail à mi-chemin entre la peinture et la sculpture. Même si mes recherches sont avant tout formelles, quelque chose de la figuration demeure. Le point de départ de la forme abstraite est bien souvent nourri de formes plus figuratives véhiculées par la réalité quotidienne. Plus que par l'abstraction, je suis intéressée par l’étrangeté de la forme obtenue, la multiplicité de sens qu'elle évoque’. 

Complément d'information

Galerie La Ferronnerie

40 rue de la Folie Méricourt, 75011, Paris, France

+33 (0)1 78 01 13 13 

Horaires

Ouvert du mardi au vendredi  de 14h à 19h et le samedi de 13h à 19h 

Tarifs

Entrée libre

Adresse

Galerie La Ferronnerie 40 rue de la Folie Méricourt 75011 Paris 11 France

Comment s'y rendre

Métro: arrêts Oberkampf, Parmentier et Fille du Calvaire ; Bus ligne 96 

Dernière mise à jour le 19 janvier 2024