The Drift - Tarek Atoui

Exposition
Commissariat d’exposition
Institut d'art contemporain Villeurbanne
"The Drift" de Tarek Atoui

Affiche pour l'exposition "The Drift" de Tarek Atoui, Institut d'Art Contemporain, Villeurbanne

 

L’IAC invite l’artiste Tarek Atoui à présenter sa première exposition monographique d’ampleur en Europe. Ce projet rassemble des œuvres existantes, des nouvelles productions et s’articule selon trois axes : exposition, espaces de pédagogies et temps performatifs. Loin d’une simple alternance, l’artiste imagine cette exposition comme un organisme vivant où les porosités – sonores et humaines – s’enchevêtrent et s’entremêlent.

Le vernissage aura lieu le 12 octobre 2023 à 18h30 et à partir de 19h30, il y aura une performance de Tarek Atoui en duo avec l’organiste et compositeur suédois Hampus Lindwall.

Complément d'information

Tarek Atoui  (né en 1980 à Beyrouth, vit et travaille à Paris) est un artiste et un compositeur électroacoustique qui travaille dans le domaine de la performance sonore et de la composition. Il conçoit des instruments complexes et inventifs et organise des interventions, des concerts, des performances et des ateliers. En utilisant des instruments électroniques et des ordinateurs fabriqués sur mesure, Atoui fait référence aux réalités sociales et politiques actuelles, révélant que la musique et les nouvelles technologies sont des aspects puissants de l’expression et de l’identité. L’éducation et le lien social font partie intégrante de la pratique d’Atoui.

Sans hiérarchie d’influences ou de genres, les œuvres-instruments de Tarek Atoui tissent des réseaux et se construisent par associations. Elles évoluent sans cesse, apprenant d’elles-mêmes, de l’espace qui les accueille ou de la main qui les joue. À l’œuvre comme entité immuable, l’artiste oppose les facultés d’improvisation et d’arrangement propres à la musique.  Ses œuvres se réinventent, s’assemblent et se répondent comme autant de cellules ouvertes à la perturbation et capable d’intégrer l’autre – le musicien, le visiteur, l’espace... – dans leur structure. 

C’est d’ailleurs la particularité de l’exposition The Drift. Tout au long de sa pratique, Tarek Atoui a oscillé entre création d’instruments et création de dispositifs d’écoute. Des projets comme WITHIN ou The Reverse Collection imaginent de nouvelles manières de générer un son. D’autres, comme les Whisperers, explorent la façon dont un son déjà produit peut se donner à entendre selon qu’il traverse le marbre, le métal ou l’eau. À l’IAC, l’ensemble se métamorphose en corps vivant dont les organes, reliés entre eux par des systèmes informatiques, travaillent en synergie. Il n’est plus question de projets, plus questions de recherches distinctes : la création du son et son écoute sont indissociables. 

Pour le visiteur, il ne s’agit pas de contemplation. Il faut errer, se mouvoir, s’incliner, changer de hauteur et de perspectives, en somme, traverser l’espace d’exposition comme on traverse un paysage. L’écoute est sollicitée comme un engagement, une incursion personnelle qui débute par l’écoute de soi, de sa curiosité et de ses intuitions. C’est l’oreille qui guide les pas ou peut-être la vue d’une pierre qui s’active ou d’une eau qui s’écoule.  

Ce n’est pas un hasard si dans The Drift la pédagogie s’installe dans l’espace d’exposition. L’artiste crée une conversation autant qu’il crée une partition. En invitant musiciens et publics à activer et à s’approprier certains de ses instruments, il propose un espace d’échanges où les singularités de chacun participent à la création d’une harmonie commune.  La manière de jouer ou d’apprécier la musique ne repose plus sur une forme de savoir mais sur une relation introspective aux sons et aux instruments. Il faut s’immerger dans ce paysage sonore, se laisser transporter par le drift. En anglais, il désigne la dérive, l’exploration hasardeuse, presque subie, poussée par une force immatérielle. C’est de ce mouvement que l’exposition tient son nom : l’abandon d’une forme de contrôle au profit d’une expérience sensible qui nous emporte. 

 

CURATRICE :

Nathalie Ergino avec la collaboration de Sarah Caillet

Horaires

Du mercredi au vendredi de 14h à 18h 
& le week-end de 13h à 19h

Tarifs

Plein tarif
- 6.00€
Tarif réduit
- 4.00€

Accès mobilité réduite

Oui

Adresse

Institut d'art contemporain 11 rue Docteur Dolard 69100 Villeurbanne France

Comment s'y rendre

L’Institut d’art contemporain est situé entre le quartier de la gare SNCF de Lyon Part-Dieu et les Gratte-ciel de Villeurbanne.
À 2 pas du Totem, cours Tolstoï.
Avec les transports en commun, vous pouvez accéder à l’Institut d’art contemporain par :

Métro :
Ligne A - arrêt : République
Ligne B - arrêt : Gare Part-Dieu Vivier Merle

Bus :
Bus 27 - arrêt : Institut d'Art Contemporain
C3 - arrêt : Institut d’Art Contemporain
C9 - arrêt : Ferrandière
C16 - arrêt : Charmettes ou Patinoire Baraban

Dernière mise à jour le 26 janvier 2024