#Dominique Dehais, Ruth-Maria Obrist, Soizic Stokvis

Composition
Exposition
Arts plastiques
Galerie La Ferronnerie Paris 11
Soizic Stokvis, 2022, Transparence vert-noir, impression sur  polymère, 100x200cm

Dominique Dehais (1956, Paris)  ‘La surface de la peinture comme sujet, cela fait longtemps que les peintres y travaillent. Le Fait est là, réduire la peinture à ses composants, sans restreindre leur nombre, en les multipliant, c’est ce qui rend concret mon activité de peintre.

 

Le fait concret de la peinture est dans la représentation de sa surface. C’est là où se stratifie le temps, se plie et se replie l’image du temps. Le signe de la surface peinte fait signe. Il invoque l’idée écranique d’un plan sensible à ce que nous recevons et retournons dans cette relation.

 

Voilà l’affaire, faire peinture avec des rectangles juxtaposés, des rectangles dont les teintes s’émancipent de toutes intentions par le hasard de leur définition et le chaînage de leur juxtaposition. Ces rectangles sont l’état de nos altérités disparues ou potentielles. Ils sont la géométrie de notre réification et l’espoir d’une subjectivation active. Les formes sociales de l’art qu’explore mon travail viennent de ce canevas’. Dominique Dehais, avril 2021.

Ruth-Maria Obrist (1955, Laufenburg, Suisse). Partant des codes de l’art concret, tout en y  intégrant une touche de fantaisie, ses objets-sculptures et installations explorent le champ des mathématiques -chaos et ordre- espace, vide, proportion et volume. Les œuvres de Ruth-Maria Obrist, depuis longtemps, présentent une forte matérialité. Utilisant bitume, colle blanche, mercurochrome, or voire poussière, elle créée des surfaces sensorielles qui, bien que réduites à des formes basiques, dégagent un sentiment de poésie. Pour Composition elle exposera à côté des pièces Microcosme, petits formats au rendu précieux donné par le  mélange couleur-colle, des œuvres plus baroques, série Mutation en carton mat, travaillé en épaisseur, couleur taupe. Ruth-Maria Obrist installe régulièrement des œuvres dans l’espace public, en collaboration avec des architectes.                    Cf. Monographie : The poetry of logic, Mars 2022, éditions Kerber-Verlag, Bielefeld Berlin.

Soizic Stokvis (1956, La Haye, Pays-Bas)       d’après François Michaud (2019) '[...] Les modèles - que Soizic Stokvis partage avec de grands ancêtres qui, comme Picabia, ne dédaignaient pas le dessin industriel- lui ont offert la vision claire d'un espace semi-perspectif dont peu à peu elle détache les éléments qui lui servent de matrice. Aujourd'hui, à mesure que nous avons vu s'opérer ce processus d'abstraction, on peut être frappé par la réduction à laquelle elle s'est contrainte volontairement, pour permettre l'expansion spatiale que depuis toujours elle recherche. Des formes faussement simples flottent sur les murs, légèrement détachées de ceux-ci quand elle les tire sur des supports transparents pour laisser vibrer la couleur pure avec celle, atténuée, rendue floue par la projection de la lumière traversant la feuille. Ce n'est plus une ombre, mais le très léger effet d'une transformation imposée à la forme[...]’ La pièce Transparence vert-noir, exposée pour Composition en est l'illustration.

 

Dominique Dehais (1956, Paris)  ‘La surface de la peinture comme sujet, cela fait longtemps que les peintres y travaillent. Le Fait est là, réduire la peinture à ses composants, sans restreindre leur nombre, en les multipliant, c’est ce qui rend concret mon activité de peintre. Le fait concret de la peinture est dans la représentation de sa surface. C’est là où se stratifie le temps, se plie et se replie l’image du temps. Le signe de la surface peinte fait signe. Il invoque l’idée écranique d’un plan sensible à ce que nous recevons et retournons dans cette relation.

Voilà l’affaire, faire peinture avec des rectangles juxtaposés, des rectangles dont les teintes s’émancipent de toutes intentions par le hasard de leur définition et le chaînage de leur juxtaposition. Ces rectangles sont l’état de nos altérités disparues ou potentielles. Ils sont la géométrie de notre réification et l’espoir d’une subjectivation active. Les formes sociales de l’art qu’explore mon travail viennent de ce canevas’.Dominique Dehais, avril 2021.

Ruth-Maria Obrist (1955, Laufenburg, Suisse). Partant des codes de l’art concret, tout en y  intégrant une touche de fantaisie, ses objets-sculptures et installations explorent le champ des mathématiques -chaos et ordre- espace, vide, proportion et volume. Les œuvres de Ruth-Maria Obrist, depuis longtemps, présentent une forte matérialité. Utilisant bitume, colle blanche, mercurochrome, or voire poussière, elle créée des surfaces sensorielles qui, bien que réduites à des formes basiques, dégagent un sentiment de poésie. Pour Composition elle exposera à côté des pièces Microcosme, petits formats au rendu précieux donné par le  mélange couleur-colle, des œuvres plus baroques, série Mutation en carton mat, travaillé en épaisseur, couleur taupe. Ruth-Maria Obrist installe régulièrement des œuvres dans l’espace public, en collaboration avec des architectes. Cf. Monographie : The poetry of logic, Mars 2022, éditions Kerber-Verlag, Bielefeld Berlin.

Soizic Stokvis (1956, La Haye, Pays-Bas)      d’après François Michaud (2019) '[...] Les modèles - que Soizic Stokvis partage avec de grands ancêtres qui, comme Picabia, ne dédaignaient pas le dessin industriel- lui ont offert la vision claire d'un espace semi-perspectif dont peu à peu elle détache les éléments qui lui servent de matrice. Aujourd'hui, à mesure que nous avons vu s'opérer ce processus d'abstraction, on peut être frappé par la réduction à laquelle elle s'est contrainte volontairement, pour permettre l'expansion spatiale que depuis toujours elle recherche. Des formes faussement simples flottent sur les murs, légèrement détachées de ceux-ci quand elle les tire sur des supports transparents pour laisser vibrer la couleur pure avec celle, atténuée, rendue floue par la projection de la lumière traversant la feuille. Ce n'est plus une ombre, mais le très léger effet d'une transformation imposée à la forme[...]’ La pièce Transparence vert-noir, exposée pour Composition en est l'illustration.

 

Tarifs

entrée libre
- -8.00€

Accès mobilité réduite

Oui

Adresse

Galerie La Ferronnerie 40 rue de la Folie Méricourt 75011 Paris 11 France
Dernière mise à jour le 19 janvier 2024